Project Zero 4 HD : un survival horror lunaire

Après quelques années sans trop savoir comment allait se construire le futur de la saga horrifique Project Zero, Koei Tecmo semble vouloir redonner un nouveau souffle à sa série. On l’a constaté il n’y a pas longtemps avec le 5e opus qui a eu droit à sa version Remaster sur PS4, PS5, Switch, Xbox Series, Xbox One et Steam en 2021. Mais personne n’aurait imaginé un jour revoir ou, pour les Occidentaux, découvrir le 4e opus. Un épisode lunaire et qui plonge le joueur dans des souvenirs… à plus d’un titre ! Journal du Japon vous propose aujourd’hui de lever le masque sur Project Zero Le Masque de l’Éclipse Lunaire.

La lune et le masque lunaire sont au centre de ce nouvel opus

Logo de la version française du jeu © KOEI TECMO

Une saga riche et complexe

Il aura fallu 15 ans pour voir arriver le 4e opus de la saga des Project Zero hors du Japon, 15 ans que l’un des titres les plus sombres de la série échappe aux joueurs fans de la série. Tout un chemin pour une saga de niche et sa communauté de fans qui méritaient de pouvoir enfin poser la main sur ce jeu. Mais ne mettons pas la charrue avant les bœufs et revenons-en aux prémices de la franchise.

Au commencement

Miku et 2 fantômes pour montrer l'ambiance du jeu

Jaquette du premier opus de la saga © TECMO

À ses débuts, en 2001, Project Zero premier du nom proposait d’explorer un mystérieux manoir abandonné, le manoir Himuro, aux côtés de Miku Hanasaki. Cette jeune fille, alors à la recherche de son frère Mafuyu qui travaillait sur les mystérieuses disparitions ayant eu lieu aux alentours du manoir. Une fois sur place, elle découvre que non seulement son frère est introuvable mais aussi que de nombreux fantômes hantent la demeure. Effrayée mais déterminée à retrouver Mafuyu, Miku se lance dans l’exploration des pièces tout en échappant aux attaques spectrales à l’aide de la fameuse Camera Obscura héritée de leur mère. Commence alors la contre-attaque ! 

Si l’on devait parodier une célèbre citation du dramaturge Bertold Brecht alors Project Zero pourrait se résumer en cette phrase : « Celui qui photographie peut perdre, mais celui qui ne photographie pas a déjà perdu. » Et Miku ou le premier opus de la franchise ne sont pas les seuls à qui ce dicton s’applique… oh que non. Tous les jeux, tous sans exception exposent cette philosophie !

PZ2 et sa version Wii

Mio et 2 sœurs jumelles, l'essence du jeu

Jaquette du deuxième opus © TECMO

Dans Project Zero 2 Crimson Butterfly (2003), on suit les aventures des sœurs Mio et Mayu qui se sont aventurées sans le savoir dans le Village de Tous les Dieux et vont devoir se frayer un chemin jusqu’à la sortie, tout en purifiant les fantômes de la zone. Armées d’un exemplaire de la Camera Obscura découvert lors de l’exploration du village, elles vont très vite comprendre que des rites occultes – comme dans tous les Project Zero en somme – semblent avoir eu lieu au Village Perdu et que, malgré elles, une nouvelle cérémonie va avoir lieu…

Ce deuxième opus a eu droit à une version Wii qui a grandement modifié l’expérience de jeu en ajoutant de nombreuses fonctionnalités liées à la Wiimote, intensifiant l’expérience vidéoludique.

PZ3 et les multiples histoires

Focus sur l'antagoniste principale de cet opus

Jaquette de la version Wii © Nintendo

L’opus suivant, Project Zero 3 The Tormented (2005) plonge le joueur dans le Manoir des Rêves, un lieu hanté par des fantômes dont celui de la Femme tatouée qui pourchasse Rei, la protagoniste ainsi que quiconque troublant ses projets. Opus très noir, il met au centre de son histoire le deuil et l’acceptation de la mort des proches, tout en proposant un ensemble de visions sur ce dur moment de la vie. C’est aussi le premier jeu qui nous propose de jouer non pas un mais trois personnages ! Car oui, même si il y a les sœurs Mio et Mayu dans PZ2, c’est Mio qui reste la protagoniste que l’on contrôle.

Rei endormie et un tatouage la recouvrant peu à peu...

Jaquette de The Tormented © TECMO

Ici, on est donc aux commandes de Rei Kurosawa, la photographe, l’héroïne de l’opus et celle qui va être au cœur du récit, mais aussi Miku Hanasaki, la protagoniste du premier jeu, et, pour la première fois, un homme (outre Mafuyu qui est contrôlable pendant le prologue de PZ1) à savoir Kei Amakura, l’oncle des sœurs Amakura de PZ2. C’est aussi une constante des jeux, à savoir tisser des liens familiaux entre les protagonistes.

PZ5 et le futur de la saga ?

Oui vous avez bien lu, on a zappé le 4 mais c’est bien normal puisqu’à la suite de cette longue intro, on reviendra plus en détail sur PZ4 remaster, le cœur de cet article!

Dans Project Zero 5 La Prêtresse des Eaux noires, sorti initialement en 2014, on fait la rencontre de Yuri Kozukata, Ren Hojo et Miu Hanasaki, trois jeunes gens – liés aux personnages des précédents opus comme toujours – dont le destin va s’entremêler sur le Mont Hikami, ancien haut lieu de spiritualité. Équipés de la Camera Obscura, ils vont devoir plonger dans les mystères oniriques de la région et combattre les fantômes qui hantent les lieux et qui commencent à se répandre tels les eaux… noires et sombres de l’inconnu, de la mort.

Comme pour PZ2 Wii édition, le jeu a d’abord été pensé pour une console Nintendo. Le game pad de la Wii U a donc été pensé comme une extension de l’appareil photo, un peu comme les Wiimote, mais en plus immersif… et plus effrayant donc. Surtout quand on voit un fantôme en très gros plan. Ce gameplay a ensuite été retravaillé sur le remaster pour s’adapter à la fonction gyroscope de la PS4 et PS5 qui rend le jeu très agréable.

On espère un 6e opus aussi horrifique que ses prédécesseurs, tournant toujours autour de ce même large groupe et nous racontant toujours plus de mythes sombres et de combats de fantômes d’anthologie. Mais en attendant cette nouvelle potentielle aventure, concentrons-nous maintenant uniquement sur le remaster de Project Zero 4 Le Masque de l’Éclipse Lunaire !

Yuri et la Prêtresse des Eaux noires

Image promotionnelle de Project Zero La Prêtresse des Eaux noires © KOEI TECMO

Un épisode méconnu de la saga

Le festival Rogetsu Kagura n’est organisé qu’une fois tous les dix ans sur l’île de Rogetsu, dans le Japon du Sud.

Au cours des festivités, cinq jeunes filles disparaissent mystérieusement. Elles seront sauvées par un détective, mais ne garderont aucun souvenir de l’événement.

À l’exception de l’une d’elles, Ruka Mizunaki, qui entend encore une petite mélodie…

Dix ans plus tard, deux des jeunes filles sont retrouvées mortes.

Bien décidées à découvrir la vérité sur la mort de leurs amies, Misaki et Madoka embarquent pour l’île de Rogetsu.

Ruka choisit de les suivre. Trouveront-elles ce qui se cache derrière ces souvenirs oubliés ?

— Synopsis officiel de Koei Tecmo disponible sur le site du jeu 

Un nouvel environnement…

Le 4e opus de la saga PZ nous entraîne sur la mystérieuse île de Rogetsu. On y suit 4 nouveaux personnages, Ruka Mizunaki, Madoka Tsukimori, Misaki Aso ainsi qu’un homme, Choshiro Kirishima. Toutes ces personnes ont un lien direct avec les lieux, que cela soit le Pavillon Rogetsu ou bien la clinique Haibara et ils ne sont pas sur cette île par hasard.

Entrée du Pavillon © KOEI TECMO

Le Pavillon Rogetsu

Contrairement aux autres jeux qui se déroulaient dans des environnements purement japonais, les développeurs ont ici voulu changer quelque peu cela en proposant des décors construits au début de l’ère Meiji. En effet, le Pavillon Rogetsu, un sanatorium de luxe, possède une architecture mêlant allègrement le style japonais traditionnel et un style européen qui était alors très en vogue après la fin de la période isolationniste de l’époque d’Edo. Cela peut paraître anodin voire même dérisoire comme détail mais cela permet, au contraire, de poser une ambiance atypique et rafraichissante dans la franchise.

La clinique Haibara

La clinique Haibara, l’autre haut lieu de l’île Rogetsu, est construit dans un style très occidental. Et c’est suffisamment flippant comme ça. Sombre et délabrée, elle est clairement faite pour faire peur. Personne ne voudrait s’y balader, même pas pour faire de l’urbex. Des salles pleines de poussières, des lits vides parfois tachés de sang, des instruments de torture médicaux… Tout pour en faire un lieu de film d’horreur… ou d’un survival horror en l’occurrence. Quelques autres lieux peuvent être visités mais Journal du Japon vous laisse le plaisir de les explorer… à vos risques et périls, cela va de soi. 

… et de nouveaux protagonistes

Qui dit nouvel opus dit nouveaux personnages. En effet, trois jeunes femmes et un homme se sont rendus sur l’île Rogetsu pour différentes raisons. Ruka, Misaki et Madoka partent pour le Pavillon Rogetsu où elles ont séjourné quand elles étaient enfants pour retrouver des souvenirs perdus. Et ce qui les a fait se décider, c’est la mort de deux jeunes filles, Tomoe Nanamura et Marie Shinomiya. Le mystère qui plane sur l’île et leur amnésie vont être les moteurs principaux de l’intrigue qui comme toujours est empreinte de mysticisme et d’occultisme. 

Ruka

Visuel principal pour le remake de PZ4 © KOEI TECMO

Bon, on ne va pas y aller par 4 chemins : comme dans tous les Project Zero, on a une héroïne principale et cette fois-ci, c’est Ruka. Il n’y a qu’à voir le visuel promotionnel principal du jeu ou bien la bande-annonce pour bien s’en rendre compte. Et cela se retrouve aussi en jeu où on la contrôle 70% du temps. Cela peut s’expliquer en grande partie par le fait qu’elle n’est pas totalement amnésique comme ses amies : elle se souvient tout de même d’une musique, un des éléments clés de cet opus. Rien que cela la met à part et même, elle ne recherche pas que ses souvenirs d’enfance mais surtout ceux liés à son père dont son visage reste indiscernable…

Elle est aussi celle avec qui le joueur peut le plus être en connexion, ayant une personnalité moins affirmée que les autres jeunes femmes ou le garçon. De ce fait, les parties en sa compagnie sont très marquantes du début à la fin et on veut absolument l’aider à se sortir de ce cauchemar.

Misaki

Misaki dans un costume alternatif © KOEI TECMO

Mais bien que Ruka soit vraiment au cœur de la plus grosse intrigue, une autre héroïne se démarque : Misaki Aso. Âgée de 17 ans comme ses deux amies, elle est l’une des descendantes du célèbre Dr Kunihiko Aso, le créateur de la Camera Obscura. De plus, à l’instar de Ruka et de la majorité des personnages jouables de la saga, elle possède des aptitudes spéciales en lien avec les fantômes. D’un naturel froid et fonceuse, elle est revenue au Pavillon en compagnie de Madoka mais l’a perdu et cherche à la retrouver…. Mais ce qui la place comme « seconde » héroïne, ce sont ses liens avec La Femme en Rouge, l’antagoniste de ce 4e opus.

Madoka et Choshiro, les 2 « autres »

Outre Ruka et Misaka, il est possible d’incarner 2 autres personnages, les « autres » de l’histoire. Car ils ne sont pas vraiment liés au reste du récit ou du moins pas comme on se l’imaginerait en début de partie. Prenons d’abord le cas Madoka. Cette dernière arrive sur l’île de Rogetsu et entre dans le Pavillon avec son amie Misaki qui la laisse derrière, seule, abandonnée. On ne l’incarne que dans le « Prologue » car mademoiselle meurt très vite… c’est même pas un spoil majeur vu qu’elle réapparaît dans le « Chapitre 1 » et… nous attaque. Merci l’amie, on adore. Elle est plus là pour nous conditionner sur l’ambiance générale et pesante qui va nous poursuivre sur le reste des 12 chapitres qui symbolisent les heures mais aussi les diverses phases de la Lune.

Et enfin nous avons Choshiro, le détective privé. Lui reste à part du récit pour une autre raison. Il n’est pas retourné sur l’île pour retrouver des souvenirs comme les héroïnes mais pour suivre Ruka à la demande de la mère de cette dernière mais aussi pour retrouver un criminel disparu. Cette rupture dans l’histoire se développe sous nos yeux dans un premier temps avec le fait qu’il soit le seul (durant une bonne partie du jeu) à déambuler dans les couloirs de la clinique Haibara. Il ne va au Pavillon que bien après les jeunes femmes pour suivre les traces du criminel – et pour trouver Ruka si possible – qui avait de liens avec le sanatorium. On suit ainsi son enquête ce qui pose un autre regard sur les lieux et les événements qui le lie aux filles, car oui il existe un lien quand même mais assez ténu.

… aux mécaniques de combat connues ou presque

Même si les personnages et les environnements changent, il y a des éléments qui restent immuables. Outre le fait de contrôler la majorité du temps des personnages féminins plutôt frêles et qui subissent les événements – la plupart du temps – Project Zero c’est aussi une mécanique de combat assez unique. Ainsi, comme dans tous les opus précédents, le cœur des combats c’est bien évidemment la célèbre Camera Obscura !

Image tirée de l’artbook officiel numérique montrant Ruka et sa Camera Obscura © KOEI TECMO

Cet étrange appareil conçu par le Dr Aso, l’ancêtre de Misaki, possède la capacité d’exorciser les fantômes et est donc l’arme parfaite dans ce survival horror. Il semblerait qu’il ait été créé à l’aide de recherches sur les masques mystiques de l’île de Rogetsu dont Le Masque de l’Éclipse Lunaire qui apparaît dans le titre est l’une des pièces les plus spéciales. Cela expliquerait aussi pourquoi un exemplaire était exposé au musée Aso présent dans le Pavillon (ce n’est pas le même que celui apporté par Misaki Aso).

Combattre des fantômes c’est facile ?

Avoir une Camera Obscura ne va pas forcément vous aider à battre les revenants. Déjà il faut réussir à la prendre en main. Dans le jeu, on passe alors de la vue à la troisième personne qui sert à l’exploration et aux interactions avec le décor à une vue à la première personne. Et outre la peur générée par le fantôme se rapprochant du cadre, il faut ensuite changer le type de film ce qui va faire varier les dégâts que l’on peut infliger aux ennemis.

Sur PS4 et PS5, cela se passe lorsque l’on appuie sur les touches gauches ou droite de la croix directionnelle. Maintenant que l’appareil est en place, après avoir appuyé sur la touche triangle, il faut viser soit avec la caméra et le stick droit soit au moyen de la fonction gyroscope. Ruka et comparse accumulent ensuite de l’énergie spirituelle puis la relâche afin d’exorciser le fantôme. 

Attention cependant à ne pas gaspiller les munitions car on ne trouve pas des films facilement, il faut donc les économiser et savoir alterner entre eux pour gagner les combats. Cela est primordial surtout face à des ennemis puissants qui peuvent parfois tuer en une seule attaque. Prudence est mère de sûreté.

Les aides in game

Pour faciliter ou corser la partie, au choix, il est bien évidemment possible de choisir le mode de difficulté en début de partie. Cela va ainsi impacter les dégâts subits mais aussi le prix des objets achetables et les points de sauvegarde. Cette fonctionnalité qui vient de PZ2 Wii Edition est donc toujours là. Il est plus simple d’avoir un stock de munitions et de soins bien que les objets de résurrection (pierre miroitante) et les films de niveau supérieur (type 90 et Zéro) restent uniquement accessibles en les cherchant dans les niveaux.

Autres aides : les objectifs et fonctions. Les premiers sont à ramasser et permettent, lorsqu’on les équipe d’offrir des effets supplémentaires en combat. Par exemple, l’objectif Destruction (déblocable à l’aide de points de combat) permet d’infliger un très grand nombre de dégâts supplémentaires. Les fonctions comme Ouïe permettent de faciliter l’exploration (ici elle permet de localiser les 79 poupées Hozuki cachées sur l’ensemble des cartes du jeu). Attention donc de bien fouiller chaque recoin pour ne pas les rater. Et vérifiez bien lors des sauvegardes si ces bonus ne sont pas accessibles.

Une nouveauté : la Lampe Spectrale

Choshiro armé de sa Lampe Spectrale © KOEI TECMO

Nouveauté unique à cet opus, un des personnages ne combat pas les fantômes avec un appareil photo mais bien avec une lampe-torche. Cette dernière appelée la Lampe Spectrale possède des propriétés similaires à la Camera Obscura. Inventée elle aussi par le Dr Aso, elle permet de combattre un grand nombre de fantômes et de les exorciser grâce au pouvoir lunaire. La Lune étant au cœur de cet opus, il est normal de la voir apparaître ici.

En jeu, la seule différence majeure, c’est qu’on ne passe pas en vue à la première personne lorsqu’on l’utilise, ce qui élargie pas mal le champ visuel et permet une meilleure mobilité en combat. Ce qui est très pratique lorsque l’on bouge des bulldozers personnages comme ceux des Project Zero. Cela atténue légèrement le stress et la difficulté des combats. La Lampe Spectrale reste tout de même à améliorer à l’aide des cristaux rouges et bleus trouvables un peu partout dans les décors comme les appareils de Ruka et Misaki. 

Un remaster de qualité

Ruka telle qu’elle apparaît dans le jeu de 2008 © Nintendo

Ruka dans le remaster de 2023 © KOEI TECMO

Cette version remastérisée est vraiment d’excellente facture. En plus des visuels HD qui rendent les personnages presque méconnaissables, cette édition 2023 a aussi su gérer la transition entre un titre exclusif à la Wii (sorti en 2008) et le multi plateforme. Bien que la fonction gyroscope ne soit disponible que sur Switch et PS4/PS5, les contrôles propres à la Wiimote ont été entièrement repensés pour offrir une toute nouvelle expérience vidéoludique.

Outre ce gap de qualité, cette version 2023 corrige l’ensemble des glitchs et autre bugs de la version Wii. Certains d’entre eux empêchaient purement et simplement de poursuivre sa partie. C’est d’ailleurs ces problèmes qui avaient empêché la commercialisation hors Japon de l’édition 2008. Et on peut enfin y jouer 15 ans après !

Musiques d’origine

Niveau bande-son, on a la possibilité d’écouter ou de réécouter les bruits issus de la version Wii dans une très bonne qualité. Si on entend de la friture sur les enregistrements in game c’est tout à fait normal. En effet, comme le jeu se déroule au début des années 1980 (chronologiquement parlant PZ4 est le premier, il se déroule 6 ans avant PZ1), les enregistrements sur cassettes n’étaient pas d’excellente qualité. De plus cela rajoute à l’ambiance horrifique du jeu. Les bruits des fantômes sont toujours terrifiants pour certains.

Niveau voix, il n’y a pas eu de re casting entre la version Wii et le remaster. Elles sont toujours de très bonne facture et en meilleure qualité. Chose à savoir, il n’y a pas de doublage anglais : seule la piste japonaise est disponible. Et enfin, du côté musique, on peut de nouveau écouter du Amano Tsuki, la chanteuse par excellence de la saga depuis PZ2 avec ici non pas une mais deux chansons : Zero no Chôritsu et Noise.

Tenues et bonus

Choshiro en tenue de surfeur © KOEI TECMO

Niveaux tenues, on est servi. Ruka étant la grande héroïne de cette aventure, c’est celle qui bénéficie du plus de tenues alternatives et d’accessoires. On y retrouve entre autres une robe chinoise, un habit de prêtresse et un bikini. De plus dans la version Deluxe du jeu, il est également possible d’avoir la robe de Marie Rose, personnage de la saga Dead or AliveLe même genre d’habits se retrouve dans la garde-robe de Misaki. Pour Choshiro, outre son kimono traditionnel  ou encore des accessoires d’enquêteur, Koei Tecmo a surtout misé sur des tenues de sport comme le côté surfeur ou uniquement le maillot de bain. Quelques accessoires comme un masque de renard ne sont récupérables que si le jeu a été précommandé. Enfin, il est possible de débloquer un casque en forme de Camera Obscura si une sauvegarde de PZ5 est détectée sur la console.

L’artbook numérique

Pour finir, un artbook numérique magnifiquement illustré et documenté est disponible pour toutes les personnes ayant la version Deluxe du jeu. Artworks, croquis et chara design, anecdotes de création et plus encore sont disponibles. Cet artbook donne même la possibilité de réécouter les musiques de Project Zero Le Masque de l’Éclipse Lunaire hors session de jeu. Un super bonus pour tout amoureux de la série.

Menu principal de l’artbook © KOEI TECMO

15 ans après sa sortie sur Wii, il est enfin possible de jouer au 4e opus de la franchise Project Zero. Cela aura été long mais l’attente en valait la peine. Cet titre qui nous entraîne aux « origines » du monde de PZ permet de part son gameplay de faire le pont avec les futurs jeux. Bien qu’ayant déjà des spin off (Spirit Camera sur 3DS, Real Zero: Another Edition sur portable), un roman et un film qui étoffent l’univers, les jeux restent la base et nous entraînent dans un monde horrifique intriguant. Ce 4e opus remaster ne fait pas exception à la règle. C’est un titre lunaire à tester absolument.

Test réalisé sur PS4 via une version presse fournie par Koei Tecmo Europe.

1 réponse

  1. Cyril dit :

    L’une de mes séries préférées !
    Même les épisodes jugés moins bons (que les 3 premiers) me plaisent beaucoup.
    Le survivant horror a la japonaise étant plus que ma came, j’ai sauté sur les dernières itérations en physique et souhaite vraiment un sixième épisode bien sûr !!

    Petit gros malus d’ailleurs sur le 4 qui est sorti il y a quelques semaines en physique; sur play Asia (ou un autre site hein) les versions ps4 (ps5 annulé même) et Switch en multilingue annonçaient le FR lors des precos, bien après la fin des precos et à quelques semaines de la sortie, le FR a disparu (et je confirme pas de FR dans la version PS4). Le côté TRÈS NUL c’est que le FR est par contre bien dispo dans la version demat sur le psstore……. Je l’ai pris pour la collection, comme la version Wii d’ailleurs. La version Wii profite d’un patch fait par des fans; donc la version Wii en physique est plus jouable que la version physique ps4 en l’état…… Par delà le mini gap graphique Wii vers ps4, peut on vraiment penser que le jeu « est enfin dispo » en France ?? Oui, pour ceux qui aiment le demat (au prix du physique) et NON pour ceux qui ch!ent dessus…….

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