[Bilan Manga 2016] Editeurs : les équilibres de marché

Dans notre bilan 2015 nous terminions notre dossier par les perspectives qu’offrait l’arrivée de nouvelles licences chez de nouveaux éditeurs. Il est donc temps de jeter un œil aux nouveaux équilibres qui se mettent doucement en place, de voir comment les éditeurs eux-mêmes ont perçu le marché du manga en France en 2016 et comment on peut imaginer ce qui nous attend en 2017 et après. En route pour cette dernière partie !
Part de marche ventes editeurs manga 2016 copie

Les 5 leaders du marché 

Si 2016 a été une année de forte progression (+10.4%) en volume de ventes et qu’elle a été bonne pour le manga dans son ensemble, tous les éditeurs n’ont pas été logés à la même enseigne et il faut jeter un œil à plusieurs critères à la fois pour évaluer globalement leur réussite : comment se sont comportées les nouveautés, combien de publications il y a eu, comment s’est vendu le fond du catalogue et est-ce que l’éditeur peut s’appuyer dessus en attendant des jours – et des licences – meilleures… On pourrait aussi ajouter le chiffre d’affaire mais c’est encore un tout autre sujet (prix, coût, rentabilité, bénéfice, etc…) que nous n’aborderons pas ici.

Tokyo Ghoul : re tome 1Quoi qu’il en soit, en 2016, Glénat reste le leader du marché du manga en volume, comme c’est le cas depuis 2011. L’éditeur vend un peu plus de mangas que l’an dernier (+0.6%) mais ne progresse pas autant que le marché, et sa part recule donc légèrement, de 2%. Avec One Piece en baisse et un nombre de sorties stables, cette augmentation des ventes est donc plutôt positive : l’éditeur peut se féliciter du bon lancement de Tokyo Ghoul : Re, d’une bonne forme du nouveau Gunnm Mars Chronicle et de sa réédition, et des bonnes surprises qu’ont été Les Enfants de la Baleine ou de la bonne tenue de la licence Dragon Ball : la série phare est en recul mais la parution de Dragon Ball SD et de quelques animes comics a permis une belle dynamique en 2016… Tout est donc prêt pour accueillir Dragon Ball Super cette année ! Enfin, on peut citer les bonnes formes de deux séries situées dans le top 20 des ventes : Berserk fait un peu mieux qu’en 2015, sans nouveau tome mais avec une adaptation anime, et Ajin se vend aux alentours de 100 000 exemplaires. Selon Satoko INABA, le recrutement sur Ajin a même doublé en 2016.

Toutes les nouveautés 2016 de l’éditeur n’ont pas fait carton plein, comme L’ère des cristaux, le Voleur d’estampes ou Masked Noise. Néanmoins toutes les séries ne sont pas comparables et certaines ont besoin de temps pour s’installer, comme l’explique d’ailleurs la directrice éditoriale de Glénat Manga lorsqu’on lui demande d’expliquer le succès des Enfants de Baleine vis à vis de la déception en terme de ventes de L’ère des cristaux : « Les Enfants de la baleine a connu un très bon accueil, surprenant quand on sait que le titre était quasiment méconnu au Japon lors de son lancement. Les lecteurs français ont tout de suite été charmés par sa belle couverture puis captivés par son univers qui rappelle Miyazaki. Nous avons également bénéficié d’un très grand soutien de la part de l’éditeur et de l’auteur, indispensables pour bien développer la communication.

L’Ère des cristaux plaît à un public de connaisseurs et d’esthètes, mais il est peut-être un peu trop expérimental pour être ajouté dans la liste des courses à côté de One Piece et Ajin… Il en est de même pour un titre comme Le Voleur d’estampes, ce sont des œuvres novatrices auxquelles il faut accorder un peu de temps pour qu’elles soient reconnues à leur juste valeur, et nous ne regrettons absolument pas d’avoir fait le choix d’éditer ces titres. »

PikaGraphic-FossilesDeReves.inddEn attendant, donc, de voir ce que donnera 2017 pour Glénat Manga on peut passer aux éditions Pika. Avec 18.7% de parts de marché en volume, l’éditeur est donc bien en repli en 2016, de 1.5% en volume de vente, après une bonne année 2015. C’est d’ailleurs suite à cette précédente progression que l’éditeur explique, par la voix de sa Directrice Générale Virginie Daudin Clavaud, que les éditions Pika ont voulu prendre le temps de mettre en place des projets en 2016 : « Pour Pika, 2016 est une année de stabilisation et de lancement de projet, que nous allons développer en 2017. Nous avons stabilisé notre position sur le marché par rapport à l’année 2015 car, entre 2014 et 2015, nous avions beaucoup progressé en terme d’activité et de chiffre d’affaires, grâce notamment au développement de l’Attaque des Titans. Bien évidemment l’Attaque des Titans, arrivant à un nombre de volume plus avancé, voit ses ventes se stabiliser en 2016 mais si on regarde l’évolution de notre activité sur deux ans, de 2014 à 2016, c’est une progression dont on peut tout à fait se satisfaire.

En 2016 nous nous sommes donc posés, nous avons réfléchi à ce que nous pouvions faire, à comment innover. Vous parliez par exemple de Pika Graphic, on peut y ajouter Pika Roman, qui est une activité complémentaire sur laquelle nous nous sommes lancés en parallèle, et sur laquelle nous voulions aussi aller. Avec nobi nobi ! Cela fait donc 3 labels que nous souhaitons faire monter en puissance en 2017 après en avoir semé les graines l’année dernière.

Si je prend l’exemple de Pika Graphic : nous avions réalisé une entrée en matière un peu atypique en couleur et signé par Golo Zhao, un auteur chinois, qui représente la vocation de Pika Graphic, tournée vers l’Asie. En 2017, le label prend maintenant toute son ampleur avec l’arrivée de mangaka japonais comme Satoshi KON et Minetaro MOCHIZUKI. »

Autre projet et autre objectif, la fusion avec nobi nobi ! qui soufflera sa première bougie ce 1er avril, la Directrice Générale explique également : « Nobi nobi ! était une jeune et petite maison d’édition qui était arrivée à un moment de sa vie où, pour grandir, elle avait besoin de s’appuyer sur une structure un peu plus importante, pour l’aider à se développer. À ce moment là, je cherchais également à développer le segment jeunesse de mon catalogue. J’ai trouvé que l’offre de nobi nobi ! était complémentaire à celle de Pika et j’ai été séduite par la qualité de leur catalogue et par la capacité de Pierre-Alain et d’Olivier à aller détecter les séries pour un jeune public.

C’est comme ça que l’association et le rachat se sont faits, dans l’envie aussi de développer une collection plus familiale, destinée à la jeunesse mais pas uniquement, tout en continuant de développer la partie album du catalogue, pour défendre et mettre en avant des grands noms des auteurs jeunesses. Tout ça nous permet ainsi d’aller chercher un public plus large, jeune et familial.»

Fairy_Tail_ZeroPlus spécifiquement, en terme de ventes, l’éditeur se dit satisfait de leur année sur leur saga Fairy Tail, notamment Fairy Tail Zero qui se vend autant qu’un tome de la série phare, mais constate aussi une bonne surprise sur Dreamland. Pour les 10 ans de la série, le recrutement de nouveaux lecteurs a doublé et les volumes 15 et 16 ont dépassé le cap des 20 000 lecteurs. L’éditeur évoque quelques déceptions ou demi-déceptions sur leurs lancements seinen avec Dreamworld Z, qui atteint le top 15 lancement mais qui aurait pu faire mieux d’après l’éditeur ou Dolly Kill Kill avec des ventes pas à la hauteur du potentiel estimé. Ces deux séries classables en survival manga corroborent en tout cas les conséquences de l’encombrement du genre. D’après les chiffres de Manga Mag, on peut enfin ajouter des débuts difficiles pour Signé le Vin, Stray Souls, Le journal de Kaneko ou le dernier Hiroaki SAMURA, Born to be on air, qui s’avère aussi difficile à vendre que les autres œuvres du même auteur publiées en 2016 par Casterman, son éditeur historique. On vous invite tout de même à les découvrir, elles et son auteur unique, ici.

Le 3e éditeur du marché, Kana, redresse la tête après quelques années à la baisse et progresse de 13% en volume de ventes, arrivant à 15.5% de part de marché. Il faut dire que les stars du catalogue répondent presque toutes à l’appel, quel que soit leur âge : la fin de Naruto et l’adaptation animée de Assassination Clasroom ont boosté les ventes, le buzz autour des adaptations de Death Note permet à la série de bien se porter, et il n’y a guère que Black Butler qui fait grise mine. Hors de la course au blockbuster en 2016 (voir notre bilan 2015), les lancements à succès de l’éditeur sont plus modestes mais avec de belles surprises ou des ventes au moins aussi satisfaisantes que celles nous avons déjà évoquées dans notre volet vente, en seinen et shôjo.

Ichiko Niko

Ichiko Niko

Le secteur du Kodomo reste un secteur difficile et l’éditeur peine à y placer ses titres comme A l’assaut du Roi ou Ichiko et Niko mais l’éditrice voit sur le long-terme, comme elle le disait en septembre dernier chez nos confrères de Manga-news : « On va faire effectivement différents tests, mais on sait que l’installation de ce segment en France risque d’être assez longue. Pour Ichiko et Niko, nous avons fait une campagne promotionnelle dans le magazine Les P’tites sorcières et avons eu des retours très positifs. »

L’éditeur tente aussi d’autres paris, comme SK8’RS ou NO GUNS LIFE en 2016 ou March Comes in like a Lion en 2017 qui peinent, pour les deux premiers, à se faire une place (même si, encore une fois, on vous les conseille, ici et). Avec l’arrivée de Fire Force en mai, les éditions Kana jouent donc gros mais, quelque soit le résultat, l’après Naruto sera forcément fait de hauts et de bas et il faudra attendre 2018 ou 2019 pour vraiment jauger la place sur le marché du futur Kana.

Cette place est en tout cas en concurrence avec les deux éditeurs suivants qui frôlent maintenant les 10% de parts de marché : Kurokawa avec un tiers de volumes vendus en plus (10.1% de part de marché) et une progression des ventes de 21.7% pour Ki-oon soit 9.5% de part de marché (selon les chiffres de l’institut GfK). Néanmoins il est important de préciser que ces progressions ne sont pas l’unique fait de leur nouveaux blockbusters, et que la progression de ces éditeurs vient aussi d’un travail plus global. Les éditions Kurokawa, 4e du marché, n’ont publié en 2016 que 86 nouveautés par exemple. Les éditions Ki-oon en ont publié une centaine et son directeur éditorial Ahmed Agne précise également qu’avant la sortie de My Hero Academia, il signait déjà une progression de 16% de leur volume de vente. Ces deux éditeurs sont plus récents que leurs concurrents, Ki-oon et Kurokawa fêtaient leur 10 ans il y a peu alors que Kana fêtait une décennie de plus par exemple, mais leur fond de catalogue possède plusieurs des séries à succès de la décennie écoulée.

Toujours est-il qu’au sein de ce top 5 les écarts se font de plus en plus serrés, et que la concurrence est accrue sérieusement, en particulier dans la recherche des futurs hits. Un constat que fait d’ailleurs Satoko INABA de Glénat Manga lorsqu’on évoque avec elle l’attribution de One-Punch Man, My Hero Academia ou Platinum End à des éditeurs non historiques : « J’ai l’impression que ces décisions sont à l’origine d’une course aux supposés blockbusters chez tous les éditeurs. Il s’agit de faire des paris sur des concepts, des noms d’auteurs, sans que nous puissions prendre le temps de découvrir une œuvre et de réfléchir posément à la meilleure manière de la proposer en France. Certains titres pourraient réellement souffrir de cette foire d’empoigne et manquer d’un soutien efficace pour être lancés en France. »

On peut supposer que, sur le plan des futurs hits, tous n’iront pas forcément dans les mêmes mains qu’en 2016, comme le laisse présager Fire Force chez Kana par exemple, alors qu’Atsushi Ohkubo s’est fait connaître aux éditions Kurokawa avec Soul Eater, ou l’arrivée chez Pika de To Your Eternity, le nouveau titre de Yoshitoki OIMA, la mangaka de A Silent Voice, meilleur lancement 2015 chez Ki-oon. Pour autant, et même si tout ceci n’en est qu’au début, on peut désormais dire que ce sont cinq éditeurs qui font désormais le plus gros des ventes du marché et non plus trois, et qu’ils sont assez loin devant les autres. À eux cinq, en 2016, ils représentent 75 % des ventes de manga en France.

Et les autres ?

Comme nous vous le disions dans notre volet publication, 29 éditeurs différents publiaient mangas et bd asiatiques en 2016. Si nous ne développerons pas les ventes de tous, on peut tout de même s’arrêter sur les plus connus et ceux à l’actualité la plus chargée sur l’année écoulée.

Troisième détenteur d’un blockbuster en 2016 : Kazé Manga a lui aussi passé une bonne année 2016 avec un volume de vente qui progresse de près de 25% et, si on l’associe aux éditions Asuka, on obtient un duo qui se rapproche des 7% de parts de marché. Comme on a pu le voir dans le top 15 des lancements, l’éditeur place trois de ses nouveautés et, avec sa primeur sur les titres Shueisha, il est possible qu’il tente de renouveler l’exploit à plusieurs reprises dans les années qui vont suivre. C’est en tout cas un outsider de poids qui commence à trouver ses marques après quelques années difficiles et de nombreux changements d’éditeurs après le rachat par Viz Media, il y a bientôt 7 ans ! C’est maintenant à Pierre Valls, fondateur des éditions Pika et éditeur pendant un an chez Delcourt-Tonkam, de nous montrer de quoi ce challenger est capable.

Dead TubeAssez loin derrière en termes de ventes alors qu’il publie autant de sorties que les leaders du marché, vient le duo Delcourt-Tonkam qui tourne autour des 4% de part de marché et un volume de ventes globalement stable, avec un recul de 2%. La fusion des deux labels ne s’est pas faite sans mal en terme d’identité éditoriale et les lancements 2016 n’ont pas encore fait ressortir de nouvelles figures auxquels le public pourrait s’identifier, même si Food Wars et la saga Jojo continuent se se vendre entre 60 et 80 000 exemplaires chacun, tous tomes confondus en 2016. En terme de lancement, on citera tout de même 8 000 exemplaires écoulés pour Dead Tube. Au 4% de Delcourt -Tonkam on pourrait additionner les 3 % de part de marché des éditions Soleil Manga, portant le groupe Delcourt légèrement au-dessus de Kazé Manga (pour le double de nouveautés néanmoins !). Soleil Manga continue en tout cas de progresser et de se rapprocher de son label voisin avec, en 2016, un lancement réussi pour Teach me Love et un joli score pour He is a Beast qui dépasse les 50 000 exemplaires sur 10 volumes.

Pour terminer le top 10 on citera également Panini Manga qui reste un mystère éditorial et qui continue de perdre des parts de marché et passe désormais sous la barre des 2% avec une baisse des ventes de 4.4% et deux lancements Shuriken & Pleats  et Ano Hana dont les premiers tomes se sont vendus autour de 3-4000 exemplaires. Il n’en faudra plus beaucoup pour que ses nouveaux concurrents le dépassent, et l’ensemble Taifu-Ototo, si on les associe, n’en sont pas loin avec environ 1.5% de part de marché, et une progression des ventes sur les deux labels. Ototo (1% de part de marché) voit ses ventes progresser de 15% grâce à sa licence Sword Art Online qui s’est bien installée depuis deux ans sur le marché français (il s’en vend autant que de Jojo par exemple) tandis que les éditions Taifu sont relativement stables et voient dans Citrus leur meilleure vente de l’année autour des 4 000 exemplaires en librairie (et sans doute bien plus en réalité vu la capacité de l’éditeur à vendre ses titres sur les salons !). Si, comme dans de nombreux classements, on sépare Taifu et Ototo, la dixième place revient alors à l’éditeur Komikku, qui réalise une année 2016 plutôt satisfaisante : en augmentant sa production de 22% son volume de vente s’accroît, lui, de presque 31% à 1.3 % de part de marché, grâce aux deux réussites du catalogue qui sont des lancements 2015 : Arte et The Ancient Magus Bride.

Dedale 1 - Doki DokiSuivant sur la liste des éditeurs autour des 1% de part de marché, on retrouve Akata qui vend presque autant de mangas que Komikku, à quelques milliers d’exemplaires près avec moins de sorties (60 nouveautés pour rappel) et qui doit sa bonne forme à Orange, qui n’a pas été épaulé par Ugly Princess pour le moment (environ 4000 exemplaires écoulés pour le tome 1), alors que l’éditeur annonçait la série comme étant le 4e manga Shueisha à ne pas rater cette année et qu’il s’agissait du nouveau titre de Natsumi AIDA (Switch Girl). Au chapitre des éditeurs en progression on citera enfin les éditions Doki-Doki qui font elles aussi un +30% de leur volume de vente, une fin marquante pour Sun-Ken Rock et des lancements satisfaisants pour Dédale et The Rising of the Shield Hero.

Le top 20 des éditeurs se finit ensuite avec les éditions Casterman (part de marché stable, +5% du volume de vente), nobi nobi ! (ventes et part stables) que l’on pourra regrouper avec les éditions Pika l’an prochain, Le lézard Noir qui a brillé grâce à Chiisakobé, tout comme IMHO continue d’exister à travers Inio ASANO et Satoshi KON, ou enfin d‘Isan Manga, l’un des rares éditeurs à se focaliser sur un domaine particulier du marché du manga, les œuvres patrimoniales, là où une majorité d’éditeurs multiplie les genres ou les collections. Tout comme beaucoup d’autres petits éditeurs que nous avons cités (ou pas) ici, Isan Manga fait donc partie des catalogues à suivre, d’autant que son directeur éditorial Karim Talbi annonce une année 2017 des plus riches… On regardera ça de près !

En conclusion : vers de nouveaux sommets ?

Alors que le marché du manga 2017 semble pour le moment faire aussi bien qu’en 2016 (+0.1% pour le mois de janvier mais sans le lancement d’un One-Punch Man, c’est bon signe !), on peut confirmer que le rebond des ventes en 2015 n’était pas un événement isolé et qu’une nouvelle dynamique se met en place. Même si la remontée ne se fera probablement pas en ligne droite, le marché français ressort quelque peu différent des années de vaches maigres, et ce à tous les niveaux de la chaîne du manga : les lecteurs ont évolué, les libraires ont affiné leur façon de travailler, l’envergure de plusieurs éditeurs n’est plus la même…

Tout ceci permettra-t-il au marché du manga de battre des nouveaux records ? Tout est possible, et après tout, la barre des 15 millions d’exemplaires vendus en un an ne se situe « que » 10% au dessus du niveau actuel ! 

Pour finir ce bilan 2016, nous vous proposons de faire un tour final de la question en vidéo, avec la conférence sur le marché du manga donnée le 17 mars dernier à la Maison de la Culture du Japon à Paris, dans le cadre du tremplin Ki-oon, et filmée par nos confrères de Manga.TV. Rendez-vous l’année prochaine pour un prochain bilan et, en attendant, nous attendons vos réactions et impressions dans les commentaires ci-dessous !


Dossier Bilan Manga 2016

* Bilan Manga 2016 : les temps changent ?

* Ventes au Japon : dans le creux de la vague ?

* Edition : thématiques & nouveautés

* Publication : comment s’organise le marché français ?

* Ventes en France :une année dynamique !

* Libraires : un bilan aux premières loges !

* Editeurs : les équilibres de marché

Retrouvez les bilans des années 2010, 2011, 2012, 20132014 et 2015 du marché français du manga. En bonus vous pouvez aussi découvrir l’analyse des ventes de manga au Japon chez Paoru.fr ainsi que, dans les semaines à venir, toutes les interviews éditeurs citées ici publiées dans leur intégralité. Tous les chiffres présentés ici sont des estimations et donc, comme toujours, ils sont à prendre avec du recul et à titre de comparaison entre les différentes années ou les différents secteurs de marché… surtout pas comme des valeurs ou vérités absolues.

Sources : Gilles Ratier et l’ACBD (Association des critiques et journalistes de bande dessinée), Gfk Retail and Technology, éditeurs & libraires, Manga News, Manga Mag, Paoru.fr, Oricon, My animelist 

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Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

11 réponses

  1. Maneki dit :

    Un bilan vraiment très, très intéressant, à tous les niveaux, et très complet. C’est agréable de voir que vous vous renseignez sur tous les aspects et parties du manga !
    Et il est surtout agréable de voir que le marché se porte de mieux en mieux 🙂
    Encore merci beaucoup pour tous votre travail !

  2. Djio dit :

    Merci pour ce bilan très détaillé, je l’ai lu avec plaisir.
    Ca fait du bien de voir ce sujet complexe exploré avec un soin rare.
    Bravo !

    • Paul OZOUF dit :

      Bonjour,

      Paul OZOUF, rédacteur en chef et plume du dossier. Merci de nous avoir lu. Hey mais oui, c’est Djio, ça faisait une éternité depuis webotaku dis donc, la forme ? Ravi que ça t’ai plu en tout cas 😉

      • Djio dit :

        Ca va super ! Toujours créatif et passionné par le Japon. Je suis vraiment content de voir que tu as toujours la flamme et la plume ! Ce serait sympa de se revoir. Kwee ! 🙂

  3. Paul. dit :

    ou est ce chiffre d’affaires? vachement détaillé si il n’y a pas le point le plus important

    • Paul OZOUF dit :

      Bonjour Paul,

      Paul OZOUF, rédacteur de cet article il y 4 ans. Merci de nous avoir lu.

      Merci de préciser votre demande, votre commentaire est assez -« vachement » pour reprendre votre vocabulaire – flou.

      Enfin, le CA est loin d’être le plus important dans cet article, très très loin.

      Cordialement

  1. 27 mars 2017

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