Japan Weekend 2024 : quand les amoureux de sport et des traditions se rencontrent !

C’est sous un soleil levant strasbourgeois que s’est tenue la troisième édition de Japan Weekend les 6 et 7 avril 2024. Comme pour les années précédentes, le sport et le Japon se sont retrouvés pour faire vibrer le cœur de la capitale alsacienne. D’autre part, la course ekiden du dimanche a fait transpirer les 1800 coureurs. Ce nouveau rendez-vous a été l’occasion pour Journal du Japon d’échanger avec les intervenants, les exposants et les organisateurs qui se sont pleinement mobilisés pour faire de cette édition un succès.

Que valaient les démonstrations d’arts martiaux ? Est-ce que l’Ekiden de Strasbourg est fidèle à son esprit nippon ? Qu’en est-il de la Pop Culture ? Les organisateurs se sont-ils montrés à la hauteur ? La réponse à ces questions dans cet article.

Village Ekiden, Edition 2023
©Leo Thomas pour Journal du Japon

10 000 visiteurs présents et une organisation inchangée

10 000, c’est le nombre de visiteurs qui ont foulé les planches de la Presqu’île Malraux dans le cadre de Japan Weekend. Malgré cette affluence record, les organisateurs ont maintenu une organisation similaire à l’année dernière, à quelques détails près. Les stands sont restés au même endroit, tout comme la scène, assez grande pour accueillir de nombreux invités. Comme pour chaque édition, c’est l’Association des Courses de Strasbourg Europe, en partenariat avec la ville, la Collectivité Européenne d’Alsace, le Consulat du Japon, le Centre Européen d’Études Japonaises d’Alsace ainsi que son partenaire titre AGIPI, qui a réalisé l’évènement de A à Z.

Japan Weekend en 2024, c’est :

  • 1800 coureurs (contre 1412 en 2023)
  • Plus de 40 exposants
  • 10 000 visiteurs
  • 200 bénévoles (contre 150 l’année dernière)
  • Des démonstrations de 10 arts martiaux japonais

L’endroit reste assez bien desservi avec notamment des lignes de tram et de bus depuis la gare de Strasbourg. Cependant, quelques routes étaient perturbées ainsi que des lignes de tram en raison de l’Ekiden. Un léger bémol également pour accéder au village du festival depuis certaines rues pendant la course où il fallait attendre qu’il n’y ait plus aucun coureur pour pouvoir passer de l’autre côté de la barrière. Il aurait peut-être été judicieux de mettre en place un fléchage pour entrer dans Japan Weekend sans déranger les équipes.

Ce qui nous a marqué, c’est la présence d’un public très varié et en particulier de nombreuses familles avec des enfants. La très jeune génération s’est montrée très captivée par les démonstrations d’arts martiaux, de quoi donner de futures vocations…

Troupe Yosakoï, Nasutakahisho, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Pour rester sur le volet pop culture, Japan Weekend, accompagnée des organisateurs de la convention strasbourgeoise Japan Addict Z a eu l’occasion de proposer un défilé cosplay et des quiz Kahoot sur le Japon, une première pour ce festival très axé sur l’aspect traditionnel. De plus, les compétiteurs e-sport se sont affrontés dans un tournoi de Mario Kart dans l’enceinte de l’UGC Ciné Cité Strasbourg-Etoile à côté du village. Dans le même lieu, les spectateurs pouvaient assister à une projection de Super Marios Bros et du Conte de la Princesse Kaguya réalisé par Isa TAKAHATA.

La place au Japon des traditions demeure néanmoins très importante grâce aux différentes animations. D’une part, les tambours de Kichigaï Taiko et les naruko de la troupe de yosakoï Nasutakahisho ont mis le feu à la scène de Japan Weekend. Enfin, le son du shamisen de Hideaki Tsuji a résonné dans l’UGC. Pour clore le tout, le photographe Clément Keller y exposait ses photographies sur le thème des châteaux du Japon.

Kichigai Taïko, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Cet évènement était aussi l’occasion pour les exposants de montrer et vendre leurs produits artisanaux inspirés de la culture japonaise comme par exemple des yukata ou encore des bols en bois laqués.

L’Ekiden, le noyau du festival

L’Ekiden était le moment incontournable de ce week-end. Il s’agit d’un relais qui officiellement se fait en équipe de 6 personnes. Lors du tout premier ekiden en 1917, les conditions étaient très dures. En effet, la course avait eu lieu pendant trois jours, de Kyoto à Tokyo, soit plus de 500 km. On vous laisse imaginer la difficulté. Dans le cas de la course de Strasbourg, le parcours était beaucoup plus court. Chaque coureur a parcouru des distances imposées dans l’ordre suivant : 5 km, 10 km, 5 km, 10 km, 5 km et 7,195 km, soit un total de 42,195 km. Il y avait également la possibilité de participer en équipe de 4 personnes avec les relais suivants : 10 km, 15 km, 10 km et 7, 195 km. Enfin, les plus courageux ont pu participer aux 20 km en duo, c’est-à-dire réaliser 4 tours de 5 kilomètres.

Plan Parcours, Japan Weekend 2024
Capture d’écran du parcours

Bien que l’accès à Japan Weekend soit gratuit, participer à l’Ekiden demandait une participation financière des équipes : 120€ (20€ par coureur) par équipe de 6, 100€ (25€ par coureur) pour une équipe de 4 et 50€ (25€ par coureur) pour les duo. Les participants âgés d’au moins 16 ans avaient jusqu’au 6 avril, la veille de la courses, pour s’inscrire en fournissant un certificat médical. Il y a 3 catégories : masculine, féminine ou mixte (équipe de deux femmes et deux hommes).

Chaque équipe avait pour les cinq premiers coureurs un dossard blanc et un noir pour le dernier coureur de l’équipe. L’ensemble des groupes avait également un dossard relais avec un numéro spécifique à leur équipe et au dos une puce permettant d’enregistrer les temps effectués. Au total, 373 équipes se sont lancées dans cette course requérant entraînement et endurance. La zone de relais située au départ de la course était bien répartie avec des rangées comprenant les différents numéros de dossards pour avoir une meilleure visibilité. Pendant la course, quasiment tous étaient déterminés à faire leur distance imposée malgré la chaleur responsable de petits malaises chez quelques uns.

Ekiden, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Pendant et après la course, plusieurs services étaient à la disposition des équipes dont des zones de ravitaillements pour s’alimenter (bananes, eau, bretzel…). Pour ceux qui étaient sujets aux courbatures, un espace de récupération n’était pas de refus. Cet endroit abritait des étudiants spécialisés dans l’ostéopathie, la podologie et la kinésithérapie et des professionnels bénévoles pour venir en renfort.

Zone de ravitaillement, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Le moment des récompenses était venu et l’équipe masculine ASL Robertsau est arrivée première avec un chrono de 2 heures et 18 minutes. Leur détermination leur a permis de gagner le trophée en forme de daruma ainsi qu’un coffret dégustation de spécialités locales. Pour les relais à 6 et à 4, les 3 premières équipes de chaque catégorie ont été récompensées. Quant au 20 km en duo, seules les premières équipes des trois catégories ont reçu des récompenses.

L’équipe ASL Robertsau est arrivée première pour la cinquième fois en six éditions d’ekiden. L’année dernière, les coureurs de la même équipe avaient réalisé un meilleur temps, 2 heures et 15 minutes. « Même si c’est dur, on s’entraîne pour battre des records et si on ne le fait pas, ce n’est pas grave » rappelle Kader, membre de l’équipe ASL Robertsau. L’ekiden est plus qu’un marathon, c’est avant tout le sens du collectif que chaque coureur a dans le sang.

Remise des prix, catégorie masculine, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Les arts martiaux : un enchaînement de démonstrations

Pendant ces deux jours, les démonstrations d’arts martiaux se sont succédées sur la scène de Japan Weekend. Les organisateurs ont pris le soin de permettre au public d’assister à différents types de sports japonais. Parmi ceux à l’honneur, il y avait du judo, de l’aïkibudo ou encore du kobudo.

Démonstration de karaté en visio avec la délégation de Kagoshima, Japan Weekend 2024
©Phillipe DEISS

Japan Weekend était l’occasion d’honorer l’amitié entre les villes de Strasbourg et Kagoshima. Une démonstration de karaté a pu se faire et en visio avec des karatékas de Kagoshima. Par ailleurs, l’Association des Courses de Strasbourg Europe rêverait de voir la délégation karaté de la ville japonaise venir en terres alsaciennes pour faire une démonstration.

Nous nous sommes particulièrement intéressés à une démonstration de kyûdô. Pour rappel, cet art martial repose sur la maîtrise de l’arc traditionnel japonais. Le dojo Butokukan en a mis plein les yeux aux visiteurs avec ce sport japonais codifié de la tenue jusqu’au tir à l’arc. Habituellement, les cibles se trouvent à 28 mètres mais la taille de scène ne permettait aux pratiquants de ne tirer qu’à seulement quelques mètres. Le plus impressionnant reste le cérémonial très spécifique au kyûdô. Pour que ce soit plus clair, le président du dojo Butokukan a commenté la démonstration des élèves. Et justement, Julie, qui était présente sur scène a acceptée d’échanger avec nous sur cette discipline.

Bonjour Julie et merci d’échanger quelques mots avec Journal du Japon, pouvez-vous nous expliquer votre conception du kyudo ?

Démonstration Kyudo, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Julie : Le kyûdô est le tir à l’arc traditionnel. C’est un art martial ancré dans la discipline et excessivement codifié. Il se rapproche plus du shintô. Certains cérémonials vont se rapprocher de cette religion. On le pratique avec un arc asymétrique : la poignée n’est pas au milieu, ce qui rend l’ouverture différente d’un arc occidental. Pour faire la différence avec le modèle occidental, on pousse à l’arc, on ne tire pas. C’est le bras gauche qui pousse beaucoup plus que le bras droit ne tire.

Pendant la démonstration, votre préparation était très précise et rigoureuse, est-ce que le kyûdô est l’art martial qui demande le plus de discipline ?

Il ne va pas demander plus de discipline. Tout est toujours codifié. Plus on évolue dans la discipline, plus on se rend compte de tout ce qu’il faut prendre conscience. Rien n’est laissé au hasard. Le geste est très précis comme tout le reste. Dans la hiérarchie japonaise des arts martiaux, c’est le premier car il se rapproche le plus de la culture shintô.

Quelle est la principale difficulté de ce sport japonais ?

Tout est difficile. Il faut déjà apprendre à marcher et à respirer. Seulement après on peut apprendre à ouvrir un arc.

Pour terminer, le Président du dojo a précisé que l’on pouvait utiliser un arc en bambou ou en carbone, quelle est la différence ?

Le carbone est conseillé pour démarrer car il ne se casse pas. Le bambou lui est plus fragile et demande plus d’entretien. Au Japon, l’humidité n’est pas pareil et cela exige d’être plus précautionneux. On ne peut pas ne pas tirer pendant une période, il faut pouvoir s’en occuper régulièrement pour qu’il ne se brise pas.

Pour terminer, quels conseils donneriez-vous aux personnes voulant pratiquer le kyûdô ?

Le kyudo ne se pratique pas avant l’âge de 14 ans. On peut commencer plus tôt mais il faut faire minimum 1 mètre 50. En Europe, on n’a pas d’arcs spécifiques pour les enfants contrairement au Japon. Il y a des consignes de sécurité car cela reste des armes.

Démonstration Kyudo, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Merci à Julie et au dojo Butokukan pour leurs temps. Si vous souhaitez vous informer davantage sur le kyûdô, les articles Portrait de Passionné : Claude Luzet, et la voie du Kyudo et Le Kyudo : atteindre sa cible vous donneront des informations plus précises à ce sujet. Par ailleurs, si vous êtes à la recherche de bijoux, accessoires ou vêtements sur l’univers du Japon, vous pourrez trouver votre bonheur chez Chatouillez-moi, la boutique de Julie qui se trouve à Molsheim dans le Bas-Rhin ou sur le site internet de son entreprise.

Le MEMA : un projet ambitieux

MEMA, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Ceux qui étaient à Japan Expo à Paris en 2023 ont sûrement entendu parler du MEMA. Le CEEJA (Centre Européen d’Études Japonaises d’Alsace) souhaite ouvrir en 2027 à Colmar le premier Musée Européen du Manga et de l’Anime. Ne vous affolez pas, ce projet est dans sa phase de préfiguration depuis l’année dernière et ce jusqu’en 2026. Pendant ces 3 années, des expositions temporaires se succèderont afin de recueillir les fonds nécessaires pour l’ouverture du musée. L’organisme en charge du MEMA sera, comme à Japan Weekend, présent dans diverses conventions de pop culture et festivals et comme le disait Aurélien Anthony, Directeur Adjoint du CEEJA : « On a décidé de s’orienter sur des projets innovants en Europe ». La ville de Colmar n’est pas un choix anodin puisqu’il y a une forte concentration d’activités japonaises. Il ne faut pas oublier non plus les références que l’on retrouve dans Le Château ambulant de Hayao MIYAZAKI.

Des manifestations se sont déjà déroulées dans le cadre de ce projet comme celle dédiée au célèbre Hokusai au musée du Papier Peint de Rixheim entre mars et novembre 2023. Il s’agissait de retracer l’histoire de celui qui a réalisé l’iconique Grande Vague de Kanagawa. Après cette première expérience, le MEMA va plus loin en proposant une nouvelle exposition dédiée à Keiji KAWAGUCHI, mangaka japonais dont ses œuvres à succès portaient sur l’histoire moderne du Japon par rapport aux conflits géopolitiques. Pour la première fois, l’auteur fera le déplacement à Colmar pour inaugurer l’exposition temporaire qui durera du 2 mai au 30 juin 2023 à Colmar et Guebwiller. Pendant près de deux mois, une centaine de ses planches seront présentées au public.

Affiche Exposition Temporaire Kaiji KAWAGUCHI
©MEMA

Concernant le musée en lui-même, celui-ci occupera un gros bâtiment avec une exposition permanente et des masterclass sur l’animation. En parallèle, des mangas seront consultables sur place sous format bibliothèques. Enfin, une boutique et un manga café seront également à la disposition des visiteurs.

Seulement, Aurélien Anthony se montre très prudent, le projet est à « plusieurs millions d’euros » et malgré le soutien des collectivités à commencer par celles de Colmar et bien d’autres, le fond européen, cela ne sera pas suffisant. C’est pourquoi une campagne de mécénat a été lancée pour bénéficier de fonds supplémentaires. Le MEMA devra donc compter sur le succès de tous ces ateliers et expositions temporaires pour pouvoir atteindre ses objectifs financiers. Le chemin est encore long mais porteur d’espoir ! Pour toute information sur ce projet, vous pouvez dès à présent aller sur le site web et aussi effectuer une réservation (5 € le billet jusqu’au 30 avril 2024) pour visiter l’exposition temporaire sur le mangaka KAWAGUCHI.

Un festival réussi ? L’heure du bilan avec Claude Schneider

Quelques instants avant la fin de cette édition 2024, le moment était venu d’échanger à nouveau avec Claude Schneider, organisateur de l’évènement.

Claude Schneider, Organisateur, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Bonjour et merci de répondre à nouveau à Journal du Japon dans le cadre de Japan Weekend. Pour commencer, êtes-vous satisfait de cette troisième édition ?

Claude Schneider : Bien sûr, je ne vais pas vous dire le contraire. On a été victime de notre succès par rapport à l’ekiden et aux animations sur la scène de Japan Weekend. Le problème est toujours le même en se disant ce que l’on fera de mieux l’année prochaine. Le public était là. Plus de 200 personnes étaient présentes lors de la compétition Mario Kart. On a réussi à fédérer autour de nous.

Justement, quelles étaient les nouveautés et en quoi avez-vous fait mieux qu’en 2023 ?

La nouveauté est le partenariat avec le Camphrier et Kakémono pour le cosplay et le kahoot. Pour les arts martiaux, le yosakoï et le taïko, c’était équivalent. On a la chance d’avoir une démarche forte d’ambianceur grâce aux invités. En revanche, nous avons dû refuser un certains nombres d’exposants. On est limité par l’espace. Je pense qu’il faut qu’on apporte plus d’authenticité japonaise. Ce qui est fait , ce sont des Français qui font du japonais et avoir des Japonais qui valorisent leur culture serait un atout.

Parmi les stands d’exposants, nous avons remarqué qu’un certain nombre d’entre eux était spécialisé dans les produits traditionnels et authentiques japonais, était-ce un choix volontaire de votre part ?

Il y a d’abord une fidélité des exposants depuis plusieurs années et grâce à qui on a fait le choix de créer Japan Weekend. Je n’oublie pas tout ceux qui étaient présents à ce moment-là. Il y a eu un développement des stands jeunesse. Mon rêve est de faire venir une délégation de Kagoshima.

Vous avez mis en place des animations axées sur le Japon traditionnel mais aussi sur la pop culture (cosplay, kahoot…). Etait-ce une stratégie pour attirer un public plus jeune ?

Mon public est familial, je le reconnais. Quand les familles viennent, il faut occuper les enfants et les activités comme la calligraphie sont des éléments majeurs. Quand vous organisez ce genre de manifestation, c’est un public différent qui découvrent deux mondes différents. Les familles sont intéressées par la culture japonaise et elles ont l’occasion de s’y frotter.

Parlons de l’ekiden, la course officielle se fait en équipe de 6. Pourquoi avoir laissé concourir des équipes de 4 coureurs ?

Un des problèmes de l’ekiden est de constituer une équipe de 6. Si je vous inscrivais trois mois avant, je ne suis pas sûr que ce soit la même équipe le jour de la course. Vous n’êtes pas à l’abri qu’un coureur tombe malade ou ne se blesse. C’est une position de repli.

Qu’est-ce qui est le plus difficile dans l’ekiden de Strasbourg sportivement parlant ?

Quand on fait 5 kilomètres, on le fait facilement sans trop d’entraînements. Le plus compliqué reste la dernière boucle de 7,195 kilomètres où les coureurs montent sur le mur Vauban au niveau de la citadelle. Dès que vous arrivez à 10 kilomètres, cela demande plus de travail.

Avez-vous un dernier mot à ajouter ?

Notre modèle est social et solidaire : cela s’appelle une association. Sur l’ensemble, nous avons eu 200 bénévoles et c’est grâce à eux que Japan Weekend est possible.

Japan Weekend a trouvé le juste équilibre entre le Japon contemporain et traditionnel. Avec l’ekiden, l’Association des Courses Strasbourg Europe a montré que le Japon et le sport étaient le meilleur des mariages. Voir les organisateurs, les bénévoles, exposants et invités si impliqués à montrer le vrai potentiel de la culture japonaise. Les organisateurs rêveraient d’avoir une délégation de Kagoshima, ne serait-il pas temps d’exaucer ce souhait pour l’année prochaine ? Chiche !

Quelques photos…

Stand Exposants, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon
Stand Exposants, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon
Stand Exposants, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon
Ekiden, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon
Ekiden, Japan Weekend 2024
©Leo Thomas pour Journal du Japon

Leo Thomas

Passionné de la culture japonaise depuis plusieurs années, je fais transpirer cette passion via des articles sur des domaines variés (conventions, traditions, littérature, histoire, témoignages, tourisme).

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