Japan Expo 2017 : le bilan de la 18e édition

Dix-huit ans, forcément, c’est tout un symbole. Mais avoir 18 ans pour un salon comme Japan Expo c’est aussi un énorme défi, celui de rester cette institution incontournable et de maintenir son attractivité. Pour son 17e numéro, l’an dernier, le plus grand et le plus connu de tous les salons d’Europe sur le Japon et ses loisirs connaissait officiellement un tassement logique de sa fréquentation arrivant certainement à un palier dans sa popularité… dans ses prix aussi diront certains.

Qu’en est-il cette année ? Est-ce que les nombreux visiteurs hésitant en amont du festival se sont décidés à venir et si oui qu’ont-ils pu découvrir pour cette édition 2017 ? Quels stands méritaient le déplacement, quelles animations étaient les plus funs ? Quels spectacles ne fallait-il pas rater ? Quels artistes ou quels artisans était-il possible de rencontrer ? En bref : c’était comment Japan Expo cette année ?

Cinq membres de la team JDJ ont pu se rendre sur place et goûter au 18e impact en visitant les stands, testant les animations, assistant aux shows ou rencontrant les artistes et les artisans venus de l’archipel nippon. Voici, point par point, leur compte-rendu et leurs impressions à chaud !

Japan Expo 2017

Stands et animations : Japan Expo en mode visiteur !

En arrivant dans la fameuse allée centrale de Japan Expo on se plait comme chaque année à observer les stands des éditeurs, et plus précisément des éditeurs mangas, premiers exposants à tenter de nous en mettre plein les yeux. Beaucoup d’entre eux ont d’ailleurs renouvelé leur allure globale en proposant autre chose que de simples écrans géants ou de grandes toiles aux couleurs de leurs séries phares. En 2017, plusieurs stands mangas ont misé, plus que jamais, sur l’interactivité et les animations.

Ototo / Taifu / Ofelbe ont joué la carte du photocall avec 4 scènes différentes (Overlord, Bungo Stray Dogs, Re : Zero, etc.) pour permettre l’immersion de ses lecteurs le temps d’un selfie avec ses héros préférés et quelques cosplayeurs qui se retrouvaient alors dans leur élément. D’autres ont eu la même idée comme Kana qui mettait ainsi en avant son tout dernier shônen Grim Reaper, juste à côté du grand et visiblement immortel Naruto, tandis que les éditions Ki-oon mettaient à l’honneur Les mémoires de Vanitas, le nouveau manga de Jun Mochizuki qui était d’ailleurs présente pendant les 4 jours du salon, ou enfin Glénat qui mettait Dragon Ball à l’honneur.

Pour des photos sympathiques, l’autre alternative immersive était de vous retrouver projeté au cœur de l’action dans une vidéo augmentée, en live : chez Kazé Manga vous pouviez être en feu comme dans Fire Punch tandis que Kurokawa vous permettait de rentrer dans la peau du héros de Mob Psycho 100.

 

Et de l’autre côté ça tire de partout ! #plusultra #mha

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Enfin, si vous n’aviez pas envie de prendre la pose, il était aussi possible de s’amuser tout simplement en participant à de nombreuses animations. À ce jeu, c’est Ki-oon qui l’emporte via plusieurs animations My Hero Academia qui ne désemplissaient pas, que ce soit pour donner votre meilleur coup de poing #plusultra dans un punching ball ou pour tenter le canon Bakugo pour descendre les élèves de l’académie ! Animation toujours, on retiendra aussi celle dédiée à Fire Force qui vous proposait un parcours du combattant (avec des staffs survoltés !) ou les stands de tir de Pika édition pour détruire les virus des Brigades Immunitaires

 

Allez allez allleeeeeez ! #japanexpo2017 @editions_kana_officiel #fireforce

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Une bonne ambiance, des vendeurs sympas : en résumé, du côté des stands éditeurs manga, même si le nombre de mangakas était des plus restreints, les auteurs français de plus en plus nombreux comme Yami-Shin, SHONEN, Samantha Bailly et Miya ainsi qu’un vaste choix d’animation assez funs et des goodies par dizaines permettaient de bien s’amuser dans ce premier tiers du salon et de repartir avec des jolis souvenirs. Si ce genre d’animation n’est pas nouveau, il se déploie depuis 3 ou 4 ans et va désormais bien plus loin que le petit selfie rigolo qui fait office de photo souvenir. Tous ne font pas forcément cet effort et ne font pas vraiment évoluer leur espace que l’on retrouve à l’identique d’un salon à l’autre, et qui parait dès lors assez pauvre comparé aux autres. Mais les emplacements sont de plus en plus cher à louer pour les exposants chaque année, donc on retiendra surtout ceux qui ont cherché à se renouveler et on ne peut qu’applaudir cet investissement supplémentaire. D’autant qu’ils semblent avoir payé car les ruptures de stock et succès commerciaux ont fait de cette édition une réussite dans le secteur du manga.

Du côté du jeu vidéo, tout était au final centralisé au même endroit, juste avant le coin merchandising en tout genre. Les principaux à se disputer votre attention étaient les stands de Square Enix, Nintendo et Ubisoft. Ils étaient encadrés par de plus petits stands jeux vidéos amateurs. Nintendo quant à eux avaient exposé un Lapin crétin géant en rapport avec le nouveau jeu en partenariat avec Ubisoft et qui sort cet été : Mario + The Lapins Crétins Kingdom Battle tandis que les sessions de Just Dance faisaient toujours leur petit effet. Pendant que des associations comme MO5 proposait du rétrogaming, chaque éditeur mettait le paquet sur les tests en live et les tournois. Tout au long de la journée, en effet, plusieurs compétitions avaient lieu en parallèle des bêta-test. Le bruit y était par conséquent assez fort, au grand dam des stands d’initiation aux arts martiaux se situant juste derrière eux. Niveau disposition, ces derniers ont perdu au change contrairement à l’an passé, mais possédaient néanmoins un bel espace, l’occasion de tenter les initiations aux arts martiaux, avec des professeurs et élèves qui se sont avérés en fait très abordables derrière leurs tenues qui en imposent !

 

Ensuite l’espace culture était plutôt bien étalé et bien représenté ! Deux espaces entiers étaient dédiés à la culture japonaise : le coin Wabi Sabi et le coin Saiko! Japan, chacun avec ses particularités par ailleurs. Ainsi Wabi Sabi proposait des stands et autres représentations en lien avec la culture traditionnelle japonaise, ou ce qui prenait véritablement son essor de la tradition. Cela pouvait donner lieu à des moments mémorables comme la représentation d’une troupe de samouraï chanteurs et danseurs ! Et de l’autre, Saiko! Japan proposait plutôt des stands et autres activités axés sur la pop culture et le design. Deux coins différents qui se complétaient à merveille, accolé à la fameuse scène Sakura, où s’enchaînaient spectacles et défilés toute la journée.

Japan Expo 2017-calligraphie

Un espace entier était également dédié au cosplay au fond du salon. Plusieurs scènes pour s’y produire, mais pas seulement : des ateliers pour apprendre à faire son propre cosplay étaient présents. Et des cosplayeurs « professionnels » étaient là également pour échanger et dédicacer leurs photos. On notera d’ailleurs la mise en avant par Glénat du premier livre sur le sujet : l’Abécédaire du Cosplay, avec la charmante et loufoque Popette !

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Au niveau des espaces cosplay, un lieu entier permettant de discuter autour du cosplay, d’obtenir les dernières informations concernant le matériel à utiliser et les différentes prestations sur scène : qu’elles soient amateurs (pour le plaisir) ou professionnelle (avec le célèbre ECG ayant une fois encore lieu cette année). En somme, tous les cosplayeurs étaient au fond du salon, et peu d’entre eux se mélangeaient dans les autres allées avec les visiteurs. Il faut dire qu’avec certains costumes, c’était difficile !

Japan Expo_Cosplay-1

Cette année nous n’avons pas pas fait le tour des habituels stands de goodies/merchandising, où il faut bien trop fouiller pour trouver une bonne affaire dont on soit certain de l’authenticité (mieux valait se rabattre sur les stands officiels comme Good Smile Company). Par contre on déambulait avec plaisir dans le coin des amateurs/auteurs de fanzine, avec la découverte de gens très talentueux, et l’impression d’une zone plus grande que d’habitude. Le tour des stands de jeunes créateurs mode était également l’occasion de faire des emplettes d’objets originaux et faits main.

Enfin, et même si le fond de la convention semblait un peu vide, plusieurs espaces du salon semblaient respirer un peu mieux que d’habitude et il était assez facile d’y circuler et de vivre le salon de manière agréable, malgré la froideur de certains membres du staff, certains points de désorganisation habituels, et certains couloirs toujours aussi noir de monde, comme l’habituel passage entre les espaces manga / culture / jeu vidéo. En dehors de la gestion de l’espace domine aussi l’impression d’une fréquentation paraissant moins importante que les années précédentes… peut-être aussi parce que les sorties du festival étaient échelonnées dans l’après-midi, le public ne restant plus jusqu’à 18h. Quoi qu’il en soit, pour le visiteur, c’était donc à son bénéfice !

 

100 ans de Japanime : quid du fameux anniversaire ?

Cette année, l’animation était donc à l’honneur. Une scène y était dédiée afin de pouvoir assister à différentes conférences autour de l’anime. Plusieurs d’entre elles retraçaient notamment par décennies l’évolution de cet univers jusqu’à nos jours, en compagnie des invités qui ont marqué les 10 années en question. L’occasion de revenir sur ce qui a fait de cette industrie ce qu’elle est aujourd’hui, en terme de style de dessin mais aussi d’un point de vue plus économique. Pour les passionnés, cette scène Animé 100 était le rendez-vous à ne pas manquer sur le salon.

Masami Suda

D’autres conférences, plus courtes et plus discrètes, prenaient pour thème des aspects plus techniques de l’animation, comme celles dédiées au Sakuga ou encore à la traduction et à la localisation des dessins animés. Menés par d’excellents orateurs, ces interventions étaient très intéressantes, et contre toute attente très accessibles sans tomber dans la banalité. En parallèle de tout cela, chacun des invités a eu droit à sa conférence personnelle, d’un intérêt parfois inégal. L’intervention d’un Tachikoma, robot emblématique de Ghost in the Shell : Stand Alone Complex, télécommandé par un employé de l’entreprise Cerevo aura apporté une touche amusante à la conférence de Kenji KAMIYAMA et de Yoshiki SAKURAI, tandis que celle de Masami SUDA aura été l’occasion de confirmer que malgré son âge vénérable, son coup de crayon reste d’une rapidité et d’une précision redoutables. 

Cette focalisation sur la japanime aura été l’occasion pour Journal du Japon de rencontrer de grands professionnels de l’animation, comme messieurs KAMIYAMA, SAKURAI et SUDA déjà cités, mais aussi Kôji TAKEUCHI, avec qui nous avons pu aborder ce qui l’a poussé a vouloir former les jeunes animateurs, ainsi que Takuya WADA, accompagnée dans son déplacement par Lion MATSUDA, avec qui nous avons pu revenir sur ce qui l’a mené vers le maquillage et les effets spéciaux. Chacun d’entre eux a suivi un chemin différent, atypique, qui leur ont permis de voir leur domaine, l’animation, sous un jour différent. Mais ne nous étendons pas plus, puisque nous reviendrons très bientôt sur ces entretiens !

Concernant Yuri!!! on Ice la réalisatrice Sayo YAMAMOTO était présente, accompagnée de Mitsuro KUBO. Tout au long du salon, elles proposaient des séances de dédicaces souvent prises d’assaut, ainsi qu’une masterclass très vite remplie ! Pour le reste, une conférence avec un live drawing a eu lieu le samedi. La salle était comble, dû à l’engouement suscité par la série, les allées elles-mêmes étaient surchargées de fans ! En somme, pour les fans de l’anime, c’était un salon où ils pouvaient se faire plaisir.

Ensuite qui dit thématique phare 2017 dit aussi exposition, au milieu du salon. Voguant pas mal sur la nostalgie, elle était surtout consacrée aux animes de l’époque Dorothée, de Capitaine Flam à Sailor Moon puis de ceux qui ont suivi, comme Card Captor Sakura. Cette exposition de taille modeste était composée de salles thématiques regroupant des visuels et des figurines ainsi que quelques informations sur chaque série. Sympathique sans être inoubliable elle côtoyait également, dans un espace plus restreint, une chouette exposition dédiée à la saga Ghost In The Shell Stand Alone Complex

Enfin, on notera la présence des stands des éditeurs en la matière, Crunchyroll, Wakanim et Dybex même s’ils étaient finalement assez discrets et surtout là pour « exposer », comme leur nom l’indique, plutôt que jouer le rôle d’animateur ou d’espace d’échange entres leurs communautés. Dommage que Japan Expo n’ait pas participé à leur mise en avant pour cette thématique phare du festival… En effet, même si on fêtait les 100 ans de l’anime cette année le marché a quitté depuis longtemps sa période faste et continue sa mutation et les difficultés qui vont avec. Difficile de savoir à quoi l’animation japonaise, en France comme au Japon, ressemblera dans 100 ans !

 

 

Les shows 2017 : Wabi Sabi et ses mascottes mettent l’ambiance !

La scène Sakura, la scène musique – la scène Washoku aussi – et l’espace wabi sabi avec sa scène centrale : comme nous l’expliquions plus haut pour la partie visiteur, il y avait de quoi faire sur le plan culturel à Japan Expo, quoi qu’on en dise ! 

Cette année nous avons été plusieurs à trouver notre bonheur dans les petits stands japonais, ceux des zones Saiko! Japan et Wabi Sabi, ainsi que parmi les spectacles proposés scène Sakura (calligraphie, chant, danse, défilé de mode…). L’espace Wabi Sabi, reconnaissable de loin, et joliment décoré cette année, est devenu un des classiques de Japan Expo et, comme avec d’autres habitués de longue date, il a aussi su évoluer dans le bon sens. Autrefois simple défilé de stands proposant des articles hors de prix où les artisans ne parlaient pas un mot de français ou d’anglais, l’espace Wabi Sabi était doté cette année de nombreux interprètes assez disponibles et pour certains d’écriteaux en français pour nous en dire plus sur leur activité.

 

Les mascottes de Seto vous saluent ! #japanexpo2017 @japanexpo_fr

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Artisanat oblige, de nombreux objets restaient à des prix prohibitifs et pas du tout en ligne avec le budget du public de Japan Expo, mais certains font des efforts. On retient notamment le stand de la ville de Kito venu nous présenter son Yuzu (cf notre partie Bonus) ou encore des Kokkeshi à des prix abordables pour des prix de Salon. Les calligraphes présents pouvaient aussi vous écrire votre nom pour quelques euros et, enfin, il y avait là aussi de quoi faire quelques photos souvenirs grâce aux fameuses mascottes ! De la scène centrale où elles se présentaient dans des danses aussi folkloriques qu’hilarantes, elles se baladaient régulièrement dans les allées tout en ne demandant qu’à s’amuser avec le public. Etant donné la chaleur ambiante, on ne peut qu’applaudir les gens qui devaient littéralement fondre sous ces costumes, mais qui poursuivait leur déambulations avec un professionnalisme à toute épreuve… Et avec beaucoup d’humour et de talent lorsqu’ils devaient se rendre sur scène :

 

La danse du Yuzu ! 😉 #wabisabi #japanexpo2017

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Complément de Wabi Sabi qui se focalisait sur la culture, la tradition et l’artisanat, Saiko! Japan se concentrait lui sur la pop culture nippone avec Pixiv, Neon Genesis Evangelion, Hatsune Miku, Monchichi (connu sous le nom de Kiki chez nous), ainsi que quelques rencontres à faire avec les acteurs de la pièce de théâtre de Yowamushi Pedal (on les a rencontrés d’ailleurs pour une interview à la cool, on vous en reparle) ou plusieurs groupes d’idols (ce qui est moins notre tasse de thé sur JDJ, mais ils en faut pour tout le monde !).

Photos Saiko

Pour les amoureux du Japon, c’est donc vraiment une belle manière de découvrir différents aspects de cette culture, avec des ambassadeurs et artistes passionnés, vraiment désireux de discuter et partager avec les français.

Bonus : les coups de cœur de l’équipe JDJ

Charlène : Pour moi, ce fut deux choses au final. La première, ma rencontre avec SHONEN, l’auteur de Outlaw Players en parution chez Ki-oon. Un auteur français au coup de crayon incroyable, à l’imagination vraiment débordante et surtout à l’humilité étonnante. J’ai adoré échanger avec lui, c’était un moment exceptionnel. La deuxième, c’est la dédicace de Yuri!!! on Ice qu’une amie m’a eu âprement. Ce fut la cerise sur gâteau et ce qui a clôturé agréablement cette Japan Expo !

Audrey : Mon moment marquant cette année, ça aura été les petits concerts de MisaChi et d’.ekotumi. (que j’ai eu la chance d’interviewer), car étant chanteuse moi-même (mais seulement amatrice !), j’ai été vraiment émue par leur énergie déployée sur scène. Tout comme Paul, je relèverai également la rencontre des deux japonaises promouvant le yuzu de Kito, ainsi que celle avec les étudiants de l’université de Kyoto d’ailleurs. Finalement je crois qu’à chaque fois, mes meilleurs souvenirs de Japan Expo, ce sont ces rencontres avec des gens passionnés et passionnants, lors de découvertes imprévues à la base !

Pape : De mon côté, la chose la plus marquante de ce 18e Impact, fut sans le moindre doute la magnifique et hypnotisante performance de la troupe KIRIE, nous contant la légende japonaise Kagome Kagome. Tout y était, que ça soit au niveau du visuel ou de l’auditif. Mention spéciale à TAKAHASHI Gaho qui m’a littéralement subjugué par sa maîtrise du koto, instrument traditionnel japonais à cordes. Ce fut également ma première accréditation sur le salon, et il faut dire que j’ai beaucoup apprécié ces 4 jours de frénésie. A l’année prochaine ! 

Jean-Baptiste : C’est sans doute ma rencontre avec Masami SUDA, avec lequel j’ai pu revenir sur les conditions de travail dans le monde de l’animation. Ayant été freelance pendant la plus grande partie de sa carrière, il a vu évoluer ce milieu professionnel avec un peu plus de recul que la plupart de ses confrères. Les autres invités que j’ai pu rencontrer (messieurs Kôji TAKEUCHI et Takuya WADA) ont eux aussi suivi des parcours atypiques, et discuter avec eux a également été très enrichissant. Enfin, il y a ce fabuleux hasard qui m’a fait tomber sur l’ouvrage de mes rêves, Persona : Derrière le masque, dédié à la saga éponyme, sur le stand de ThirD éditions !

Paul : ma rencontre avec une productrice de Yuzu dans l’espace Wabi Sabi. Dans cet espace fait d’artisans qui propose souvent des produits onéreux, découvrir une coopérative qui travaille le Yuzu dans un coin perdu du Japon et pouvoir se procurer ses produits à un prix très raisonnable pour un salon… C’était un vrai petit bout de Japon, accessible, ce que l’espace Wabi Sabi pouvait faire de mieux… avec l’arrivée des supers mascottes bien sûr !  

En conclusion ?

Sur un plan individuel de passionné, c’est encore Audrey qui en parle le mieux : « Japan Expo reste une bonne coupure dans l’année, l’occasion de se vider l’esprit et de vivre à un rythme différent avec les copains nos passions pour le Japon, car sur l’ensemble du festival il y a vraiment de quoi faire (même 4 jours ne suffisent pas à faire le tour de tout !), et franchement pour peu qu’on ait gardé son âme d’enfant et une bonne dose de bonne humeur, on ne peut pas s’ennuyer! 🙂« 

Ainsi, même si on n’attend toujours le nombre de visiteurs de cette édition 2017, dans un communiqué de presse d’autosatisfaction dont la SEFA a le secret, on peut relier la fréquentation à un faible nombre de tête d’affiches (comme Tite KUBO qui sera présent au prochain festival Magic, en contre-exemple). Néanmoins on ne peut que saluer les efforts des exposants présents qui sont ceux qui font finalement le mieux évoluer ce qu’est l’expérience Japan Expo, unique en son genre. 

Et vous quel a été votre moment marquant lors de Japan Expo 2017 ?

 

Pour revivre l’événement, jetez un œil à notre premier album photo, dédiés aux stand et aux animations du salon, ici !  ou à celui dédié aux shows, mascottes et artistes, là. Toutes nos interviews publiées ou à venir, sont disponibles ici. Profitez enfin de notre vidéo qui retrace plusieurs shows de la scène sakura et quelques rencontres ou balades dans le salon : 

Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

5 réponses

  1. Angélique Lenoble dit :

    Mon moment marquant pour cette Japan expo : ma rencontre avec Irono sensei, l’auteure de Grim Reaper. Rencontre en petit comité organisée par les éditions Kana. Sauf que… j’ai perdu ma voix pendant Japan expo, du coup, c’est mon amie qui s’est chargée de transmettre mes questions, parce que moi, on ne m’entendait quasiment plus.
    Mais c’était vraiment sympa, pouvoir rencontrer une mangaka et lui poser des questions, et pas seulement deux minutes le temps d’une petite signature, j’aimerai bien pouvoir faire des rencontres comme cela plus souvent !

    Merci pour ce compte-rendu à chaud de cette édition de Japan expo.

  2. Guilbi28 dit :

    Sur les 18 salons Japan Expo, j’en ai fait 16. Alors j’ai côtoyé du bon, très bon mais aussi du mauvais. Salon mature aujourd’hui, il devient de plus en plus difficile de se renouveler et de nous émerveiller. J’ai vieilli et suis plus exigeant, je pense énormément de temps sur le stand Wabi Sabi,et la scène Sakura. J’ai beaucoup aimé les combats de samouraïs. Mais le plus drôle a été la danse de awa odori sur le stand tsunagari. Un très bon moment. Ce qui me plaît c’est que chacun peut avoir sa Japan expo, culturel, manags, japanim, jeux vidéos, spectateurs ou participants, il y en a pour tout le monde. Et comme il est dit, je trouve très intéressant de rencontrer des amateurs passionnés qui partagent le même intérêt que moi. Je ne le manquerai à aucun prix. A Japan Expo 2018

  3. makichan dit :

    En tant que fan de 2.5D productions, la présence des acteurs de la comédie musicale Touken Ranbu et de ceux de la pièce de théâtre Yowamushi Pedal ont fait mes 4 jours. En plus de la présence des auteurs de Yuri on Ice dont j’ai réussi à obtenir la dédicace grâce à un bug informatique le dernier jour. J’aurais adoré voir les conférences sur l’histoire de l’anime mais elles tombaient mal. D’ailleurs, la scène Anime 100 n’avait pas le meilleur emplacement à côté des stands de jeux vidéos, rendant certaines conférences difficiles à suivre.
    De plus, j’ai trouvé les changements sur le point dédicace mauvais alors que ca tournait mieux l’année dernière. Aussi, le blocage des gens au niveau de la gare était mal amené. Même si au final, on se retrouvait moins serré dans les wagons, l’absence d’informations en amont rendait l’attente très longue surtout quand on est tous amassé au soleil… De manière générale, j’ai eu l’impression que la Japan Expo a tenté de modifier pas mal de choses maladroitement, et que ca n’a pas eu d’effets forcément très positifs…
    Sinon, je suis assez d’accord avec votre bilan!
    NB: Je tiens à vous remercier sincèrement pour avoir écrit « Pièce de théâtre » au lieu de « Comédie musicale » en parlant de Yowamushi Pedal, car même la Japan Expo a fait sa communication en disant comédie musicale. J’attends votre interview avec impatience.

  4. Laurence dit :

    Ma rencontré avec l’animatrice du stand de Yuzu de Kito nous avons échangé des idées de recettes avec le Yuzu.
    Mais aussi le documentaire « we are x » en présence de Yoshiki

  1. 13 septembre 2017

    […] avoir participé au bilan de l’équipe de JdJ à lire ici, voici maintenant mon propre récap’! […]

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