Chroniques Hentai : rencontre avec Taifu, le leader hentai francais

Ce numéro de Chroniques Hentai sera un peu différent des précédents. Au lieu de développer un sujet de la culture érotique otaku, nous allons recevoir un invité, qui est aujourd’hui le plus important pourvoyeur de manga hentai publié en français, Taifu ! Cet entretien sera l’occasion de faire un petit bilan du marché hentai en France, ainsi que d’en savoir plus sur la politique de l’éditeur.

 

Hentai sans interdits

 

Taifu, hentai supplier since 2013

Bonjour, et merci d’avoir voulu répondre à nos questions dans le cadre de Chronique Hentai.

Comment sélectionnez-vous les œuvres et les auteurs que vous publiez ? Est-ce que vous êtes en contact avec un éditeur japonais de hentai (comme c’est souvent le cas avec les autres types de mangas) qui vous donne accès à son catalogue, ou partez-vous directement à la pêche aux artistes via des réseaux comme Pixiv (ndlr :site communautaire japonais d’illustrateur, comptant bon nombre de dessins érotiques) ?

Taifu Comics : En règle générale, nous sélectionnons nos titres en piochant directement dans le catalogue des éditeurs japonais avec lesquels nous travaillons.

Cela facilite les choses, car nous pouvons demander les samples des titres que nous retenons. C’est également nécessaire afin de faire les dernières vérifications. Cela permet également de renforcer nos liens et de pouvoir poser diverses questions au sujet du marché, de son évolution, des auteurs à surveiller, des titres à venir, etc.

Si cette méthode de travail reste celle que nous utilisons principalement, nous sommes également à l’écoute de nos lecteurs. Depuis la création de cette collection, nous recevons beaucoup de propositions de titres/auteurs. Cela peut se faire par mails, sur les réseaux sociaux, mais également en salons. Sur ce dernier point, c’est d’ailleurs très instructif de pouvoir vraiment rencontrer nos lecteurs en live. Le contact est plus humain et on peut ainsi plus facilement répondre à leurs interrogations et demandes.

Tout comme pour le Yaoi ou le Yuri, la communauté Hentai est composée de lecteurs impliqués, qui se tiennent au courant de l’actualité japonaise et qui souhaitent voir leur genre de prédilection se développer davantage en France. C’est encourageant, même si le Hentai reste compliqué à travailler.

Concernant Pixiv et les autres réseaux du même style, nous ne les utilisons jamais ou presque. Pourquoi ? Car on ne sait pas si l’artiste repéré va être accessible ou non. Autant faire notre repérage directement dans les catalogues des éditeurs. Cela nous évite une perte de temps et de la frustration.

 

It's a straight line once you fall in love ! - Kisaragi Gunma

© Suki ni Nattara Icchokusen – Kisaragi Gunma – Wanimagazine 2014

Des artistes comme Kisaragi Gunma sont très appréciés, mais il semblerait que les droits acquis par un éditeur américain de hentai empêchent la publication de ses œuvres en France. Ce genre de cas arrive-t-il souvent ? Peut-on espérer un jour un changement dans les droits d’exploitation ?

Kisaragi Gunma est effectivement un artiste très apprécié. Son nom/ses titres font partie des propositions qui reviennent le plus souvent. Le problème est que cet auteur est principalement publié par Core et Wani Magazine, deux éditeurs avec lesquels il est compliqué de travailler. Pour le moment, les portes de leur catalogue nous sont fermées. Est-ce définitif ? Pas forcément. Il faut continuer de négocier et c’est ce que nous faisons. Peut-être que la situation évoluera en 2018. Croisons les doigts !
De notre côté, nous y croyons et c’est même une nécessité pour proposer le meilleur du Hentai à notre public. C’est aussi pour cette raison que nous avons décidé de mettre notre collection en pause cette année (2017). Nous avons tout de même réimprimé les titres en rupture qui étaient les plus demandés.

 

Comme son nom l’indique, la collection 100% Hentai Sans Interdits propose des ouvrages sans censure aucune. Quels sont les critères qui vous empêcheraient de publier un manga intégralement et ne vous permettent donc pas de l’éditer ?

C’est exact, l’une des caractéristiques de notre collection 100% Hentai Sans Interdits est qu’elle est non censurée. Pour autant, nous ne pouvons pas publier tout et n’importe quoi. Au-delà de notre éthique, nous devons également respecter la loi, notamment concernant les œuvres à caractère pédopornographique. Ce qui peut être accepté, toléré au Japon, ne peut pas forcément l’être en France.
Des arguments comme « il s’agit d’œuvres de fiction », « c’est de l’imaginaire » n’en sont pas réellement. Et puis, la production japonaise est si importante qu’il serait dommage de la cantonner à ces titres. Cette idée est fausse. C’est aussi notre rôle d’éditeur de le montrer.

 

On sait qu’au Japon le hentai jouit d’une notoriété très importante, mais c’est un cas unique, et la France n’a pas toujours été tendre avec ces œuvres. Qu’en est-il aujourd’hui ? Où en est le marché du hentai en France, du point de vue de Taifu ?

La notoriété du Hentai est plus importante au Japon qu’en France, mais est-ce que ce genre est pour autant respecté ? Je ne pense pas que la réalité soit si rose. Ce n’est pas pour rien que certains auteurs ne veulent pas révéler leur identité. Les boutiques ou rayons spécialisés sont souvent à l’écart, en sous-sol, au dernier étage, etc. On peut dire qu’ils sont… cachés. Ça existe, mais il ne faut pas trop le montrer…
D’ailleurs, je vais m’autoriser un petit parallèle avec le Yaoi / Boy’s Love. La production est également très importante au Japon, et on en parle de plus en plus, mais est-ce que ces œuvres sont considérées de la même manière que les Shonen, Seinen et Shojo ? Pas vraiment… même si ça tend à changer. Enfin, ce n’est pas parce que le Japon est le pays du Yaoi / Boy’s Love que la société japonaise est la terre d’accueil des homosexuels, ou de la communauté LGBT+ de façon plus générale. Là aussi, ça évolue dans le bon sens.
Il y a donc une différence entre notoriété et acceptation. En France, le terme Hentai est également assez connu, même de personnes qui ne lisent pas forcément de mangas. Malheureusement, comme on le répète souvent, ce genre reste très compliqué à travailler. En termes de communication, de marketing, mais également de commercialisation. Aujourd’hui encore, certaines enseignes et librairies ne veulent pas entendre parler de Hentai dans leur magasin. On doit faire avec et l’accepter, même si les arguments ne sont pas toujours « recevables ». Quand on se retrouve face à ces refus, on tente d’engager la discussion et de trouver des solutions. Notre objectif est de répondre aux attentes de tout le monde : des ayant-droits et des lecteurs, mais aussi des librairies et autres enseignes commerciales avec lesquelles nous travaillons ou serons amenés à travailler.
Une chose est sûre, nos lecteurs savent où nous trouver. D’ailleurs, beaucoup passent par internet pour se procurer nos titres.
Petit mot de la fin, en France, la violence est un argument de vente, mais le sexe (l’amour ?) reste assez tabou. On en parle ?

 

La collection 100% Hentai Sans Interdits a fait son retour au printemps 2016 avec deux ouvrages de Linda en grand format et en couleur, mais n’a pas connu de publication depuis. Comment s’organise le planning de sortie des hentai Taifu ? Peut-on s’attendre à des sorties régulières, mais plus espacées que dans le manga classique ?

Attention, en juillet 2016, nous avons également publié Vanilla Essence, le dernier Yamatogawa !
Après Vanilla Essence, nous nous sommes posé beaucoup de questions concernant la direction à suivre avec notre collection 100% Hentai Sans Interdits. Bien entendu, nous pouvions sortir des titres afin de la faire « survivre », mais est-ce que ça aurait été une bonne chose ? Nous connaissons nos lecteurs, ils veulent des titres de qualité. C’était également notre volonté et ça l’est toujours aujourd’hui. Nous ne voulions donc pas la faire « survivre », mais la faire « vivre ». Pour cela, il est important de publier des titres non pas par nécessité, mais par choix.
On a donc pris la décision de la mettre en pause afin de se donner le temps de discuter avec nos partenaires japonais. Nous avions plusieurs projets, mais pour les faire avancer, nous devions nous concentrer dessus à 100%. Parmi ceux-ci, il y avait notamment la volonté de travailler avec de nouveaux éditeurs, car nous tournions un peu en rond. En ce sens, 2017 a été une année très productive ! Nous sommes contents de ce que nous avons réussi à accomplir et les résultats seront visibles très bientôt.

 

Taifu prévoit-il un retour sur le devant de la scène hentai prochainement ?

 Mises à nue - LINDA

© Mises à nu – LINDA – Hakusensha 2008

Bien sûr ! Notre retour se fera dès le mois de février avec la sortie du tome 1 de Mises à nu, une série en 5 tomes (terminée) signée LINDA.
Avec ce premier titre, les lecteurs pourront noter plusieurs choses. Tout d’abord, nous continuons à suivre les auteurs emblématiques qui ont fait les beaux jours de notre collection 100% Hentai Sans Interdits.
Ensuite, nous avons pris la décision de publier non pas un one shot, mais bel et bien une série. Ce format permet à LINDA d’explorer davantage la psychologie de ses personnages et de les faire évoluer. Dans Mises à nu, l’auteur nous invite donc à suivre le quotidien de 3 étudiantes qui mènent une double vie et qui nous révélera leurs rêves et leurs vices.
Enfin, Mises à nu est édité par Hakusensha au Japon. Un nouveau partenaire qui nous a ouvert les portes de son catalogue pour notre plus grande joie. Cette première collaboration prouve que notre patience et celle de nos lecteurs n’ont pas été vaines.
Autre bonne nouvelle, le retour annoncé de Sense dans le courant du second semestre 2018.
Nous réservons d’autres bonnes surprises à nos lecteurs, mais nous préférons attendre que tout soit validé avant lancer la OLA.
Nous vous donnons donc rendez-vous en 2018 !

Le rendez-vous est pris.

 

What’s up in the H-world ?

Si le retour des publications hentai de Taifu promet quelques nouveautés à se mettre sous la dent, ce n’est cependant pas la seule actualité du moment.

En effet, l’éditeur Black Box a lancé début octobre un nouveau financement participatif, projet consistant à démarrer l’impression d’une œuvre lorsqu’un nombre de précommande suffisant est atteint, et celui-ci est centré sur Toshio MAEDA et son œuvre majeure Urotsukidoji. Les précommandes sont désormais closes, et entre la somme récoltée qui a dépassé l’objectif initial, et les encouragements des lecteurs, l’éditeur envisage déjà la publication d’autres œuvres du maitre comme La Blue Girl.

Si cette nouvelle a de quoi réjouir plus d’un fan, c’est parce qu’Urotsukidoji n’a jamais été entièrement publié en français (BD Érogène stoppa la série au cinquième tome sur 6), que ce titre mérite son statut de culte en ayant influencé beaucoup d’artistes, et que Toshio MAEDA est un dessinateur talentueux.

Les tomes 1 et 2 sortiront le 9 avril 2018, et les deux derniers le 11 juin 2018.

L’autre actualité concerne un sujet que nous avions abordé dans un précédent numéro : les eroges.
Un nouveau venu dans l’univers francophone du hentai fait son entrée : Eroges.com. Cette plateforme vous propose de découvrir, en français et légalement, des jeux vidéo érotique japonais. Eroges.com a en effet acheté les droits de plusieurs visual novel, s’occupe de la traduction depuis le japonais, et adapte également les jeux à un usage sur smarthpone ou tablette. Les studios japonais concepteurs des jeux ont laissé carte blanche à l’entreprise pour adapter les visual novel au marché français, de quoi assurer aux fans une retranscription fidèle.

Olivier Benoit

Présent sur Journal du Japon depuis 2013, je suis un trentenaire depuis longtemps passionné par l'animation traditionnelle, les mangas et les J-RPG. J'écris dans ces différentes catégories, entretiens également la rubrique hentai, et gère le pôle gastronomie. J'essaie de faire découvrir au plus grand nombre les choses qui me passionnent. @oly_taka

10 réponses

  1. Vienloop dit :

    Pourquoi je suis là ? C’est .. pour le travail …

    Blague à part :
    C’est très intéressant d’apprendre que les choses tourne bien niveau culture japonaise et même pour le hentai

  2. Debbie_Downer dit :

    Bon tout d’abord merci pour cet article ; apparemment il y avait déjà eu l’annonce de la reprise des publications ailleurs sur le net, mais j’étais passé à côté. J’étais tout excité en lisant cet interview … autant dire que j’ai vite et drôlement déchanté.

    J’vais faire court pour ne pas râler sur 36 lignes [EDIT : loupé ?]. « Sekilala Kanojo » de Linda n’a rien à faire dans la collection « 100% Sans Interdits », ce n’est pas du Hentai, la série a été publiée dans Young Animal (Harashi) qui n’est pas un mag’ 18+, il n’y a aucune représentations explicites de rapport sexuel dans ce manga, ce n’est pas de la pornographie. J’ai rien contre l’ecchi, la BD érotique, et l’espèce de « hentai soft » ou je ne sais quoi, mais Taifu à une collection pour ça non ? dans laquelle a déjà été publié plusieurs séries comme « Sens » justement.

    Que le « hentai » et la pornographie soient attaqués ou dénigrés par la « société » ou par M. le président, bha, c’est l’ordre normal des choses ; que le hentai et la pornographie soient reniés par ses même pornographes !… là par contre ça me fout vraiment en rogne.
    Car ce que vous faites en publiant une œuvre qui n’est pas du Hentai dans une collection Hentai, c’est ce que « Pause Manga » faisait en parlant du hentai quand il disait : « il n’y a pas que des œuvres vulgaires et bête, sans scénario, qu’avec du cul dans le hentai, y’a aussi des chouettes trucs comme … « Nozokiana » et « Step Up One Story » ».

    Et dire que je m’étais laissé convaincre par Taifu que si leurs hentai n’étaient pas vraiment représentatif de ce qu’on lisait sur le net – ou sur ce qu’arrivait à publier en respectant la loi l’américain Fakku – ce n’était pas parce qu’ils aseptisaient leurs choix avec une prétendue morale à des fins de toucher le plus grand nombre, mais bien parce que c’était la faute à pas de canche et au hasard des partenariats entre les éditeurs japonais. Des nèfles.

    Vous parlez de Fakku sans les citer Olivier, c’est dommage. Il serait bon de parler d’eux, au moins pour comparer ce que font les publicateurs de Hentai ailleurs en occident. Pourquoi les manga de Fakku ressemblent plus à ce qu’est le manga hentai au japon et ce qu’on en lit sur le net ? Est-ce juste parce qu’ils ont de meilleurs de meilleurs négociateurs auprès des éditeurs jap’ ? Peut-être finalement, mais perso là tout de suite, j’ai pas du tout envie de donner une seconde chance à Taifu.

    5 tomes qui ne devraient pas être là, d’un manga qui a 10 ans, c’est ça le grand retour de la collection Sans Interdits …. Autant dire que la collection est morte à mes yeux, et que je suis maintenant convaincu que l’édition de manga hentai en France n’a d’intérêt aucun.

    • Taifu Comics dit :

      Bonjour Debbie_Downer,

      Avant de répondre à votre questions/critiques, je tiens à vous souhaiter une bonne année 2018 ! ^^
      J’espère également que mes réponses vous permettront de mieux comprendre nos intentions et vous rassureront.
      Concernant « Sekilala Kanojo » (« Mises à nu »), il est vrai que ce titre n’est pas publié dans un magazine +18, mais plutôt dans ce qu’on pourrait définir comme un magazine adulte+.
      Nous comprenons vos remarques justifiées concernant notre choix de publier ce titre dans notre collection 100% Hentai Sans Interdits.
      Cependant, à travers cette oeuvre nous voulons proposer d’autres titres à nos lecteurs. Comme nous l’indiquons dans cette interview, la collection 100% Hentai Sans Interdits évoluera en 2018. Nous ne pouvons pas encore tout dévoiler, mais notre objectif est de publier des titres plus diversifiés, qui pourront satisfaire plus de lecteurs.
      « Mises à nu » s’inscrit dans une politique d’ouverture à un public moins initié aux codes du Hentai. La représentation du rapport sexuel n’est donc pas aussi explicite que dans le « Hentai pure », mais cette oeuvre peut justement faire le pont entre ce que nous pourrons appeler « les oeuvres érotiques » et « les oeuvres pornographiques ». (Avouons le nous, « Mises à nu » n’a rien n’a voir avec des titres comme « Nozokiana » et « Love Story ». ^^)
      Aussi, le choix de publier « Mises à nu » comme un titre de notre collection « 100% Hentai Sans Interdits » est pour garder un lien avec les précédentes oeuvres de l’auteur. LINDA est un mangaka emblématique de notre collection, il nous paraissait donc justifié de lier cette oeuvre avec les précédentes malgré le fait qu’elle soit plus « soft ». Malgré tout, le ton du récit reste le même !
      Pourquoi ne pas l’avoir publié dans la même collection que « Sense » et « Catch X Mama » ? Car « Mises à nu » se veut tout de même beaucoup plus explicite, plus adultes, et le mettre au même niveau que ces oeuvres aurait pu poser quelques problèmes.
      Comme vous le savez, le marché FR n’est pas le même que la marché JP. La classification FR diffère également de la classification JP. Nous devons donc nous adapter. Tout cela est fait pour « éduquer » notre public petit à petit aux codes du Hentai.
      Mais rassurez-vous, « Mises à nu » ne reflétera pas forcément notre nouvelle ligne éditoriale. Cette série annonce un retour… Nous proposerons bien entendu des oeuvres « 100% Hentai » qui répondront (on l’espère) à vos attentes ! ^^
      Pourquoi tout dévoiler d’un coup ? Comme nous le disons à travers cette interview, d’autres belles surprises sont à venir. On préfère commencer en douceur. Dites-vous que « Mises à nu » c’est comme les préliminaires. Pourquoi s’en priver quand on peut le faire ?
      On se lâchera plus par la suite. Nous vous demandons simplement de continuer à nous faire confiance.

      Belle journée à vous.

      Cordialement,

      L’équipe Taifu Comics

      • Debbie_Downer's_dead dit :

        Bon tout d’abord je me suis calmé depuis ; c’était mon dernier coup de gueule de 2017 j’imagine lol Bonne année 2018 à vous aussi 😉

        J’ai pu jeter un œil sur le premier tome de « Mise à nu » et j’ai pu constater que finalement il n’avait pas été vraiment placé sans la collection « 100% Sans Interdits » (il n’y a pas le fameux logo sur le manga, et PointManga le classe bien dans « coll hentaï » et pas « coll 100% hentaï »‘). J’entends vos arguments, mais chui quand même content qu’il soit pas dans la collection « non censurée » ne serait-ce que parce … ben, y’a de la censure (ou une absence de représentation) partout.

        Bon du coup, c’est ceux qui faisait la « collection hentai Taifu Comics » qui vont râler que le forma ai changé, et que ça ne va plus dans leur bibliothèque. Mais moi j’m’en fous chui content, héhéhé XD J’ferai l’effort d’acheter le Tome 1 j’crois bien ; il f’ra pas moche dans ma bibli, et ça fera une chouette comparaison avec la collec’ 100%,.

  3. MmePoulpe dit :

    Whaou super article ! c’est ErogeS.com le site de jeux hentai je crois et pas Eroge.com,
    En tout cas, çà bouge dans le hentai français, c’est agréable !

  4. McFreddy dit :

    J’arrive très en retard mais passons, je ne suis pas du tout fan du travail de Linda mais si la collection reprend, bonne nouvelle alors, même si j’y crois un peu moyen.

    La fin du premier paragraphe est intéressant « En France, la violence est un argument de vente mais le sexe reste un peu tabou », premièrement, je pense que tout le monde ne sera pas d’accord concernant la définition du « sexe » dans le porno et le hentai, certains y verront non pas une définition de la chose mais une manière obscène de la représenter, ce qui est objectivement est vrai, tout dépend ensuite ce que l’on entend par obscénité et jusqu’où notre imaginaire sexuelle peut aller comparé à la personne lambda. Deuxièmement, la France est un pays de conservateurs, même dans les recherches pornos des français, les statistiques montrent que Clara Morgane (une ex actrice dont la carrière n’a jamais vraiment décollée) reste en tête alors qu’elle n’est plus dans l’industrie depuis 10 ans, suivi par French, Beurettes, Matures ou Grosse B***s, cela en dit déjà long, alors le Hentai ? Cette fuite de la réalité et ce symbole ultime de la misère sexuelle diront ses détracteurs, des arguments déjà bien violents… Alors que dans les faits, il s’agit d’un outil visant à alimenter ou à laisser libre cours aux fantasmes ou tout bonnement à être utilisé comme un support pour se masturber (ou faire des jeux en couple).

    Oui la violence fait vendre et le sexe, qu’elle que soit la manière qu’on la représente reste toujours un peu tabou, notre culture judéo chrétienne ancré joue un rôle là dedans.

  5. Arnaud dit :

    Hello les amis, je sais pas si c’est le meilleur endroit pour poser cette question, mais j’aimerais savoir si vous aviez des sites à conseiller pour visualiser de bon hentai, si possible en français. Moi je passe mon temps sur trixhentai mais il doit bien y avoir d autres perles dans le genre. Merci beaucoup!

  6. Ah, voilà une réponse déjà plus précise. Donc le prochain tome de sense sortira dans les prochains mois. OUF, depuis le temps qu’on attend la suite (le tome 6 remonte à février 2014 quand même T_T). J’ai vraiment bien fait de patienter. Espérons qu’il en sera de même pour Panini Manga et le prochain tome d’Angel Heart first season qui se fait toujours attendre aussi…….

  1. 27 octobre 2020

    […] pas encore ouvert ses droits au marché hexagonal comme nous le faisait savoir Taifu dans notre interview en 2017. Les lignes semblent avoir bougé depuis, puisque des titres Wani Magazine sont donc depuis […]

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