VK Blanka nous parle de son dernier album : Knightclub

Vicke Blanka, devenu VK Blanka, avait mis le feu à la scène de JAPAN EXPO en 2023. Depuis, il est parti en tournée aux États-Unis avec succès. Son album Knightclub est l’occasion pour nous de l’interviewer une nouvelle fois. Le chanteur/compositeur ne cesse de se nourrir de ses nombreux concerts et voyage pour composer sa musique.

VK blanka signe en 2016 sur le label Avex avec son premier single, Natural Woman, suivi l’année suivante par son premier album, FEARLESS. Les fans d’animation vont faire connaissance avec lui avec le titre Black Rover pour l’animé Black Clover en 2018. Il récidive avec Black Catcher en 2020. Il participe aussi à la bande originale du film Flavors of Youth qui est disponible sur Netflix, ainsi que pour les animés Fruits baskets et l’étonnant Double Decker! Doug & Kirill.
Il participe à JAPAN EXPO en France et quelques événements en Europe, avant de se lancer pleinement dans une carrière internationale sur le continent américain.

VK Blanka répond à nos questions

VK Blanka
© VK Blanka. All rights reserved.

Journal du Japon : Notre dernière interview remonte à votre dernière apparition à JAPAN EXPO 2023. Vous en avez profité pour tourner le clip de votre chanson Snake quelques mois plus tard dans les rues de Paris. Comment avez-vous choisi Paris comme décor ? Était-ce une simple coïncidence, ou bien l’ambiance de la ville correspondait-elle à celle du morceau ?

VK Blanka : J’avais Paris en tête quand j’ai écrit Snake, donc c’était tout naturel de tourner le clip à Paris. Le thème de la vidéo était « de beaux pickpockets » (même si certains en France diraient peut-être : « Ne parle pas de pickpockets, lol »). Je pense que c’est le meilleur clip que j’aie jamais réalisé.

Avez-vous des anecdotes amusantes ou intéressantes à partager sur le tournage du clip ?

Le dernier plan montre la belle pickpocket descendant du métro, et le conducteur d’une voiture, qui attendait au feu rouge juste devant la caméra, m’a interrompu pour plaisanter. Il n’arrêtait pas de faire des grimaces et tout. Lol. À chaque fois, on devait recommencer, c’était vraiment galère.

Depuis, vous avez joué dans de nombreux endroits à travers le monde. Le fait de rencontrer des publics issus de cultures aussi différentes a-t-il été une nouvelle source d’inspiration pour vous ?

Bien sûr ! Si vous écoutez mes dernières sorties, vous verrez ce que je veux dire. J’ai beaucoup de sources d’inspirations comme les noms des régions et les sons ont une saveur locale. J’espère continuer dans cette direction à l’avenir.

Au Brésil, vous avez même joué devant 10 000 personnes. Qu’avez-vous ressenti à ce moment-là ?

L’autre bout du monde par rapport au Japon, c’est le Brésil. Et dans cet endroit si éloigné, 10 000 personnes se sont réunies pour moi. N’est-ce pas incroyable ? J’étais tellement heureux, j’ai reçu assez d’amour pour crier : « Je reviendrai ! »

Vous avez changé la façon d’écrire votre nom, passant de Vickeblanka à VK Blanka. Était-ce pour en faciliter la prononciation à l’international, ou y avait-il une autre raison derrière ce choix ?

Pour la prononciation, je suppose que c’est la raison principale. Mais en même temps, je suis un musicien à part entière. Je pense que c’était la bonne décision de passer à VK, pour créer un nom ou un logo plus accrocheur.

À propos de son album Knightclub

Vk blanka Knightclub

Parlons de votre dernier album, Knightclub, sorti le 4 septembre 2024.

Le morceau d’ouverture, Yomigaeri, aborde le thème de la mort. Pourquoi avoir choisi de commencer l’album avec un sujet aussi lourd, plutôt qu’avec quelque chose de plus entraînant ou dansant ?

Oui, tout à fait. C’est un morceau sur la vie et la mort. Ça peut sembler être un thème difficile, non ? Mais ça ne doit pas forcément l’être. En voyageant et en tournant à travers le monde, je suis attiré par ce que nous avons tous en commun –et rien n’est plus universel que la vie et la mort. C’est le thème le plus simple qui soit. Je me suis dit qu’une chanson qui parle au cœur, plutôt qu’un morceau entraînant, serait une bonne manière d’ouvrir l’album.

Comment s’est faite la collaboration avec Noriyuki Makihara et Ayaka sur ce titre ? Ce sont des artistes dont vous avez toujours admiré le travail, ou c’est plutôt parce que leurs voix correspondaient bien au projet ?

Ce sont des musiciens chevronnés que je respecte beaucoup. Leurs voix résonnaient déjà dans ma tête dès le début. Ce sont aussi de bons amis, dans ma vie personnelle, alors je me suis lancé et je leur ai demandé de collaborer avec moi –et ils ont accepté tout de suite. Je leur en suis vraiment reconnaissant, et je pense que Yomigaeri est désormais bien meilleur qu’il ne l’était au départ.

Never Run a une mélodie super accrocheuse. Que vouliez-vous exprimer à travers les paroles de cette chanson ?

J’ai écrit une chanson sur un état d’esprit important, qui consiste à ne pas fuir mais à faire face. Je pense qu’il y a un petit côté “héros d’anime” dedans.

La chanson Byakuya (Fortress) a été utilisée comme thème pour la saison 24 du drama The Woman of S.R.I. sur TV Asahi. Comment avez-vous été impliqué dans ce projet, et comment s’est déroulé le processus créatif ? Aviez-vous une totale liberté artistique, ou y avait-il des demandes spécifiques de la part des producteurs ?

J’étais très heureux de chanter le thème d’un drama célèbre que tous les Japonais connaissent. J’ai pu comprendre les pensées des personnages et les exprimer de façon naturelle. J’espère que vous l’écouterez.

Vous terminez l’album avec Old Rivals. À l’origine, vous aviez écrit la chanson Rivals! pour le projet multimédia Hypnosis Mic -Division Rap Battle-. Dès le départ, aviez-vous prévu de la revisiter et de la retravailler pour votre album ?

Je n’avais pas l’intention de le faire, puisque j’avais écrit la chanson pour l’offrir justement, mais elle a tellement plu à l’équipe qu’ils ont voulu l’entendre chantée par moi. J’ai donc décidé de l’inclure, et maintenant c’est le gros morceau qui clôt le spectacle. Je leur en suis vraiment reconnaissant.

Seriez-vous intéressé à participer un jour à des battles de chansons comme celles de Hypnosis Mic ?

Exactement. Le combat, c’est quelque chose qui te chauffe toujours. Ça te donne envie d’affronter quelqu’un. Tu connais ce sentiment, n’est-ce pas ?

Les futurs projets

Vous avez beaucoup voyagé ces derniers temps. Quels sont vos projets ?

Tout est prêt. Ma nouvelle chanson xLxCxAx sortira le 4 juin. J’ai hâte. (Lien vers Spotify)

Et enfin, avez-vous un message pour vos fans français ?

Le jour n’est-il pas trop loin où nous viendrons pour le concert live ? Ou peut-être que ça s’est déjà fait ? Quoi qu’il en soit, rencontrons-nous bientôt en personne et profitons de la musique. Et dis-moi ce que tu en penses !

Merci pour cette interview !

Vous pouvez retrouver VK Blanka et suivre son actualité sur son site officiel ou sur ses réseaux sociaux : Instagram, Facebook, You tube ou Line.

Remerciements à VK Blanka pour son temps et à son staff pour la mise en place de l’interview

Tatiana Chedebois

Tatiana Chedebois, plus connue sous le nom de plume "Tanja", écrit sur la J-music, les mangas et les anime depuis plus de 25 ans. Tombée très tôt amoureuse du Japon, elle est rédactrice depuis 1997 dans différents fanzines, magazines (Japan Vibes, Rock one), webzines (JaME, Journal du Japon) ainsi que sur son blog (Last Eve). Avec son groupe de visual kei français elle fait en 2004 la première partie de Blood premier groupe de vk à venir en France. En 2019, elle cocrée le podcast du BL Café pour parler de Boys' love aux plus grand nombre. Puis en 2022, elle intègre la team du Cri du mochi pour parler manga et anime généraliste sur Twitch.

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