Le Tokyo Space Odd revient à La Magnifique Society 2018 !

Après une première édition prometteuse l’année dernière, et une micro-édition japonaise les 10 et 11 mai 2018, La Magnifique Society revient en 2018, à Reims du 15 au 17 juin. Et cette année encore, le festival se dote d’une programmation japonaise dans le cadre de l’espace Tokyo Space Odd.

Au rendez-vous, comme l’an dernier, le Tokyo Space Odd réunira création contemporaine japonaise, pop culture, jeux vidéo et musique dans un même espace évoquant les lumières de Shibuya et d’Harajuku.

Tokyo Space Odd

 

La part belle aux musiques urbaines japonaises

La programmation de cette année est une nouvelle fois axée sur les artistes émergeants des scènes urbaines et électroniques nippones, au premier rang desquels on compte Wednesday Campanella qui nous gratifie une nouvelle fois de sa présence sur le festival. Le trio, incarné par la chanteuse KOM_I, revient à Reims – avant une date à Belfort dans le cadre des Eurockéennes – pour présenter son EP à venir, Galapagos, et séduire un peu plus le public français et européen.

Wednesday Campanella

Wednesday Campanella – Photo Thomas Hajdukowicz

A côté de cette tête d’affiche, on trouvera Mabanua, beatmaker et multiinstrumentiste expérimenté, oscillant entre soul, rap et jazz, et que vous avez déjà entendu si vous regardez la série Megalo Box, dont il compose la musique.
Dans ce même esprit, vous pourrez également découvrir Iri, jeune artiste soul et hip-hop dans la lignée des Chelmico et Suchmos, se distinguant pour avoir remporté le prix JAM 2014 organisé par le magazine Nylon et Sony.

 

Enfin, toujours côté musiques urbaines, Dos Monos jouera pour la première fois en France pendant le festival. Ce trio hip-hop mélange flow à l’ancienne et productions expérimentales puisant allègrement dans le free jazz.

 

Pop colorée et électro froide

Côté pop, on commence avec les excentriques Casio Turkey Onsen. Ce quatuor féminin d’Osaka joue avec les conventions en détournant la musique de bon-odori, en s’aventurant dans la synthpop à la Yellow Magic Orchestra ou en s’essayant au rap. Les textes et l’esthétique rappellent le groupe CHAI, là où la production tend parfois vers Nisennenmondai.

 

Se décrivant comme étant du cyber-punk musical, le groupe Yahyel propose une IDM calme mais intense faite de nappes synthétiques rythmées par des percus dissonantes. Leur univers froid et complexé laisse pourtant la part belle à de jolis élans vocaux. Cet univers complexe se retrouve également dans leurs clips.

Dernière artiste de cette édition 2018 du Tokyo Space Odd, Gustine est la régionale de l’étape. Jonglant entre glitch music, indus et synthwave saturée, son dernier titre en date ressemble à du Tomggg stéroïdé.

Le Tokyo Space Odd avait encore plus de raisons d’être aujourd’hui que l’an dernier, puisque la ville de Reims a déclaré 2018 comme étant l’année du Japon, entre jumelage de la ville avec Nagoya et célébration des 50 ans de la disparition du peintre Foujita (qui a laissé une empreinte durable dans la capitale de la Champagne). En attendant d’aller à la rencontre de ces artistes puis de vous les faire découvrir pendant tout l’été dans nos colonnes, nous nous réjouissons donc de cette nouvelle programmation qui permettra à un public français de découvrir une part de la nouvelle scène japonaise.

 

Vous pouvez réserver vos places en ligne ici.

Toutes les infos sur les groupes sur le site du Tokyo Space Odd.

 

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