Chroniques Hentai : des jeux pas pour les enfants

Dans ce quatrième numéro de nos désormais fameuses « Chroniques Hentai », qui marque déjà un an de publication pour cette rubrique, nous allons nous pencher sur les spécificités d’un marché qui n’est jamais parvenu jusqu’à chez nous : celui des jeux vidéo érotiques japonais. Puis comme à l’accoutumée, nous vous présenterons rapidement trois mangas pour adultes publiés en France : Tentations Obscènes, Ma femme est une étudiante et Under Grand Hotel.

 

Catch them all

Les « Eroge », pour Erotic-Game, sont des logiciels très populaires au Japon. Cependant quasiment rien de ce marché n’a percé en France, mis à part les initiatives de localisation de quelques fans. Ils constituent pourtant un secteur à part entière de l’industrie, sur lequel des auteurs reconnus peuvent être amenés à travailler, et qui donnent parfois même naissance à des adaptations sous d’autres formats, comme par exemple l’anime Bible Black. Il serait réducteur de classer les Eroge comme un simple sous-genre du Visual Novel (VN) dont ils sont structurellement issus, car même si ces derniers sont plus littéraires, et peuvent être perçus comme plus nobles, tous les Eroge ne sont pas purement onaniques et dépourvus de contenu.

DoukyuseiLes premiers simulateurs de drague érotiques voient le jour dès les années 80, mais il faut cependant attendre 1992 et le jeu Doukyusei, pour voir apparaitre le système qui est encore utilisé aujourd’hui. Le principe est d’incarner un héros, souvent anonyme, et d’interagir avec un « harem » de filles. Le gameplay consiste alors essentiellement à faire des choix textuels face à une situation mettant en scène les différents personnages.
De ces choix découleront des affinités plus ou moins fortes avec tel ou tel protagoniste qui vous donneront accès à une fin dédiée à l’élue de votre cœur/partie. La particularité de l’Eroge sur son cousin le VN, c’est d’être ponctué d’illustrations érotiques, la fin d’un personnage donnant droit au sésame tant convoité : le passage à l’acte. Les dialogues sont pour leur part souvent doublés, avec pour effet de renforcer l’immersion du joueur. À l’instar des mangas ecchi mainstream, le roster de personnages joue avec des archétypes féminins ultra-classiques : l’amie d’enfance, l’idole de l’école, l’étrangère, la lolita… tout un panel de caractères pour que chacun trouve chaussure à son pied.

Enfin, sachez que les Eroge sont publiés essentiellement sur PC, et qu’il existe une multitude d’éditeurs. Cette profusion de studios s’explique par la facilité logistique de créer un jeu de cet acabit : un scénariste et un illustrateur pour la partie artistique (parfois la même personne), auquel vient s’ajouter une équipe de programmation qui ne nécessite pas une foule d’experts au vu de la simplicité du gameplay.

 

Darker than black

Comme pour tout secteur connaissant une production abondante, des Eroge atypiques sont apparus. En voici notamment trois qui sortent du lot, pour diverses raisons, et qui montrent que ce marché est tout sauf stérile.

Dorei to no Seikatsu – Teaching Feeling (Life With A Slave)

Vous incarnez un médecin de province qui reçoit la visite d’un de ses anciens patients. Celui-ci, vous devant la vie, tient à vous offrir une jeune fille pour rembourser sa dette. Prénommée Sylvie, cette dernière est couverte de cicatrices et l’on vous explique qu’elle était l’esclave d’un riche noble qui abusait d’elle. Elle a pu être sauvée de son joug à la mort de celui-ci, mais en conserve des blessures tant physiques que psychologiques. Orpheline, elle devient dès lors votre « propriété », vous laissant maître de son devenir. Si le malaise de se retrouver dans un jeu pornographique en présence d’une fille au physique pré-pubère n’était pas suffisant, celle-ci devient donc votre esclave.

Dorei to no Seikatsu Teaching Feeling
Une fois seul avec votre dévouée, plusieurs options s’offriront à vous : lui parler, lui tapoter la tête ou la toucher (et comme nous sommes dans un jeu pornographique, il ne s’agira pas simplement de lui tenir la main…). Le but du jeu sera donc de l’apprivoiser, disons-le clairement, pour panser ses blessures et être une personne vertueuse. Si tout l’intérêt réside dans la création d’une relation amoureuse et d’une véritable vie de couple, le software laisse la possibilité de tenter des attouchements dès que Sylvie se retrouve seule avec vous, menant vers le Bad Ending, et le viol de la jeune fille…

Cette présentation peut paraître très péjorative, mais en mettant de côté le scénario menant au viol, et l’aspect trop juvénile de Sylvie, Teaching Feeling se trouve être un très bon simulateur de drague. La mécanique est bien rodée, et ce sont des actions parfois anodines qui pourront avoir des conséquences importantes sur les suites de vos liaisons. De plus l’artiste illustrateur a parfaitement été choisi, car son dessin a un petit quelque chose de sombre et décalé qui sied à l’ambiance si particulière du jeu.

Saya no Uta

Encore une fois l’héroïne principale est particulièrement juvénile, mais ce qui interpelle surtout dans Saya no Uta c’est son background. Après un accident de voiture dans lequel il a perdu ses parents, et qui l’a laissé dans un état grave, Fuminori Sakisaka a dû subir des opérations chirurgicales expérimentales au cerveau. Depuis il ne voit plus la réalité telle quelle est : les gens, les objets du quotidien, son environnement, et même la nourriture, tout est semblable à des viscères et autres joyeusetés en putréfaction. Une vision de cauchemar permanente.

De peur de se voir enfermer pour aliénation en en parlant autour de lui, Fuminori commence à sombrer dans la folie et envisage concrètement le suicide. Mais c’est dans ce monde d’horreurs qu’apparaît Saya, jeune fille au visage angélique et à la longue chevelure verte. Celle-ci s’occupe de Fuminori et l’alimente même de mets tout à fait appétissants, et des sentiments commencent à naître selon toute logique envers sa sauveuse. Mais si sa vision intervertie l’aspect des choses, quelle est alors la vraie nature de Saya ?

Saya no Uta
Saya no Uta ne laisse pas indifférent. Et si ce n’est pas de par ses musiques angoissantes et ses décors morbides, cela le sera surement avec ses scènes de cannibalisme, de viol, ou tout simplement malsaines. La descente aux enfers des personnages est magistralement orchestrée et vous en fera voir de toutes les couleurs.

Précisons enfin que ce scénario digne d’une nouvelle de Lovecraft est signé Gen UROBUCHI, un nom que beaucoup ont pu découvrir ces dernières années grâce à des séries comme Puella Magi Madoka Magica, Fate/Zero ou encore Psycho Pass. Si vous ne connaissez pas encore l’univers du monsieur, n’hésitez pas à aller lire notre interview de lui, mais sachez déjà que c’est un habitué des histoires gores, ses fans le surnommant « Urobutcher » pour sa faucheuse habitude de massacrer ses personnages.

Katawa Shoujo

Ce jeu raconte l’histoire d’un jeune homme et de cinq jeunes filles vivant dans un lycée spécial pour handicapés. Chaque histoire présente plusieurs variantes en fonction de l’état de la relation avec chacune des demoiselles.

katawa shoujo
Bien qu’amputée jusqu’aux genoux, Emi est une fille très joyeuse et joviale. Pas du genre à être désespérée même après l’accident qui lui a coûté ses jambes, elle continue à s’entraîner à la course en se servant de prothèses spéciales dans le club d’athlétisme de l’école.
Plus jeune, Hanako a été défigurée dans un incendie qui a également couté la vie à ses parents. Depuis elle vie à l’abri de tout contact social, excepté Lilly, sa seule amie.
Aveugle de naissance, Lilly est responsable et amicale, elle s’occupe de Hanako avec qui elle partage une relation quasi mère-fille. C’est une élève appliqué en classe, et son sentiment de confiance l’aide dans son rôle de déléguée de la classe 3-2.
Ses bras n’étant que de petits moignons, Rin utilise ses pieds et parfois sa bouche pour tout faire, et en particulier peindre. À cause de son handicap, utiliser des jupes est difficile, alors elle porte un uniforme de garçon à l’école. Sa créativité est égale à sa fibre philosophique : Rin aime se perdre dans ses pensées, et exprimer aux moments les plus incongrus ses idées abstraites, ce qui déroute ses interlocuteurs.
Enfin Shizune est dotée d’une forte volonté et c’est une leader née. Bien qu’elle soit sourde et muette elle est une déléguée de classe redoutable, une manipulatrice habile, mais aussi un chef juste et équitable.

Tout ce joyeux monde cohabite au lycée Yamaku, et partage des liens plus ou moins étroits qui ne demandent qu’à être dévoilés lors de votre exploration des cinq routes disponibles. Contrairement aux deux autres jeux présentés, Katawa Shoujo est une romance sans dépravations ou dérives plus ou moins horribles. La qualité de ce jeu, qui a marqué la majorité de ses utilisateurs et lui vaut une solide réputation, tient à son écriture et à la retranscription de son ambiance : la vie lycéenne et ses premiers émois, ainsi qu’un amour sincère et pur sur fond d’acceptation des personnes handicapés.

 

Comme vous pouvez le constater à travers ces trois jeux, les Eroge, au-delà de leurs aspects sexuels et masturbatoires, sont avant tout des simulateurs de vies, et permettent de se projeter profondément dans des histoires aux sentiments subtils et complexes. C’est déjà là l’essence des VN : accompagner un lecteur dans une histoire longue de plusieurs heures en lui imposant un décor visuel et sonore, et l’enfermer dans une bulle pour exacerber ses sentiments envers les personnages. Mais les Eroge associent à cela une dimension plus intime encore : la sexualité. Pas étonnant qu’un tel média ait fait sont bonhomme de chemin au Japon lorsque l’on sait qu’il y a un public d’otaku avide de ce genre d’expérience relationnelle à part.

 

Chroniques sous X

Tentations Obscènes de Inkey
Taifu comics – collection Hentai Sans Interdit
Contenu : Soft, avec une prépondérance de poitrines protubérantes.

Tentations obscènesAaah, le format artbook de la collection 100% sans interdits ! C’est toujours impressionnant d’avoir un tel volume entre les mains. En plus de cette taille qui vous causera bien des soucis pour le ranger à côté de vos autres mangas, la surprise ce sont les pages couleur. C’est évidemment une caractéristique de cette édition, et Double Tentations contenait déjà 50 pages colorisées, mais là nous parlons de plus de 120 pages sur les 175 que comporte le livre.

Coté dessin, on pourra noter des approximations sur quelques postures de corps et proportions, mais rien qui vienne vraiment gâcher la lecture. Les compositions d’illustrations présentes en début et fin du livre sont assez variées : shibari, uniforme, pinup… on voit que l’artiste a l’habitude de planter des décors très différents pour les besoins de ses commandes. Car l’auteur, Inkey, est avant tout illustrateur, et ce one-shot est son premier recueil publié.

Concernant la partie manga c’est plutôt pas mal, les pages en noir et blancs étant sublimées par une bonne gestion des ombrages. Même si c’est là sa première expérience de la sorte, comme Inkey nous le confie en postface, le résultat est tout à fait honorable. La première histoire, Le village des cocus, illustre parfaitement le phénomène que nous évoquions dans notre précédent numéro sur la justification du viol. En effet, Eri, la dulcinée de l’intrigue, est censée subir 5 jours de sévices sexuels et de viols à répétition pour prouver la légitimité de son amour. Si dans le texte cela peut paraître extrêmement malsain, les images sont toutefois assez softs et l’auteur relativise très vite la situation.

Quant au reste du recueil, vous n’y trouverez pas d’histoires réellement scénarisées, contrairement à un titre comme Power Play. Pour s’en convaincre il suffit de lire Pleine Jouissance, qui établit un nouveau record de seulement trois cases avant de passer à l’acte, ou encore Amour d’été et le commentaire que l’auteur lui associe : « Je voulais dessiner un maillot de lycéenne, alors voilà »

 

Ma femme est une étudiante de Hiyoko KOBAYASHI
Tonkam – collection émoi 
Contenu : Soft

Ma femme est une étudianteRésumé : Asami Onohara est une jeune étudiante secrètement mariée à son professeur de physique. Ce dernier a décidé de rester chaste jusqu’à la fin des études de son épouse. Or avec le temps qui passe, Asami prend de l’assurance et fait tout pour que son cher mari la remarque… Un long et doux calvaire pour ce brave homme !

Hiyoko KOBAYASHI est une mangaka connue chez nous pour avoir publié Peridot, une série en 6 tomes parue chez Panini édition au début des années 2000. Si ses mangas ont toujours été portés sur le ecchi, Ma femme est une étudiante est par contre un hentai assumé.
Il est intéressant de constater que si ce n’est pas le seul genre de manga qu’écrit l’auteure, ce n’est pas non plus sa première œuvre. En effet il est courant que des mangakas commencent par écrire des œuvres érotiques avant de basculer dans du shônen ecchi plus propice à avoir du succès chez le grand public. C’est peut être là le secret de la longévité de sa série, car contrairement au hentai classique, plus favorable aux recueils d’histoires courtes et one-shots, son manga s’étale sur 15 tomes.

Les couvertures aux tons pastels somme toute jolies ne rendent pourtant pas complètement hommage au trait de la dessinatrice car c’est dans les pages en noir et blanc que l’on constate toute la sensibilité et la rondeur de son style. Si l’histoire a du mal à démarrer dans un premier temps, le format long permet de nous plonger doucement dans le quotidien de ce couple, semblable à celui de Step Up Love Story. D’ailleurs comme ce dernier, Ma femme est une étudiante tient plus de l’érotisme que de la pornographie. Le sexe reste cependant le sujet principal, et même s’il n’y a pas de passage à l’acte dans les premiers tomes, les jeunes femmes présentes dans l’ouvrage savent se faire très entreprenantes. Asami est vraiment mignonne, et même si elle est un peu perdue dans ses désirs, on ne peut que se prendre d’affection – et de désir – pour elle au fil des pages.

Avoir une femme à la réalisation apporte très certainement un plus à ce manga, un charme et une douceur que d’autres hentai ne possèdent pas souvent. Il serait vraiment dommage de passer à coté de cette œuvre qui aborde des sujets finalement assez communs de la vie d’un couple, avec un coup de crayon formidable.

 

Under Grand Hotel de Mika SADAHIRO
Taifu Comics – collection yaoi
Contenu : Explicite

Under grand hotelRésumé : Condamné pour meurtre, Sen Owari est emprisonné à l’Under Ground Hotel, une prison fédérale située trente mètres sous terre, du côté de Long Island aux États-Unis. Pour survivre, il aura besoin de la protection de Swordfish, le leader de la prison. Mais il devra payer cette protection de son corps…

Si vous vous attendez à un monde charnel, vous serez servis, et plus si affinité. Under Grand Hotel n’est pas là pour vous faire découvrir un monde de bisounours où tout va bien. Au contraire, Sen, condamné pour meurtre, est envoyé sans forme de procès dans l’une des prisons américaines les plus mal famées… et isolée sous terre. De quoi mettre en place un huis clos assez bluffant où la lumière du jour est proscrite. Comment ne pas sentir alors l’exacerbation des mâles en présence ? Swordfish, le leader macho de tout ce beau monde, en est l’exemple parfait. À force de gérer divers trafics tout en assurant de mains de maître sa survie, il a su asseoir son autorité, qu’il exercera bien vite sur Sen, le seul japonais parmi tout ce beau monde. Si Sen veut rester en vie, et subir le moins de sévices possible, il devra être sa prostituée privée. Mais cette relation restera-t-elle aussi simple ?

Au fil des pages, Mika SADAHIRO n’a de cesse de faire évoluer son duo et leur relation. Après tout ne dit-on pas qu’entre la haine et l’amour, il n’y a qu’une mince frontière ? Sen et Swordfish se cherchent, se détestent, mais curieusement s’aiment aussi… au-delà des viols et des tortures sexuelles. En effet dans une prison où les pires criminels sont enfermés, dirigée par un directeur corrompu, comment éviter les vices et sévices que subissent certains détenus ? Le passage par la douche, ça ne vous dit rien ? L’auteure ne nous cache rien, bien au contraire… Son trait est sûr, vif, et on perçoit tantôt le désir pur tantôt la souffrance dans le regard de ses personnages. Laissez-vous envouter par l’histoire qu’elle déroule sous nos yeux, parfois gênés d’être les témoins de ce qu’on nous offre ainsi en toute impunité.
Mais les apparences peuvent aussi être trompeuses et réserver des surprises… Et ce ne sont pas Sen et Swordfish qui vous diront le contraire. Alors oserez-vous jeter un œil à une série si intense ?

Remerciements à Charlène Hugonin pour sa chronique yaoï.

© 2011 Inkey / ANGEL SHUPPAN
© 2002 Hiyoko Kobayashi/SHUEISHA Inc / HIYOKO BRAND OKUSAMA HA JOSHI-KOUSEI
© 2003 Mika Sadahiro / FUTABASHA

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Olivier Benoit

Présent sur Journal du Japon depuis 2013, je suis un trentenaire depuis longtemps passionné par l'animation traditionnelle, les mangas et les J-RPG. J'écris dans ces différentes catégories, entretiens également la rubrique hentai, et gère le pôle gastronomie. J'essaie de faire découvrir au plus grand nombre les choses qui me passionnent. @oly_taka

10 réponses

  1. Yannou dit :

    Vous oubliez de parler des dernieres tendances, à savoir les free-to-play Hentai, le dernier sortie a même été réalisé par des français expatriés.
    Le jeu s’appelle http://www.hentaiheroes.com ,et il en français, le studio de jeu annonce déjà plus de 100.000 joueurs, vous devriez en parler, il y a de plus en plus de jeux mmorpg hentai, et çà révolutionne l’approche hentai depuis 1-2 ans.

    • Olivier Benoit dit :

      Bonjour Yannou,
      Tout d’abord merci de nous avoir lu 🙂

      Je t’avouerais que je suis passé à coté du phénomène des mmorpg hentai jusqu’à maintenant (à part quelques pop-up en visitant des sites). Ça pourrait être intéressant de se pencher dessus dans quelques temps, quand il y aura un peu plus de recul pour analyser ça (1-2 ans c’est encore un peu tôt). Dans cet article il est surtout question de défricher le terrain pour les néophytes, et donc de parler des grandes lignes de l’eroge.

    • bonjour pouvez vous me dire si vous jouer a hentai hereos car moi je joue et suis bloquer apres la quete tournicoti bien a vous et merci

  2. encoremoi dit :

    Y a aussi tous les jeux flash hentai, c’est quand même ce qui fait la base du eroge d’aujourd’hui.
    Il suffit de taper « jeux hentai » dans google pour en trouver des centaines :
    http://www.jeux-hentai.com/
    http://www.hentaigratuit.org/category/jeux-hentai/
    http://hentaifr.net/ngjeux.php
    etc…

    On peut par contre se demander où sont les jeux html5, car tous ces jeux flash ne sont pas compatibles avec le mobile

  3. Yannou dit :

    Continuez, c’est génial de faire des articles sérieux sur le hentai, çà manque ! 😉

  4. Pitichampi dit :

    Pour les amateurs d’Anime, il y en a un pas trop mauvais qui s’appelle Ore no Imouto ga Konnani Kawaii Wake ga Nai. Bon c’est assez jeune mais ça passe le temps…

  5. bonjour je voudrais s avoir si quelqu un joue a hentai hereos car je suis bloquer a une quete dans la foret magique il marque coming sonn c est la quete apres tournicoti merci de votre gentillesse si vous pouvez me repondre bien a vous

  1. 12 juin 2018

    […] actualité concerne un sujet que nous avions abordé dans un précédent numéro : les eroges. Un nouveau venu dans l’univers francophone du hentai fait son entrée : […]

  2. 12 juillet 2018

    […] A l’heure où le célèbre site de jeux dématérialisés Steam vient de lancer une mise en demeure des jeux de son catalogue présentant de la sexualité, et où le hentai numérique est à 99% disponible de manière piratée, Eroges se place comme étant un des seuls éditeurs français à proposer des visual novels érotiques légalement. Outre son offre vidéoludique, le site fait vivre en parallèle sa communauté en mettant parfois en ligne des bonus intéressants, comme une interview d’un de ses auteurs. Le répertoire du site est divisé en deux grandes catégories, à savoir les jeux en free-to-play, et les visual novels. Les premiers peuvent prendre la forme de puzzle game type “Candy Crush” ou de stratégie au tour par tour, le tout agrémenté d’illustrations érotiques. Les seconds devraient vous être maintenant familier depuis notre numéro consacré aux eroges. […]

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