Sonic Frontiers – Par delà les frontières du renouveau d’une série

Le 8 novembre 2022, Sonic the Hedgehog revenait dans une nouvelle aventure nommée Sonic Frontiers. Quittant le concept habituel de plate-forme et vitesse pure, le hérisson  se voit embarqué dans un jeu typé open world – un genre totalement inattendu pour une licence créée il y a plus de 30 ans. Journal du Japon vous propose d’explorer ces nouvelles frontières sans plus tarder !

Sonic Forces Logo

Cinq ans pour arriver ? Ca ne ressemble pas au hérisson !

L’histoire de Sonic Frontiers remonte à plusieurs années dans le passé déjà, et plus particulièrement à Sonic Forces sorti en 2017. Si ce jeu n’était pas mauvais, il n’était pas non plus révolutionnaire, original ou même inoubliable. Les réactions des joueurs, relativement mitigées, critiquèrent sa durée de vie trop courte et son level design, qui firent réfléchir et réagir son producteur Morio KISHIMOTO. La façon de créer le design de leurs Sonic s’empêtrait et ne correspondait, d’après lui, plus aux attentes des joueurs.

Takashi IIZUKA, à la tête de la Sonic Team, pensait qu’il était temps de prendre une nouvelle direction innovante telle que le tout premier jeu de la série (Sonic the Hedgehog sur Mega Drive en 1991) et Sonic Adventure (1998 sur Dreamcast) apportèrent. L’idée d’un open world vient de KISHIMOTO, qui a toujours apprécié voir l’évolution des world maps dans les jeux de plate-forme depuis Super Mario Bros. 3 sur NES en 1988. Il avait pour ambition d’utiliser ces fameuses maps pour le gameplay.

Le jeu vécu de nombreux tests par les joueurs au fil de son développement mais ceux-ci ne s’avérèrent pas concluants. La production reprit carrément à zéro après un certain point, et malheureusement pour lui, l’arrivée de la pandémie CoViD-19 ralenti considérablement son développement. Pour la première fois, le travail à distance se mit en place pour permettre à Sonic Frontiers de se faire. SEGA planifiait la sortie du jeu pour 2021 à la base, pour célébrer les trente ans du hérisson, mais cela fut repoussé pour cause de nombreux derniers tests de qualité.

Il aurait dû être mis en vente le 22 octobre 2022 mais finalement, cela se fit le 8 novembre 2022 en édition physiques et numériques sur à peu près tous les supports possibles (PlayStation 4 et 5, Nintendo Switch, Xbox One et Series X/S, Steam). Maintenant, il est temps de finalement voir ce que ce nouvel opus d’un genre nouveau a à nous offrir au travers d’un test effectué sur la version PlayStaiton 4 !

Trouver ses amis et les Chaos Emeralds, oh, le quotidien quoi !

Tout commence avec le Dr.Eggman jouant les aventuriers, s’introduisant dans un temple désert. Il semble avoir trouvé ce qu’il cherchait en s’arrêtant devant ce qui ressemble à un centre de commande et y insère l’une de ses machines contenant une intelligence artificielle. Celle-ci est reconnue par le terminal ancien, dont Eggman a soif de connaissances, mais après quelques instants, celui-ci lui refuse tout accès. La réalité autour de lui semble être distordue…

Sonic, au même moment, est perché sur le toit de l’hélicoptère de son ami Tails en plein vol, accompagné d’Amy Rose.SONIC FRONTIERS Tous les trois sont – comme souvent – à la recherche d’Emeraudes du Chaos. Mais là aussi, les aventuriers à fourrure sont victimes de distorsions étranges autour d’eux. Malgré les efforts de Tails, une tornade qui commence à émerger au dessus d’eux finit bien vite par avoir raison du petit appareil… Sonic, pris dans la tempête, se retrouve sur une parcelle de terrain verdoyante sans raison, le laissant la parcourir à toute vitesse jusqu’à se jeter dans une sorte de portail qui l’attendait à la sortie. L’instant suivant, le décor devant lequel il se retrouve est tout autre…

Forte pluie, temps gris, la plaine verdoyante dans laquelle il se trouve n’a pas grand-chose de chaleureux ni d’accueillant. Une voix mystérieuse s’adresse à lui aussi vite qu’il retrouve ses esprit. Sans se présenter, celle-ci lui dit qu’il a réussi à sortir du cyberespace, qu’il est « la clé »… qu’il doit retrouver les Emeraudes du Chaos, vaincre les Titans… abattre les murs entre les dimensions. Puis cette voix se tait sans rien ajouter. Le hérisson, perdu, sans trace de ses amis ni même de ce qu’il doit réellement faire, est livré à lui-même et commence donc à explorer les lieux à toute vitesse.

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Quand l’habituel rencontre le renouveau

Sonic Frontiers est un jeu d’aventure. On se retrouve sur différentes îles de bonne taille qu’il faut explorer à sa convenance afin de faire progresser la trame scénaristique. On peut visiter tout ce à quoi il est possible d’accéder dès le départ et sans limitation, mais il faut également ramasser des tas d’objets différents pour faire avancer les choses. Principalement des souvenirs pour pouvoir interagir avec les personnages qui nous entourent et se trouvent à des endroits différents des lieux, et aussi des clés pour débloquer des niveaux éléments scénaristiques.

Ceux-ci peuvent être glanés un peu partout autour de nous : en détruisant certains ennemis, complétant des petites missions (qui sont souvent des puzzles, mini-jeux ou courses en temps limités). Les réussir donne plus d’objets qui permettent de débloquer plus de choses en retour et ainsi progresser dans l’aventure. Mais il ne faut pas oublier d’utiliser la capacité bouchon de Sonic qui permet de déterrer des anneaux et objets !

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Frontiers restant un jeu du hérisson bleu, il y a bien entendu de la plate-forme. Si les sauts sont possibles dans les jeux d’aventure – open-world ou non –, c’est un domaine forcément nettement mis en avant ici. Notre héros marche, court, fonce à toute allure, saute et double-saute à plusieurs hauteurs, et il aura à utiliser des bumpers pour rebondir et rampes pour glisser assez souvent – ce n’est pas juste du décor pour le fun, mais bel et bien des éléments de gameplay important. Il peut également s’accrocher à certaines parois et les escalader.

Les anneaux sont, comme toujours, essentiels. Ils sont les points de vie du personnage mais au contraire de la majorité des jeux de la licence, se faire toucher ne les fait pas tous s’éparpiller autour de nous.

On en perd seulement une partie, que l’on peut récupérer en allant vite, et ils agissent au final comme des points de vie (on ne perd pas le même nombre d’anneaux devant tous les ennemis). Là entre en jeu un léger coté RPG : en effet, en échange de certaines ressources, on peut augmenter son nombre d’anneaux ou sa vitesse. Un petit arbre de capacités est également de la partie, et permet d’apprendre de nouveaux mouvements de combat qui seront toujours très bien expliquées.

Des ennemis attendront le joueur ça et là, tels de simples autochtones belliqueux, mais bien prêts à lui faire du mal. Pour se défendre, le hérisson dispose d’un enchainement simple et des techniques. Tout d’abord, le bouchon peut permettre de faire apparaître certains monstres sous une forme vulnérable, et ensuite, il y a plusieurs petits combos assez simples. Tout en commençant par un enchaînement de base (un simple premier coup suffit), on peut continuer avec les autres touches principales de la manette pour effectuer d’autres techniques dévastatrices. Si l’on croise des boss optionnels lors de la visite d’une île, il y en a bien évidemment qui sont obligatoires et qui concluent un chapitre de l’histoire.

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Sonic récupère une clé après avoir terminé un niveau de course.

Abattons les frontières du renouveau

Après un écran-titre épuré, mystérieux et direct, le jeu démarre sur une cinématique révélant donc un contexte un peu différent. Puis s’ensuit un premier niveau de course dynamique et appréciable dès le départ, et enfin on passe à ce qui reste encore un gros charabia… mais dès que l’on est dans la partie exploration, on oublie déjà tout cela. Le jeu, sans être magnifique, est très joli graphiquement, et s’ouvre sur une ambiance digne d’un Shadow of the Colossus – triste, gris, déprimé, solitaire. Les décors traversés sont enchanteurs et donnent envie de les visiter encore et encore, quelque soit leur ton – une chose pour laquelle SEGA brille depuis un moment au travers de séries comme Yakuza (oui  oui) ou encore le plus récent Phantasy Star Online 2 New Genesis.

Que cela ne soit Sonic ou les décors, tout est plutôt joli. Il ne faut pas regarder de trop près pour ne pas voir les textures bien baveuses dans les murs ou décors bien entendu (le test a été effectué sur PS4, les supports plus puissants corrigent probablement ce problème et rendent le jeu encore SONIC FRONTIERSmeilleur), mais on est déjà dans un niveau supérieur aux épisodes précédents de la série – probablement avec un autre moteur graphique aussi. Certes, ce que l’on visite est épuré et sans doute un peu « cliché » (une plaine, un désert….), mais l’impression de vastité à explorer est là assez vite. Il y a cependant un défaut à remarquer assez vite : Sonic Frontiers souffre d’un clipping (éléments du décor qui apparaissent ou disparaissent d’un seul coup au fur et à mesure que l’on s’approche ou s’éloigne) assez violent. Celui-ci ne gène la progression et l’expérience en rien mais il est bel et bien là…

En contrepartie, il n’y a aucun ralentissement en dépit de la vitesse que peut atteindre Sonic par moments ; celle-ci rend la progression fun et appréciable, lors de ces phases de bumpers et d’accélérateurs folles, ce genre où l’on est plus spectateur qu’autre chose (sauf qu’ici elles sont saupoudrées de QTE). La caméra suit bien l’action et avec une bonne distance – ni trop près, ni trop loin. On n’a pas vraiment à s’en soucier la plupart du temps mais elle souffre d’un problème inhérent aux jeux du hérisson : elle devient parfois folle lorsque l’on est dans un lieu trop étriqué et pas forcément prévu ! Aussi, elle aura le malheur de parfois changer d’angle toute seule pour donner un effet visuel sur certaines scènes mais cela devient plus gênant qu’autre chose, en particulier lorsqu’on est en pleine course et qu’on veut juste ignorer un ennemi…

Si du coté graphique le jeu démarre d’une façon une mystérieuse, on sent également bien vite le coté « lâché au milieu de nulle part ». Il n’y a pas tant d’indications que cela sur quoi faire et SONIC FRONTIERScomment le faire : on sait qu’on doit récupérer des bidules qui permettent de débloquer des trucs et nous faire parler avec machin, mais c’est à peu près tout. Les trouver ne dépend pas forcément d’une carte qui indique tout ce qu’il y a à faire – on a juste une note d’objectif et parfois un marqueur qui indique l’objectif final en cours. On tâtonne un peu partout sans trop savoir, on explore, on utilise la capacité bouchon pour tenter de débloquer des choses, on prend les mêmes chemins en boucle – ce qui en soit n’est pas si gênant car c’est toujours amusant à sa façon – et on espère faire progresser le jeu.

Il y a des panneaux d’indications ça et là qui sont le synonyme de quelque chose à y faire, mais il faut les trouver par soi-même ; on finit par progresser et s’y habituer, on doit surtout se faire à l’idée de devoir se débrouiller seul. Ici, pas de PNJ qui va nous indiquer le chemin bien sagement et rien ne nous dit réellement où avoir la plupart des objets, si ce ne sont les clés que l’on obtient en complétant des objectifs dans les niveaux de course – qu’il va bien entendu falloir trouver soi-même, cela va sans dire… et surtout, ne comptez pas sur la world map. Celle-ci ne se dévoile pas au fur et à mesure de l’exploration, mais en trouvant (là encore) un point random des lieux, puis en effectuant l’objectif demandé. Et surtout… ne vous attendez pas à la dévoiler d’un seul coup, non non. Il y a bel et bien plusieurs points dédiés sur une même île et qui débloquent uniquement une partie de la carte ! De quoi renforcer le sentiment d’être perdu…

Cela tend un peu à donner l’impression d’être largué dans un bac à sable où des choses ont été jetées à la volée pour donner un semblant de matière à exploiter pour s’amuser. C’est d’un coté SONIC FRONTIERSl’idée voulue par les développeurs : en effet, pour obtenir ces objets, il faut explorer, les trouver, combattre. Mais la bonne idée dans tout cela, est de ne jamais vraiment imposer quoi que ce soit au joueur en dehors de tout ce qui touche au scénario, bien entendu. Libre à nous donc de combattre, ignorer et explorer, prendre des rampes à vitesse et aller en hauteur pour faire de la plate-forme ou non.. Mais malgré cela, le jeu devient vite répétitif pendant un moment mais chaque partie peut être appréhendée différemment. La recherche et exploration sont vraiment mises au cœur du gamesystem et on se surprendra peut-être à avoir un pourcentage moyen de découverte sur une île même après de nombreuses heures à les arpenter (on peut en changer à volonté une fois qu’on est allé sur l’une d’elles au moins une fois).

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Comme dans de précédents jeux dé la série, les niveaux de course comptent le temps mis pour arriver à la fin.

Puisque l’on a évoqué plusieurs fois ces tonnes de choses à ramasser, penchons-nous un instant sur l’une des plus intéressantes : les niveaux de course. En obtenant un certain nombre d’un certain objet et que l’on trouve leur emplacement, on peut débloquer plusieurs niveaux « rétro » par île. Ceux-ci, plus proches d’un jeu Sonic traditionnel, font juste aller d’un point A à un point B comme les jeux d’antan. Principalement à défilement horizontal en 2D, ces stages sont généralement courts mais d’un dégrisement total ! Bien travaillés pour la plupart, les niveaux sont parfois originaux, et parfois s’inspirent d’anciennes courses d’anciens jeux (Green Hill Zone du premier STH, Chemical Plant Zone du second, Sky Garden Zone du troisième…). Ils sont un vent frais dans la progression et un gros point fort de celle-ci, grâce à un intérêt élevé. Chaque niveau est construit avec plusieurs « routes » différentes pour arriver jusqu’au bout et proposent plusieurs challenges qui permettent d’obtenir plus d’items pour en débloquer d’autres. Selon le bon vouloir des joueurs, on peut aller lentement pour explorer, puis recommencer et foncer à toute allure… encore et encore jusqu’à compléter tous les objectifs ! Le seul regret que l’on peut avoir à ce sujet, c’est de devoir attendre un certain point lointain dans l’aventure principale pour pouvoir les refaire à loisir ; d’ici là, il faut retourner à leur position sur la carte si l’on veut les retenter…

Si la plupart du temps les combats sont faciles et ne mettent le joueur aux prises que de quelques monstres à certains endroits, d’autre sont plus longs et suivent parfois un concept. Ces affontements sont parfois dantesques (on détruit une machine géante en slidant sur des rampes, on encore on se bat contre un sumo géant métallique dans un ring aux barrières électrifiées !). On apprécie la nervosité et le style, qui donnent totalement l’impression de se trouver dans un jeu de combat ou d’aventure plus prononcé qu’un Sonic. Et quand on affronte un colosse, on a carrément droit à des scènes épiques et flatteuses pour la rétine ! On se retrouve alors face à un vrai concentré d’action qui exploite très bien les capacités du personnage, aussi bien anciennes que nouvelles.

Si le jeu est satisfaisant graphiquement, le son n’est pas à dénigrer pour autant. Bien souvent, on est dans des thèmes de fond (BackGround Music) plutôt contemplatif, qui peuvent paraître un peu « cliché » par rapport à l’environnement dans lequel on se trouve, mais qui fonctionnent toujours bien (ils ont même plusieurs variations en fonction de la progression). Les niveaux 2D, quant à eux, se baladent quelque part dans un domaine electro assez agréable qui souligne bien leur intensité. Ces BGM accompagnent bien l’image sans jamais lasser et se permettent même de surprendre un peu le joueur : le changement de ton est donné lorsque l’on combat un big boss… Là où les précédents titres Sonic étaient globalement dans le genre musical rock, on tire là carrément dans le metal avec un brin de screamo montrant une envie de maturité certaine pour cet épisode. Et cela fonctionne parfaitement bien ! Epique, disions-nous ? Définitivement, oui !

Plusieurs sous-titrages et doublages sont disponibles, français y compris. Notre version reprend les doubleurs habituels depuis un bon moment maintenant (Alexandre GILLET en tant que Sonic, Naïke FAUVEAU avec Amy, Marie-Eugénie MARECHAL pour Tails ou encore Marc BRETONNIERE en tant que Robotnik). Cela a tendance à donner quelque chose d’un peu léger qui tente d’être sérieux sans vraiment trop y arriver. Frontiers souffre aussi d’un problème présent dans la série depuis quelques épisodes déjà : les voix sont inaudibles à moins de jouer avec un casque ! De plus, dans le même domaine, les textes sont un peut trop petits et auraient mérité d’être plus lisibles…

Sonic Frontiers est composé de cinq îles, et peut être bouclé en une dizaine d’heures en allant à l’essentiel. Bien sûr, cela dépend de l’envie du joueur de tout découvrir ou non, et d’éventuellement flâner dans les décors, faire plusieurs tentatives dans les niveaux de course. C’est sans doute une durée de vie un peu courte pour un jeu de ce genre mais au vu de la répétitivité dans la façon de faire progresser l’aventure, c’est peut-être mieux comme cela. Car au final, le jeu en est plus plaisant à faire et on aura peut-être même tendance à en vouloir un peu plus…

SONIC FRONTIERS

Est-ce donc la peine de briser ces nouvelles frontières ?

Oui, définitivement. Sonic Frontiers n’est pas parfait, il aurait pu être meilleur graphiquement. Le gameplay aurait pu être mieux réfléchi pour être moins poussif sans forcer autant d’allers-retours inutiles pour trouver des tas de bidules partout. Il aurait également mérité plus de diversité et donc une plus longue durée de vie. Mais malgré cela, il est accrocheur, et le coté plateformes est toujours aussi plaisant, ce nouveau tournant est un premier pas réussi pour la série, si celle-ci tourne vers l’open-world bien sûr.

SONIC FRONTIERSDevenir un jeu plus sérieux et plus mature est quelque chose que méritait la série Sonic the Hedgehog pour se donner une nouvelle image ; le coté toujours aussi cartoon des personnages et de leur rendu tranche avec l’ambiance réaliste, désolée et triste des décors que l’on traverse,  et si le ton reste plutôt léger entre les personnages, on est trimbalé par des question permanente : que s’est-il passé sur cet archipel pour être en ruines ? Pourquoi Robotnik y convoite-t-il quelque chose ? Pourquoi une voix mystérieuse nous dit de détruire des titans et quelqu’un d’autre nous déconseille de le faire ? Et surtout, que sont les Kocos, à la fois mignons et donnant parfois lieux à des scènes d’une tristesse touchante ?

Pour tous ces aspects, Sonc Frontiers s’avère donc pouvoir être destiné aussi bien à des enfants qu’à des adultes, qui ne viendront pas forcément dire « c’est un jeu Sonic, c’est pour les gamins, pas question que je touche à ça » (meh !). Sans aller jusqu’à dire qu’il est parfait, il mérite tout de même sa place parmi les meilleurs titres « récents » de la série, aux cotés d’un excellent Sonic Mania par exemple ! SEGA prouve donc qu’il est possible de se renouveler tout en restant soi-même, et ça, ce n’est pas donné à tout le monde.
Sonic Frontiers est actuellement disponible au prix de 39.99€ chez notre partenaire Cultura sur Switch, PS4, PS5, et XBOX.

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Captures d’écran réalisées par Journal du Japon ©SEGA ©Sonic Team.
Jeu testé sur une version PS4 fournie par Plaion.

1 réponse

  1. Romain D. dit :

    J’ai, personnellement, adoré et ce malgré pleins de défauts, ce jeu ! Je partage absolument votre point de vue !

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