Tekken 8 – Le diable au corps

Après Capcom avec son Street Fighter 6 et NetherRealm Studios et son Mortal Kombat I, c’est au tour de Bandai Namco d’achever la trilogie des jeux de combats avec sa saga mythique ! Il est temps de mettre les poings sur les i, et de sortir vos meilleurs coups de pieds : Tekken revient pour un huitième épisode, et ça va saigner !

Bannière officielle de Tekken 8 ©2024 Namco Bandai

Sympathy for the devil.

Cela fait 30 ans cette année que Namco régale avec les jeux de combats de la saga Tekken. Pour rappel, nous avions déjà fait un article rétrospective de l’histoire des jeux en 2017, lors de la sortie de l’épisode 7 (6 ans déjà !).

Que ça soit vos premiers pas dans la saga Tekken, ou que vous ayez besoin d’un petit rafraîchissement, ce nouvel opus vous donne la possibilité de regarder les cinématiques d’introductions de chaque ancien épisode : nous sommes à nouveau plongé dans le combat éternel qui oppose les membres de la famille MISHIMA.

Dans ce 8e épisode, c’est au tour de Jin KAZAMA de faire face à son père, Kazuya MISHIMA. Ce dernier s’est totalement laissé corrompre par le démon qui envenime le sang de la lignée Mishima depuis des générations et il décide d’organiser le nouveau tournoi King Of Iron Fist Tournament, pour laisser une chance aux humains de sauver leur peau, face à sa suprématie. Jin vient de perdre une énième confrontation contre son père et est aidé par Lars Alexandersson et Lee Chaolan, ses deux oncles, pour retrouver confiance en lui et en son pouvoir.

A (not so) long story

Le mode solo vous entraîne dans un mode Histoire tout en puissance, vous laissant incarner tantôt Jin, tantôt Kazuya, et parfois d’autres combattants – pour la forme. Il existe un second mode histoire, qui existait déjà dans Tekken 7, et qui vous permettra d’incarner chaque combattant du roster pour savoir comment ils finiront l’aventure Tekken 8.

Il vous faudra environ 3h pour terminer le mode Histoire principale en entier, qui ne représentera pas de difficulté particulière, et vous pouvez ajouter au moins 4 bonnes heures de plus pour terminer les histoires annexes, ce qui vous donnera une durée de vie d’environ 7/8h de jeu. Pour un mode histoire d’un jeu de combat, c’est une bonne moyenne !

L’accent n’est pourtant pas sur le mode Solo, ce qui est plutôt logique pour les jeux de combats d’aujourd’hui. C’est donc sur le mode en ligne que les yeux se tournent.

Nouveauté ici, Tekken 8 embarque un lobby interactif dans lequel on peut créer son propre avatar (qui ressemble un peu au Mii de chez Nintendo) et ainsi interagir avec des personnes du monde entier, et ce quelque soit la plateforme utilisée pour jouer au jeu ! On peut donc aller défier des personnes à notre niveau pour monter le rang de son personnage.

Le lobby du mode en ligne ©2024 Namco Bandai

Il existe également un mode Fantôme qu’il vous faudra débloquer en avançant dans le mode histoire en Solo, et qui vous permettra de vous entraîner contre des CPU, contre vos propres performances ou celles d’autres joueurs via une IA. De très bonnes manières de s’auto-évaluer avant d’aller affronter les autres joueurs !

Get ready for the next battle !

Pour rentrer dans le vif du sujet, nous allons maintenant faire le point sur ce qu’il se passe In Game.

Depuis Tekken 6, il existe un Rage mode qui se met en marche dès que la santé du personnage se retrouve au plus bas. Là où il se contentait d’être un multiplicateur de dégâts dans l’antépénultième épisode, il est amélioré dans le 7e en offrant comme un « moment cinématographique » de combo, une espèce de coup spécial, qui ne peut être déjoué par l’adversaire une fois lancé. On le retrouve avec plaisir dans Tekken 8.

La nouvelle mécanique de combat de cet opus est le Heat Mode, représentée par une barre bleue sous la barre de vie. Pendant quelques secondes, soit les coups de votre personnage peuvent se retrouver plus puissants, soit vous pouvez exercer un dash vers l’avant pour vous aider à enchaîner vos combos plus facilement.

Car oui, les enchaînements sont encore plus mis en avant dans ce nouvel épisode ! La fin de l’année 2023 a été l’occasion pour les joueurs de découvrir (ou de re découvrir) Mortal Kombat avec l’excellent reboot Mortal Kombat 1 (qui est en fait Mortal Kombat 12… On comprend mieux en y jouant). Si l’on vous parle de ce concurrent, c’est parce qu’il y a l’air de se dessiner une tendance dans les jeux de combats : au test de ces deux jeux, on retrouve le principe de devoir enchaîner les coups contre son adversaire en démarrant un combo aérien ou terrien, nouveauté appréciable dans la saga Tekken qui avait tendance à être un jeu de combat dans lequel il suffisait de masher les boutons pour pouvoir battre son adversaire. Avec cette nouvelle façon de faire, le jeu gagne en stratégie et en expertise.

New Challengers !

Sur le roster de 12 personnages jouables, 3 sont nouveaux :

Victor Chevalier, un espion français (Cocorico !), chef de l’ONU, grand défendeur de la paix qui va tout faire pour que Devil Kazuya soit voué à l’échec. Il est doublé par Vincent Cassel.

Reina, une mystérieuse étudiante de la Mishima Polytechnical School, dont l’histoire est à découvrir au fil de l’aventure ! Elle est doublée par SETO Asami, connue notamment pour le personnage de Nobara Kugisaki dans Jujutsu Kaisen.

-Il y a aussi Azucena, une jeune péruvienne qui souhaite faire de la publicité pour l’entreprise de café de son père (mais qui n’a pas d’importance capitale pour le développement de l’histoire).

Ce qui reste appréciable dans chaque épisode de Tekken depuis plusieurs années, cela reste le principe d’avoir des personnages qui viennent de différents horizons, différentes cultures et qui pratique chacun l’art de combat de leur pays, en plus d’être depuis peu doublé dans leur langue d’origine.

On pleurera un peu l’absence de personnages emblématique de la série comme Lei Wulong, ou encore Eddy Gordo… Mais ce dernier devrait être le premier DLC personnage prévu pour le jeu… Oui. Encore un jeu de combat qui, à l’image de ses épisodes précédents et de ses concurrents, décide de miser sur les DLC pour sortir de nouveaux personnages attendu par les fans… Quel dommage.

Custom and bonus

Tekken 8 est également l’occasion de faire revenir le Tekken Ball ; mini  jeu de volley qui avait été introduit dans le 3e épisode de la saga. En 1 contre 1, le but est de gonfler un énorme ballon de plage de dégâts pour l’envoyer dans la face de l’adversaire jusqu’à la perte totale de ses points de vie. Il faut avouer que le Tekken Bowling était quand même plus fun…

On peut même customiser les barres de vie !! ©2024 Namco Bandai

Le menu de customisation des personnages est toujours présent, permettant aux joueurs d’acheter des tenus complètes ou au détail pour complètement personnaliser son personnage, ou retrouver, pour certains, des tenues des anciens épisodes. Pour gagner de l’argent, il suffit de terminer les différents Modes Histoires, ou encore battre des opposants dans les différents mode de combats proposés dans le jeu. Il y a toujours une bonne excuse pour un peu de baston !

On ne peut pas dire le contraire : ça valait le coup d’attendre 6 ans pour pouvoir jouer à ce 8e épisode.

Graphiquement, le jeu est très beau, propre, et bien fini. La réalisation fait plaisir à voir, notamment lors des Heat ou Rage Mode qui laissent des ralentis, donnant un petit côté cinéma très sympathique pendant les combats.

Même si l’on est déçu de ne pas pouvoir mettre la main sur des personnages d’anciens épisodes, les trois petits nouveaux sont agréables à prendre en main – gros coup de cœur pour Reina -, surtout que nous avons enfin un personnage français !! Nous vous voyons, au fond, dire que Lili parlait déjà français : sachez qu’elle est monégasque 🙂 . Et le mode Histoire ne déçoit pas : bien que le scénario ne révolutionne pas grand chose, on est conquis par sa durée de vie !

En bref, un nouvel opus à la hauteur, que nous vous recommandons chaudement d’adopter en ce début d’année !

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