[Bilan Manga 2016] Publication : comment s’organise le marché français ?

5 305 bandes dessinées, 3 988 nouveautés, 1 575 BD d’Asie au sens large et 1 494 mangas… Voici les chiffres du bilan 2016 de Gilles Ratier de l’ACBD qui confirme un nombre de nouveautés plutôt stable pour le manga, une année qui s’inscrit dans une hausse modérée qui dure depuis une décennie. 

En cette période d’accalmie profitons-en, donc, pour faire le point sur les publications de BD nippones dans notre hexagone : comment se situe le manga par rapport aux autres publications d’Asie et d’ailleurs ? Comment se repartit l’offre en fonction des éditeurs et des formats ? 

En route pour la partie publication de notre dossier 2016 !

 Cover publication Manga 2016

Le manga et les autres…

En 2016 il s’est donc écoulé 5 305 livres de bande dessinée soit 0.9% de plus que l’an dernier, ce qui représente 6.9% de la production éditoriale globale sur le marché français, selon Livres Hebdo/Electre. Une part qui reste stable autour de 7% depuis quelques années. Quand à la part du manga dans le monde de la bande dessinée en France, elle reste très proche de la BD franco-belge en terme de publication : 1 494 mangas pour 1 558 BD “classiques”, et on peut même monter à 1 575 publications si on ajoute les manhwas, manhuas et les diverses productions d’Asie à celle du Japon.

Ce nombre de sorties est relativement stable, ou presque, car cette évolution de la publication fait suite à une explosion du nombre de sorties à la fin des années 90, multipliées par 10 de 1996 à 2006. Depuis cette époque, le nombre de sorties n’augmente plus que par petites touches, de 1 418 en 2006 à 1 575 l’an dernier. En moyenne c’est tout de même une sortie en plus tous les mois chez les libraires, depuis 10 ans. 

Publication manga copie

La BD asiatique représente ainsi près de 40% des publications de bandes dessinées publiées en France, comme c’est le cas depuis plusieurs années, et il s’agit du type de bd étrangère le plus répandu, loin devant le comics. Néanmoins, la bande dessinée américaine gagne du terrain depuis 2012 et franchit un nouveau record absolu cette année : 494 sorties en 2016, soit 18% de plus qu’en 2015 et une part de publication qui grimpe à 12.4%. Le manga et le comics, ensemble, représentent plus de 90% des bandes dessinées traduites en France.

Part de publication de BD en France

Au sein de la production asiatique, les sorties se répartissent en 1 494 mangas, 30 manhuas contre 33 en 2015, 13 manhwas contre 21 en 2015 et 40 créations de mangas européens contre 30 en 2015. La Chine reste donc un pourvoyeur relativement stable avec trois éditeurs spécialisés en France : Fei Editions, Kotoji et Urban China, ainsi qu’une collection dédiée à l’Asie en général, Pika Graphic, aux éditions Pika. La Corée est nettement plus en difficulté à l’image des éditions spécialisées Booken, un éditeur fantôme qui sort désormais deux, trois manhwas chaque année et aucune nouvelle série.

Les difficultés du manhwa, au-delà de leurs ventes marginales sur le marché français, s’expliquent aussi par la dématérialisation massive du marché de la BD coréenne. Le webcomic y a supplanté le format papier alors qu’il est encore mineur en France. La KOMACON (Korea Manwha Contents Agency), fondée et subventionnée par le Ministère de la Culture, du Sport et du Tourisme de la Corée du Sud (rien que ça !) a même fait le déplacement au FIBD d’Angoulême 2017 pour présenter sa plate-forme Webtoon qui regroupe de nombreux auteurs et tout autant de bd coréennes. Cependant la narration de ce format, son découpage ou sa lecture elle-même – en musique parfois ! – la rend difficilement transposable au format papier. Difficile donc d’imaginer un retour en force de la Corée tant que le numérique n’aura pas, chez nous, fait sa propre révolution.

C’est finalement la création française qui a le vent en poupe, depuis les succès de City Hall ou Radiant, et qui devrait continuer de faire partie de nos linéaires vu que l’on en trouve en 2016 chez de nombreux éditeurs comme Pika, Glénat, Kana et Ki-oon par exemple.

Outlaw-Players-1-ki-oon

Outlaw Players, une publication 100% française chez Ki-oon

Enfin, du point de vue du format, la bande dessinée numérique, conserve une position marginale, malgré une offre de plus en plus large : la bande dessinée numérique, toutes catégories confondues, ne représente que 1% de la diffusion globale, alors que la part des livres digitaux continue de croître, de 4 % à 5 % entre 2015 et 2016 (baromètre de l’offre de livres numériques en France, 3e édition, KPMG, septembre 2016). De plus l’ancien argument de défaut d’offre ne tient plus, et une grande partie des titres sont disponibles : 80 % des nouveautés, 70 % du fonds récent et 50 % pour le fonds ancien. Pour en revenir au manga, comme toute bande dessinée étrangère, on se heurte aux accords des ayants-droits : pas de One-Punch Man ou de My Hero Academia en numérique en 2016 par exemple.

De la même façon, les ventes demeurent au tome ou au chapitre et toujours pas d’abonnement illimité en vue comme cela a fini par être le cas dans le domaine digital, pour la musique puis pour le cinéma et les séries. Il est très (mais vraiment très !) difficile d’imaginer des éditeurs japonais acceptant le mélange des licences et des maisons d’éditions au sein d’une offre commune à la Netflix. Il faut dire que les maigres recettes du secteur ne les y incitent pas.

Une partie du catalogue manga d'Izneo

Une partie du catalogue manga d’Izneo

Izneo par exemple, le leader et le plus ancien, a déclaré un chiffre d’affaires de seulement 1.15 million d’euros en 2015 avec un catalogue de 15 000 titres dont 3 000 mangas. Néanmoins, les choses continuent d’avancer et Gilles Ratier, toujours dans son Bilan 2016 de l’ACBD, évoque une TVA enfin harmonisée sur le livre papier et numérique et des éditeurs qui s’apprêtent à lancer des propositions commerciales couplées papier et numérique pour 2017.

Une affaire à suivre, donc…

 

Production manga : où est l’équilibre ?

En 2016, 384 éditeurs ont publié des bandes dessinées, mais seuls 29 d’entre-eux ont publiés du manga ou assimilés. Pour autant les 1 575 sorties ne sont pas reparties chez eux de manière égale, et de très loin :  ils sont par exemple une petite quinzaine à en sortir moins de 10 en 2016 comme Fei, Ankama, IMHO, Isan Manga ou le Lézard noir et les 15 autres éditeurs de mangas publient environ 95 % des nouveautés de l’année. Mais là encore, parmi ce top 15, les disparités sont énormes et l’on va de 25 titres pour les uns…à 205 pour les autres ! Regardons ça dans le détail.

 

Part de publication manga 2016 - Chiffres Gilles Ratier, Bilan ACBD 2016

Part de publication manga 2016 – Chiffres Gilles Ratier, Bilan ACBD 2016

Si on prend d’abord les éditeurs séparément, c’est-à-dire sans les regrouper entre maisons-mère identiques, les éditions Pika sont le plus gros pourvoyeur de manga pour l’année 2016 avec 205 nouveautés et 20 rééditions contre 186 nouveautés et 37 rééditions l’an dernier. Cette production massive, avec 15 à 20 sorties par mois, n’est pas nouvelle. En 2009 alors qu’environ 1 460 mangas et assimilés sortaient sur l’année, les éditions Pika en publiaient déjà près de 175 et l’éditeur oscille depuis entre 150 et 200 sorties par an. Le rythme n’est pas près de ralentir, ce serait même tout le contraire : les éditions nobi nobi ! ont rejoint en 2016 le catalogue des éditions Pika, et l’ensemble a donc publié 228 nouveautés et 21 rééditions pour le dernier exercice. 

 pika-edition1

En seconde position on retrouve un autre ensemble d’éditeurs. Delcourt-Tonkam publie cette année 146 nouveautés et une réédition, contre 185 nouveautés et 3 rééditions l’an dernier. La fusion des deux noms sous un logo commun semble donc aller de pair avec une rationalisation du nombre de sorties : leur production commune recule d’une centaine d’exemplaires si on la compare au début des années 2010. Juste à coté du duo, il ne faut pas oublier les éditions Soleil Manga qui appartiennent eux aussi au groupe Delcourt et qui ont publié 98 nouveautés et une réédition en 2016, restant autour de la centaine de sorties comme à leur habitude. Si on réfléchit en terme d’entité globale, l’ensemble Delcourt est donc au coude à coude avec l’ensemble Pika – nobi nobi à 246 publications, voir même devant avec 244 nouveautés contre 228 pour Pika. En terme de ventes c’est une toute autre histoire, comme nous le verrons dans la partie vente – à venir fin mars – de notre dossier.

 Delcourt

Le 3e et dernier « gros producteur » sont les éditions Kana : 182 sorties avec 178 nouveautés, 3 rééditions et un recueil d’illustrations pour l’année 2016, ce qui a de quoi surprendre car l’éditeur de manga des éditions Media Participations était plutôt sur une pente descendante depuis 2012 en terme de production, proposant 162 sorties l’an dernier par exemple. Mais l’année 2016 est peut-être à considérer à part, car elle signe les 20 ans des éditions Kana et il est assez fréquent de voir le nombre de sorties augmenter pour de tels anniversaires. À noter qu’au sein de Media Participations, les éditions Kana sont aux cotés de l’éditeur Urban China, même si la production de ce dernier pèse peu :  on obtient un total de 196 sorties, donc 192 nouveautés, au total.

Kana-Logo

Ces trois grandes entités appartiennent à des sociétés qui semblent opter pour des offres les plus globales possibles : 42% de la production de nouveautés asiatiques de 2016 vient de chez eux, par le biais de labels, de collections ou tout simplement d’éditeurs distincts. Il est difficile de savoir la marge de manœuvre du seul directeur éditorial, au sein de chaque ensemble, sur le nombre de licences qu’il veut – ou qu’il doit c’est toute la question – acquérir chaque année, même si chacun revendique avec raison sa liberté éditoriale et un poids important des séries acquises les années précédentes qu’il faut bien continuer de publier.

Même si ces contraintes pèsent aussi, peut-être, sur les deux éditeurs suivants, leur production est en tout cas bien moindre. Kazé Manga a été pendant longtemps montré du doigt pour sa production massive et frôlait la barre des 200 nouveautés en 2012. Mais il semble que l’éditeur de Viz Media ait changé son fusil d’épaule. En 2016 Kazé Manga publiait 121 nouveautés, 23 rééditions et il était accompagné par les éditions Asuka qui cumulaient 8 sorties, soit un total de 129 nouveautés et 152 sorties. Une évolution à doser sur le long terme.

Kazé Manga

Glénat Manga, numéro 1 du marché en terme de ventes, n’est ici que le 5e pourvoyeur de manga en France. Sa production est d’ailleurs stable en 2016 : 120 nouveautés contre 123 en 2015, 13 rééditions et 10 recueils contre 9 et 8 l’année précédente. À noter que cette stabilité remonte même à plus loin car Glénat Manga tourne autour des 130 publications depuis des années. On peut sans doute y voir un lien avec la présence constante de blockbusters au sein de son catalogue, qui lui offre ce luxe de ne pas démultiplier son offre outre-mesure pour maintenir ses ventes globales.

Glenat_Manga

C’est d’ailleurs la question que pourrait se poser pour deux autres éditeurs qui, eux, viennent d’acquérir les blockbusters de demain : One-Punch Man chez Kurokawa et My Hero Academia chez Ki-oon ont en effet débuté leur histoire française en 2016. Les ventes de ces séries seront discutées dans la partie correspondante du dossier, mais pour ce qui est de la production les deux éditeurs n’ont pas encore modifié leur politique : les éditions Ki-oon restent autour de la centaine de publication (103 nouveautés, 3 rééditions) tandis que les éditions Kurokawa tournent autour des 90 sorties (86 nouveautés, une réédition et un recueil d’illustration).

Quand à modifier l’offre dans les années à venir, Ahmed Agne, directeur éditorial des éditions Ki-oon s’explique sur les opportunités offertes par l’arrivée de ce genre de titre : « Un blockbuster comme My Hero Academia, qui nous donne de la visibilité sur plusieurs années, est une bénédiction pour un éditeur comme le nôtre. Le nombre de titres comme Wolsfmund ou Les fleurs du mal que tu peux sortir dans une année est forcément limité, parce que tu as une responsabilité de chef d’entreprise par rapport à tes employés et aux gens avec qui tu travailles. Un blockbuster te permet de prendre ce genre de pari en étant plus détendu… Pas détendu dans le sens de ne plus les défendre et de se moquer qu’ils se vendent ou pas – on fera toujours les efforts qu’il faut pour ces titres là – mais détendu car l’avenir de ta société ne dépend pas de la réussite ou de l’échec de cette œuvre.

[…] Parmi les titres choisis je pourrais prendre plus de risque. Pour ce qui est du nombre de titres pour l’instant nous restons autour de 110 par an. Mais prendre plus de risques c’est aussi, pour des titres plus atypiques, mettre plus de budget sur la table pour les présenter le mieux possible, leur donner plus de chance de réussir. Ce n’est pas qu’une question de sortir cinq fois plus de titres risqués c’est plutôt choisir de les sortir mieux, de s’engager davantage dessus lorsqu’ils seront publiés. Par exemple, typiquement, en lançant la collection Kizuna, on va pouvoir proposer un titre comme Hanada le garnement, qui est un titre que j’adore mais qui n’est pas ultra facile à vendre, qui bénéficiera du buzz autour du lancement de la collection, alors qu’il aurait été encore plus difficile à vendre en simple seinen ou shônen. C’est aussi ça que ça permet de faire, on peut faire des investissements de cet ordre là. »

 

Nouveau_logo_Ki-oon.svg

Entre ces deux éditeurs, les éditions Panini proposent 94 sorties à ses lecteurs en 2016, mais avec seulement 63 nouveautés et un tiers de rééditions. Ce ratio n’est d’ailleurs pas nouveau (55 nouveautés pour 36 rééditions en 2015) et montre que l’éditeur, qui proposait une centaine de nouveautés au début des années 2010, capitalise surtout son fonds de catalogue et s’intéresse au marché français d’un point de vue assez comptable.

Viennent ensuite deux éditeurs relativement récents qui prennent de l’ampleur, encore que qualifier Akata d’éditeur récent n’est qu’en partie vrai : l’éditeur a longtemps été associé à Delcourt, de 2001 à 2013, avant de « négocier avec Guy Delcourt notre départ du groupe pour retrouver notre indépendance » comme il l’explique lui-même sur son site web. L’Akata indépendant a donc démarré une nouvelle aventure depuis 2014 et ne cesse de développer son offre : en 2016 il a publié 60 nouveautés et 3 rééditions contre 47 nouveautés en 2015. Sans expérience préalable, si ce n’est tout de même celle de libraires, les éditions Komikku suivent eux aussi le chemin d’une croissance de l’offre, avec 70 nouveautés cette année contre 57 l’an passé. On tient là deux équipes éditoriales assez réduites qui devront sans doute s’étoffer avant de pouvoir gérer plus de sorties, mais rien ne nous dit à l’heure actuelle jusqu’où elles souhaitent aller en terme de rythme de production.

  Akata 

Dans les faits on voit cependant que, depuis une dizaine d’années, lorsque des éditeurs (comme Kazé ou Delcourt-Tonkam cette année) réduise leur quantité de sorties, une sorte de contre-balance s’établit et que d’autres prennent la place qui se libère. D’autant que très peu de nouveaux éditeurs sont venus s’ajouter aux éditeurs existants, autrement que pour quelques sorties annuelles. C’est finalement le secteur des titres chinois ou coréens qui connait le plus d’arrivée dans le premier cas ou de renoncement dans le second, comme ce fut le cas pour Clair de Lune en 2015. La stabilité semble donc de mise pour les étals des libraires pour les années à venir. 

Parmi les autres éditeurs que nous n’avons pas encore cités, on constate une offre stable ou à la baisse : le groupe Euphor propose 62 nouveautés, 43 pour Taïfu et 19 pour Ototo, l’éditeur prônant la diversité de l’offre depuis 2014 (retour en force du shônen et du seinen, arrivée du light novel avec Ofelbe),  après que les éditions Taïfu atteignent un pic avec petite centaine de nouveautés à eux seuls en 2012.

Taifu Ototo Ofelbe

Les éditions Boys Love IDP oscillent autour de la cinquantaine de sorties de même que les éditions Doki-Doki, qui clament depuis des années que la quantité n’a jamais été sa priorité. Arnaud Plumeri, son directeur éditorial, explique d’ailleurs sa façon de voir son statut de petit éditeur : « J’ai récemment fait toute une étude sur le sujet, pour présenter Doki-Doki à notre nouvelle équipe commerciale. Comme je le disais plus haut, nous publions moins que la moyenne des plus gros éditeurs. Plus tu montes dans ce tableau, et surtout si tu arrives aux 4e – 5e premières places, moins il y a de mystères : tu dois forcément publier davantage. Il y a une certaine corrélation entre le nombre de tomes publiés et ta place dans le classement… À quelques exceptions près bien sûr, comme My Hero Academia ou One-Punch Man qui donnent un gros coup de boost à Ki-oon ou Kurokawa.

Mais pour nous aussi, c’est significatif : nous sommes 12e au classement Gfk, alors que nous étions 10e il y a quelques années, et pourtant nos ventes ont progressé par rapport à l’année précédente. Akata et Komikku sont passés devant nous au tableau Gfk, car ils publient dix à quinze titres de plus par an. Si nous publiions davantage, je pense que nous pourrions repasser devant.

Mais j’ai tendance à dire que l’on peut interpréter ces classements de plein de façons différentes et que ce n’est pas le plus important. Ce qui m’intéresse c’est plus de savoir si Doki-Doki réalise des mangas qui plaisent et savoir si ça rapporte plus d’argent à Bamboo que ça lui en coûte. Les réponses sont oui dans les deux cas, et c’est l’essentiel. »

DOKI-DOKI

Enfin les éditions Black Box se placent plus autour de la quarantaine de titres en ce qui les concerne. Finalement la surprise pourrait venir de Sakka-Casterman, un label manga adossé à un solide spécialiste de l’édition et de la bande dessinée qui veut installer son offre sur la durée sans que l’on sache encore quel est le seuil de production qu’il cherche à atteindre : 20 publications en 2015, 29 l’an passé dont 25 nouveautés.

casterman-sakka

Voilà vous en savez désormais davantage sur les mangas sortis cette année en France, sur la physionomie de l’offre dans l’hexagone et des ventes sur le marché japonais à travers cette première partie de notre dossier 2016. Mais qu’en est-il des ventes, justement, des succès et des déceptions de l’année 2016 pour la France ? Quel regard les éditeurs mais aussi les libraires portent sur le marché du manga pour l’année écoulée et celle qui arrive ? Que penser au final de cette seconde année d’embellie ?

Pour en savoir plus, nous vous donnons donc dans la seconde partie de notre dossier, des ventes aux éditeurs !

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Dossier Bilan Manga 2016

* Bilan Manga 2016 : les temps changent ?

* Ventes au Japon : dans le creux de la vague ?

* Edition : thématiques & nouveautés

* Publication : comment s’organise le marché français ?

* Ventes en France :une année dynamique !

* Libraires : un bilan aux premières loges !

* Editeurs : les équilibres de marché

Retrouvez les bilans des années 2010, 2011, 2012, 20132014 et 2015 du marché français du manga. En bonus vous pouvez aussi découvrir l’analyse des ventes de manga au Japon chez Paoru.fr ainsi que, dans les semaines à venir, toutes les interviews éditeurs citées ici publiées dans leur intégralité. Tous les chiffres présentés ici sont des estimations et donc, comme toujours, ils sont à prendre avec du recul et à titre de comparaison entre les différentes années ou les différents secteurs de marché… surtout pas comme des valeurs ou vérités absolues.

Sources : Gilles Ratier et l’ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée), Gfk Retail and Technology, éditeurs & libraires, Manga News, Manga Mag, Paoru.fr, Oricon, My animelist, Huffingtonpost. 

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Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

9 réponses

  1. Maneki dit :

    Dossier toujours aussi complet et intéressant, c’est un vrai plaisir à lire ! Connaître l’état du marché mangas, tant japonais que français est vraiment sympa, et vous réussissez très bien à donner une vision globale de l’ensemble. Vos analyses sont pertinentes de surcroit 😉 En espérant que vous pourrez continuer comme ça encore longtemps !
    Merci beaucoup pour votre travail, et hâte de voir la suite !

    • Paul OZOUF dit :

      Bonjour Maneki,

      Merci de nous avoir lu et ravi que ça vous plaise, on aime ce rendez-vous avec le marché et on ne s’en lasse pas. C’est cool que les gens apprécient aussi ^^

      RDV dans une semaine environ pour la suite !

  2. Bizdou dit :

    Hâte d’avoir la seconde partie de votre rapport hyper intéressant.

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