Anim’Est 2025 : Un tanuki qui n’a pas dit son dernier mot
Une fois encore, la plus importante convention étudiante du Grand Est et sa mascotte le tanuki étaient de retour pour une nouvelle édition, les 15 et 16 novembre 2025 au Centre Prouvé de Nancy. Avec plus de 8 000 visiteurs, les bénévoles étaient mobilisés jusqu’à la dernière seconde pour montrer une convention toujours debout depuis plus de 20 ans !
Axée sur le thème cyberpunk, les organisateurs ont emmené les visiteurs dans un univers rythmé entre initiation au doublage, activités traditionnelles, cosplay et compétition gaming. Pour cette 23e édition, Journal du Japon est allé à la rencontre de celles et ceux qui font battre le cœur de la culture nippone.
Que vaut cette édition 2025 ? Quelle mise en avant de l’aspect traditionnel ? Quid des animations à l’honneur ? La réponse dans cet article.
Un tanuki toujours en forme

Depuis leur retour au Centre Prouvé l’année dernière, Anim’est a renoué avec ses habitudes d’organisation tout en ajoutant des nouveautés et en gardant les recettes à succès. Outre le rez-de chaussée qui accueille toujours les espaces cultures, créations, boutiques, gaming ainsi que les animations dans les amphithéâtres au premier étage, l’étage supérieur regroupe à lui seul l’univers du cosplay. L’espace dédicace, qui était à cet endroit lors de l’édition précédente, se trouvait au dernier étage, permettant aux différents visiteurs, de découvrir le Maid Café et l’espace jeux de sociétés.
Afin de redonner une seconde vie aux mangas, jeux vidéo ou goodies, les organisateurs ont fait revenir le dépôt-vente. Le principe est simple : chaque visiteur dépose un objet, fixe un prix et les bénévoles présents sur le stand se chargent de le vendre. Pour les déposer, il fallait juste présenter une pièce d’identité et, pour les mineurs, une autorisation parentale. En se rendant sur le stand, on peut dire que l’opération était un succès puisque beaucoup sont venus apporter plusieurs types de produits pour le plus grand bonheur des visiteurs.

Pour cette édition, 8 300 visiteurs sont venus à Anim’Est contre 8 100 l’année dernière. À savoir que le record de visiteurs enregistré était de 10 000 visiteurs en 2022 au même endroit.
Anim’Est 2025 en chiffres, c’est :
- 8 300 visiteurs sur les deux jours (contre 8 100 l’année dernière).
- 200 000€ de budget annuel (contre 250 000€ en 2024).
- 8 invités culturels (contre 6 l’année précédente).
- 118 exposants ( contre 100 l’édition précédente).
- 6 invités VIP (contre 8 il y a un an).
Si les comédiens de doublage se sont faits rare lors de la précédente édition, Anim’Est s’est rattrapé cette fois-ci en invitant Adeline Chetail, connue pour avoir prêtée sa voix à Zelda, Phillipe Roullier qui a doublé plusieurs personnages de films et séries d’animation (One Piece, Fairy Tail…) ainsi que Yoann Sover doublant Vecna dans Stranger Things. Du côté des vidéastes, Farod, spécialisé dans les jeux vidéo indépendants et Choss, qui réalise des vidéos d’animations humoristiques étaient également de la partie. Enfin, la mannequin, chanteuse et cosplayeuse Aori vient terminer ce casting croustillant.
La politique tarifaire n’a pas bougé pour le samedi (14€ en prévente et 15€ sur place) et le dimanche (13€ en prévente et 14€ sur place). Le tanuki pass à 50€ était de nouveau mis en place pour permettre aux visiteurs de bénéficier d’avantages intéressants (file spécifique à l’entrée, coupe-file pour les VIP et goodies exclusifs).
Plongée dans un Japon traditionnel, rythmé entre créativité et zen
Comme chaque année, Anim’Est propose une mise en avant de l’aspect traditionnel de la culture japonaise. De l’art du furoshiki à celui du tsumami zaiku en passant par le zen, c’est un Japon créatif et spirituel qui s’est présenté auprès des visiteurs.

Le furoshiki ou l’art de l’emballage avec l’association Talachiné
Depuis deux ans, Anim’Est et le Consulat Général du Japon propose des démonstrations sur un aspect précis de la culture traditionnelle japonaise. En 2023, avec le maître pâtissier japonais Takanori MURATA et les wagashi puis la cérémonie du thé l’année dernière. Pour cette 23e édition, c’est au tour du furoshiki d’être à l’honneur. Le nouveau consul général du Japon, Monsieur OEDA, a inauguré ce rendez-vous.

Proposé sous format d’atelier, Anim’Est et le Consulat ont invité l’association Talachiné. Depuis 2014, cette association culturelle franco-japonaise, basée dans le 14e arrondissement de Paris, propose des initiations, des stages et des évènements afin de promouvoir les échanges entre la France et le Japon. Le nom « Talachiné » n’a pas été choisi au hasard : il s’agit d’une métaphore poétique qui signifie « la mère » de l’enfant.

Fondatrice de l’association et animatrice de cet atelier, Akiyo KAJIWARA a initié la quinzaine de visiteurs présents dans la salle. Le furoshiki est un tissu qui permet d’emballer plusieurs sortes d’objets pour offrir en cadeau ou être utilisé comme outil de transport. Au-delà de l’aspect esthétique du tissu, il a également des vertus écologiques comme celui d’être réutilisable plusieurs fois, a contrario des papiers cadeaux traditionnels.
Pendant cet atelier, avec pédagogie, Akiyo a montré les différents types d’emballages en fonction de l’objet. Avant de se lancer dans des techniques plus complexes, elle a expliqué la réalisation du mamusubi, un nœud de base qui permet de faire une boucle sur un seul brin.
Ensuite, les élèves d’une heure sont passés à des exercices plus difficiles comme celui du bonbon pour donner une forme de bonbon et d’autres techniques pour emballer des bouteilles. Les visiteurs avec une belle façon d’emballer les cadeaux qu’ils offriront à Noël.
Le retour de l’Association Franco-Japonaise de Nancy Lorraine

Absents l’année dernière, l’Association Franco-Japonaise de Nancy Lorraine était de retour dans la convention. Lorsque Journal du Japon était allé à leur rencontre à l’édition des 20 ans de la convention d’Anim’Est, l’association comptait entre 53 et 60 adhérents, aujourd’hui, elle en compte plus de 90. Ce résultat est le fruit d’une implication sans faille du bureau de l’association et Nathalie, co-présidente depuis deux ans aux côtés de Jean Luc Contet Audonneau. Entre ces deux éditions, l’AFJNL a connu une évolution fulgurante. Outre les cours de cuisine et de langue, les évènements se sont multipliés. Atelier de tsumami zaiku, dégustation de saké ou encore le shiatsu, l’association met en avant un certain nombre d’aspects du Japon traditionnel, pour le bonheur des adhérents.
Les organisateurs d’Anim’Est ont permis à l’association de bénéficier d’un stand conséquent en proposant des ateliers de jeux de société, de furoshiki ou encore sur de l’origami. Durant tout le week-end, le dynamisme de Nathalie et des bénévoles présents ont permis d’attirer les curieux et de découvrir une équipe qui met tout son cœur à parler et à faire découvrir un Japon avec panache.

Le zen et ses bienfaits racontés par l’association Shingyo
Au milieu de cette foule et de tout ce bruit ambiant, les visiteurs pouvaient faire un arrêt auprès de l’association Shingyo et son dojo zen. Depuis janvier 2024, leur dojo ouvre ses portes à toutes celles et ceux qui veulent s’initier au zazen. Philippe, venu l’année dernière pour le Shiatsu, et Guy, tout deux spécialistes dans cette discipline ont échangé avec nous sur le zazen et ses bienfaits.

Journal du Japon : Bonjour à tout les deux et merci d’échanger à nouveau avec nous. Tout d’abord, pouvez-vous nous parler du zazen ?
Philippe : On pratique la méditation zen qui s’inscrit dans la tradition bouddhiste. La place centrale de la pratique tourne essentiellement dans la pratique du zazen qui est de la méditation assise. On le fait plusieurs fois par semaine.
Comment l’avez-vous appris ?
Phillipe : Il existait un petit groupe de zen à une journée de portes ouvertes de la méditation. J’y ai participé et en m’asseyant, j’ai découvert que c’était mon truc.
Guy : La pratique de zazen se fait par la transmission qui est légitimé par des pratiquants engagés dans la voie du bouddha et qui sont à mêmes de pouvoir expliquer ce qu’est cette tradition. C’est très important de s’inscrire dans une tradition de pratiquants à pratiquants pour la faire vivre.
Qu’est-ce qui vous intéresse dans cette discipline ?
Phillipe : Le zazen a des conséquences sur notre vie quotidienne. On est moins lié aux émotions. L’esprit est beaucoup plus calme et cela va permettre de pouvoir discerner correctement les choses dans notre vie quotidienne sans être gêné par les illusions, les pollutions mentales… tout ce qui perturbe notre esprit.
Guy : Les gens viennent pour des raisons très personnelles, voire même liés à leur égo et les difficultés face à la vie. Ils sont tous embarassés avec la vie psychique, leurs relations aux autres. Ils cherchent des solutions, des moyens pour ne plus être embêtés par cette vie mentale qui occupe beaucoup l’esprit et qui génère pour certains des maladies mentales dans les cas les plus extrêmes. Ils testent et ils voient comment cela fonctionne.
Quelle est la typologie des patients que vous recevez ?
Phillipe : On accueille de tout les âges. Il y a initialement un questionnement spirituel ou philosophique. Lorsqu’ils sont étudiants ou ont une vie adulte, ils viennent vers nous. La pratique n’est pas simple au niveau postural. Il faut l’apprivoiser et il y a une certaine maturité à avoir.
Quand les gens viennent vous voir, est-ce qu’une seule séance s’avère suffisante pour en ressentir les effets ?
Phillipe : Sur le plan physiologique, on travaille sur le souffle. Quand vous régulez le souffle, vous régulez le rythme cardiaque, le système nerveux central autonome. Le stress diminue donc largement. L’effet est clairement de l’antistress et de la relaxation.
Quelle est l’utilité des coussins que vous avez installé pour les initiations ?
Phillipe : On médite sur les zafu qui sont des coussins aux fibres végétales. Cela permet d’avoir une assise stable. Si vous n’êtes pas stable, votre esprit ne le sera pas non plus. L’assise sur le zafu n’est pas simple, il faut l’apprivoiser mais il y a d’autres alternatives.
Quelle place les moines bouddhistes accordent à cette discipline ?
Phillipe : En Asie, la méditation est une pratique monastique. On pratique le zazen essentiellement dans les monastères. Lorsque le zen est arrivé en Occident, paradoxalement, les laïcs ont davantage pratiqué la méditation assise que ce qui se fait au Japon. Vous avez beaucoup de cérémonies au Japon. Le zazen prend une certaine place. En Occident, on fait très peu de cérémonie car on n’est pas dans un environnement bouddhiste.
Pour terminer, est-ce que cela vous est arrivé de former des professionnels de santé sur le zazen ?
Phillipe : Il y a une déclinaison du zazen qu’on appelle la pleine conscience qui est utilisé dans un cadre hospitalier et il y a des formations pour ça à l’université. Ceux qui pratiquent ce type de méditation le font dans un cadre laïc. Je donne moi même des séances de pleine conscience à l’hôpital avec des patients.
Merci à Phillipe et Guy de l’association Shingyo pour cet échange. Vous pouvez retrouver toutes les informations sur leur site web si vous êtes intéressé par une initiation au zazen.
L’art du tsumami zaiku avec Mitsuko

« Traduire les beautés du monde qui nous entoure au travers du dessin est aussi à la fois un métier et l’essence même de mon existence », telle est la définition qui lie l’art du tsumami zaiku, la peinture sur soie et Mitsuko. Le tsumami zaiku est l’art du pliage de tissu en forme de fleur colorée. Pour fabriquer ces pétales, elle prend un morceau de tissu en carré pour le plier trois fois. « Les pétales peuvent êtres pointus ou arrondis » explique-t-elle. Durant l’époque Edo (1603 – 1868) , cette technique servait à fabriquer des ornements d’épingles à cheveux en s’inspirant d’étoffes de kimono. Au Japon, cette technique est utilisée pour la fête des enfants, les cérémonies ou les fêtes de mariage.
Sur son stand, Mitsuko a reproduit plusieurs types de fleurs comme les camélias, les fleurs de cerisiers, les hortensias ou encore les chrysanthèmes. Elle nous parle d’une de ses plus belles créations : des hortensias que l’on peut retrouver en Bretagne. Elle les a trouvé « tellement coloré et magnifique » . C’est un savoir-faire qui est pour elle « accessible » et qu’il est « important de préserver » . Des ateliers sont d’ailleurs proposés au sein des associations franco-japonaises du pays. N’hésitez pas à aller voir ses créations sur sa page instagram .

Des initiations au doublage

Alors que l’Intelligence Artificielle menace leur métier, les comédiens de doublage font de la résistance au travers de plusieurs modes d’actions et celui de la transmission en fait partie. C’est d’ailleurs ce que Phillipe Roullier et Adeline Chetail ont fait sur les deux jours de la convention. Grâce au logiciel RomanDub, les spectateurs présents dans l’amphithéâtre ont pu découvrir et s’initier à l’art du doublage sous les regards attentifs des deux comédiens qui n’hésitaient pas à leur donner des conseils et à les encourager. Ceux qui se sont prêtés à l’exercice ont pu le faire sur des séries et films d’animations comme One Piece ou Mario ou encore sur des films comme Pirate des Caraïbes.

Petits et grands ont certainement pu mesurer à quel point faire du doublage ne consistait pas simplement à lire un texte mais à essayer de se mettre dans la peau d’un personnage et naviguer entre les intonations et les respirations. Pour le plaisir des fans de Zelda, Adeline Chetail et Phillipe Roullier ont montré l’exemple sur un extrait de Legend Of Zelda : Tears Of The Kingdom avec Adeline dans la peau du personnage Zelda qui n’est plus un secret pour elle et Phillipe sur celui de Rauru.
Le dimanche après-midi, le troisième comédien de doublage Yoann Sover, connu pour être la voix de Vecna a également, a sa manière, fait le choix de faire ce genre d’initiation plus axées sur des séries comme Stranger Things. C’était un format réussi et qui a eu le mérite de mettre davantage en lumière le métier de comédien de doublage et qui sait… suscitera peut-être des vocations chez certains spectateurs présents.
Quel bilan tirer de cette 23e édition ? Echange avec Sylvie, co-présidente d’Anim’Est 2025
Qui dit convention, dit interview bilan avec Sylvie, co-présidente de cette nouvelle édition pour évoquer les moments forts, l’aspect traditionnel mais aussi le choix des invités.

Journal du japon : Bonjour Sylvie, merci de répondre aux questions de Journal du Japon. Pour commencer, pouvez-vous nous parler des moments incontournables de cette 23e édition ?
Sylvie : Sur le week-end, nous avons commencé avec des conférences sur le doublage avec deux comédiens. Nous avons eu les sélections de Coupe de France de Cosplay comme chaque année. Nous avons eu également une compétition Mario Kart et mis en place l’activité furoshiki en lien avec le Consulat Général du Japon de Strasbourg.
Comment avez-vous choisi vos invités VIP ?
Nous avons un thème mais n’allons pas forcément nous appuyer dessus pour le choix des invités. Nous essayons de nous adapter aux demandes des visiteurs que l’on voit sur les réseaux sociaux, par rapport aux années précédentes. Ensuite, nous avisons en fonction des disponibilités de chacun.
Pour la deuxième année, vous avez remis en place le Meet And Sweet, en quoi cela consiste ?
C’est un concept qui a été lancé chez nous l’année dernière. On va avoir un petit échange entre six visiteurs et un invité VIP dans notre Maid Café pendant une demi-heure avec des pâtisseries et des boissons offertes.
Nous avons constaté que Farod était le seul invité VIP à ne faire que des séances de dédicaces. Etait-ce un choix de sa part ?
C’était en effet un choix de sa part. Il n’avait pas fait de convention depuis un moment et principalement dans le Grand Est, donc il savait qu’il y avait une demande pour le voir. Il a choisi de voir les visiteurs via les dédicaces, passer un petit peu de temps avec eux et en voir un maximum.
Vous avez proposé des initiations au doublage par les comédiens invités. En quoi était-ce important pour vous ?
C’était assez intéressant d’avoir des animations sur le doublage. Nous avons eu des demandes pour faire partager le métier. Les visiteurs sont venus sur scène et se sont essayés au doublage et ont été coachés par les comédiens.
Sur l’aspect traditionnel, que vous apporte le haut patronage du Consulat du Japon ?
Nous avons des animations organisées par le consulat. Cela nous permet d’avoir des évènements très centrés sur la culture japonaise et d’avoir une authenticité que nous voulons garder.
Pensez-vous avoir suffisamment valoriser ce volet de la culture japonaise ?
Nous avons des activités sur des jeux traditionnels japonais. Le dojo shingyo est venu pour présenter l’activité zen. On a aussi des associations franco-japonaises qui proposent de la calligraphie et d’autres activités, mais aussi des arts martiaux. Nous voulons toujours nous diversifier pour toucher un maximum de public, et que ce dernierpuisse découvrir la culture nippone.
Quel bilan tirez-vous de ces deux jours ?
Un bilan extrêmement positif. Nous avons eu de très bon retours des visiteurs et des intervenants. Nous sommes très contents d’avoir ramené le dépôt-vente. Nous aimerions bien faire revenir la choré du staff l’année prochaine .
Pour finir, qu’avez-vous envie de dire aux visiteurs qui sont venus ?
Merci à tous. La convention vit grâce à vous parce que l’on ne ferait pas la convention s’il n’y avait pas de visiteurs. C’est vraiment génial de voir toute la motivation qu’il y a pour venir. C’est vraiment gratifiant.
Notre bilan
De notre côté, s’il fallait faire un retour sur cette nouvelle édition, à commencer par l’aspect traditionnel : la diversification des activités étaient intéressantes. Les visiteurs ont pu découvrir un Japon différent que ce soit via le zazen ou l’atelier furoshiki. La présence de plusieurs associations franco-japonaises constitue un point fort. Nous avons également apprécié la continuité de cette collaboration entre Anim’Est et le Consulat Général du Japon à Strasbourg. Cependant, la convention peut proposer davantage d’activités, notamment sur les arts martiaux qui ne se sont résumés qu’à l’aïkido, ce qui a déjà été remarqué lors de l’édition précédente.
Notre coup de cœur s’est porté sur les initiations au doublage. Les organisateurs ont mis en place une manière assez originale pour faire découvrir le métier de comédien de doublage plutôt qu’une simple conférence questions-réponses. Nous regrettons que la traditionnelle choré du staff, qui est pourtant la marque de la convention, n’ait pas pu se faire cette année.
Pour terminer d’un point de vue organisationnel : il aurait été plus judicieux de placer l’espace dédicaces à un autre endroit. En effet, l’affluence que suscitait chaque invité a rendu la circulation sur les stands aux alentours un peu laborieuse.
Cependant, l’équipe d’Anim’Est trouve toujours les recettes adéquates pour réunir les visiteurs le temps d’un week-end. Cette édition en est une fois de plus la démonstration. L’association sait conjuguer la culture japonaise avec la bonne humeur et la convivialité, à l’image de sa mascotte… impatiente de revoir tout ces amoureux du Japon l’année prochaine !
