[Interview] VEGA, ce nouveau label qui explore le manga !

Avec une croissance des plus dynamiques, le marché du manga connait un nouvel essor depuis quelques années, ce qui passe naturellement pas l’arrivée de nouveaux acteurs. Vous avez certainement entendu parler de l’un des derniers en date : les éditions Vega, qui ont sorti leurs trois premières séries cet automne, trois seinens : Deep Sea Aquarium Magmell, Peleliu et Survivant – L’histoire du jeune S.

Journal du Japon vous propose de faire le tour de cette nouvelle maison, avec son éditeur Stéphane Ferrand, ancien directeur éditorial, entre-autres, des éditions Glénat Manga. Puis nous vous présenterons aussi les trois premières séries, pour vous donner un panorama le plus complet possible.

Editions VEGA

Editions Vega : quelle maison et quels mangas ? 

2018 était l’année de lancement des éditions Vega : c’est toujours un moment unique le lancement d’une nouvelle aventure, même si ce n’est pas votre première aventure éditoriale… Qu’est-ce qui vous a particulièrement marqué dans ce lancement là ?

La création de Vega est effectivement différente de mes précédentes aventures en premier lieu parce que j’en suis co-propriétaire avec le Groupe Steinkis, même modestement. Ensuite cela a surtout été une opportunité de créer ce label de toutes pièces, avec une réflexion sur le positionnement dans le marché, sur le choix des titres mais aussi les éléments de maquette, comme la définition du nom, du logo, le choix de fabrication, la constitution des équipes externes etc… c’est une aventure très différente de devoir tout créer à partir d’une page blanche et j’espère que c’est aussi ce qui donnera une cohérence d’ensemble à même d’être reconnue par le public.

Comment est venu le nom de Vega, cette référence à Goldorak, et qu’est-ce qui fait que c’est lui qui a été sélectionné ?

 Stéphane Ferrand - Photo OLIVIER DION

Stéphane Ferrand – Photo OLIVIER DION pour Livres Hebdo

En premier lieu, je ne voulais pas un nom long, je ne voulais pas donner mon nom à ce label, je voulais trouver un nom qui ne soit pas non plus un mot japonais, mais qui puisse être évocateur de la France et du Japon, tout en gardant la terminaison « ga » de « manga ».

Vega a plusieurs sens pour nous. En premier lieu il fait référence à la légende de Vega et d’Altair dans la culture japonaise, mise en avant par la fête de Tanabata. Cette légende raconte comment ces deux corps célestes, amoureux, furent séparés par le dieu du ciel qui érigea entre eux la voie lactée. Devant la tristesse des deux étoiles, le dieu décida alors qu’elles pourraient se voir une fois l’an : le 7e jour du 7e mois… soit la date habituelle de Japan expo. Cela m’amusait ainsi de signifier symboliquement la séparation de fait entre la France et le Japon, pays très éloignés géographiquement et culturellement mais qui se retrouvent chaque année à Japan Expo, mus par une indéfectible attraction.

Ensuite Vega n’est pas qu’une référence à Goldorak, d’une manière plus large, le nom Vega évoque la pop culture également au travers des personnages de Véga dans Dragon Ball ou encore dans Street fighter. Sur ces références, cela permet d’évoquer aussi une époque, une génération d’anciens adolescents devenus adultes aujourd’hui et auxquels le label entend aussi s’adresser puisque nous revendiquons un positionnement principalement seinen, donc pour jeunes adultes.

En 2018 votre lancement s’est fait avec 3 seinens : Deep Sea Aquarium Magmell, Peleliu et Survivant – L’histoire du jeune S. On comprend l’intérêt de construire une image éditoriale plus forte en l’associant à un seul secteur au départ, mais pourquoi le seinen en particulier ?

Je pense que le seinen est le secteur éditorial qui tend à se développer de plus en plus. On peut identifier au moins 3 générations de lecteurs de manga en France, et on vieillit inexorablement. Les lecteurs et lectrices de shônen ou de shôjo s’ouvrent ainsi au seinen, en recherche de titres différents, plus complexes ou moins stéréotypés, proposant des personnages et des histoires plus réalistes ou plus profonds. De plus le seinen propose une grande diversité de dessins, et les auteurs y expriment plus facilement leur talent, prennent plus de risques, donnant des œuvres souvent plus fortes, plus addictives, plus riches en thématiques également.

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Ce segment seinen ne sera pas le seul du catalogue puisqu’en 2019 arrivent au moins un shônen et un kodomo (que nous évoquerons plus loin dans l’interview). Est-ce que le but est à terme d’être un éditeur généraliste et, si c’est le cas, qu’est-ce qui le démarquera des autres ?

Vega se proposera à tous les types de lecteurs en France, avec du shônen, du shôjo, du kodomo et du seinen, à l’exemple en fait de ce que représentent les autres catalogues. Les équilibres entre ces genres seront néanmoins différents. Certains éditeurs sont prioritairement identifiés autour du shônen, d’autres autour du shôjo. Pour Vega nous espérons pouvoir être reconnu comme éditeur principalement de seinen, explorateur de tous les genres de seinen, et notre production sera donc majoritairement tournée vers le seinen grand public.

Ainsi organisé autour d’une image « jeunes adultes / adultes », Vega pourra également développer un axe « adolescent » où nous désirons réunir shônen et shôjo, puis un axe « jeunes enfants » en proposant des kodomo. Nous avons donc bâti notre proposition non autour de genres ou de sexe mais autour de 3 tranches d’âges aisément identifiables. Après ce ne sont que des catégorisations pragmatiques qui n’empêchent aucune mixité chez le lectorat comme je l’ai déjà constaté. Magmell est un seinen, mais peut être lu par des plus jeunes, et on compte beaucoup de lectrice dans le shônen et de lecteurs dans le shôjo.

Chez Glénat vous avez connu des séries fleuves, avec plusieurs dizaines de tomes. Est-ce que vous pensez que c’est une aventure que vous aimeriez retenter un jour chez Vega, si l’opportunité se présentait ?

Pour Vega je cherche avant tout des séries de qualité, courtes ou de longueur moyennes, ce qui se trouve souvent dans le seinen, car c’est plus pratique à gérer pour le lectorat qui est déjà très sollicité. Mais ce n’est pas pour autant une règle. Je connais en effet la méthodologie pour traiter des séries longues, voire très très longues, c’est un travail différent en techniques éditoriales et commerciales, mais il n’y a pas de raison que l’on s’en prive si la série est de qualité. Pour un démarrage, il est plus sage je pense de ne pas oblitérer des investissements sur une ou deux grosses séries, mais au contraire de développer un catalogue multiple et solide qui nous attirera une composition de lectorat forte et fidèle (nous n’avons que 3 mois d’existence !). Puis, forts de cette expérience et ayant affiné notre savoir-faire en la matière, il sera aisé de se proposer avec un titre plus long. Donc nous sommes tout à fait ouverts, tant que la qualité est au rendez-vous.

D’ailleurs quels sont vos critères pour le choix des titres du catalogue Vega, entre feeling et critères objectifs ?

Theseus_no_Fune_1_jpEn premier lieu, j’essaye de me focaliser sur le public français, ses envies, ce qu’il plébiscite, notre actualité aussi, les sujets qui s’imposent à nous dans notre vie, qui nous interpellent. Je cherche du sens ; c’est la partie feeling, qui me permet de trouver un sens écologique dans la publication de Magmell ou de Survivant, de proposer une vision crue de la guerre avec Peleliu à une époque où ce sujet revient insidieusement dans notre quotidien. Avec le thriller Bateau de Thésée (ci-contre, NDLR), c’est le cas générationnel de l’héritage et de la transmission qui m’intéresse. Kakushigoto interroge avec un humour féroce les relations parent-enfant. Le journal d’une vie tranquille nous oriente sur le besoin de nous retourner sur l’histoire etc…

Ensuite il y a des critères objectifs en effet, principalement formels. Je cherche des titres aux narrations vives, où l’on ne s’ennuie pas, des traits accessibles, grand public, capables de plaire à un large public, mais aussi avec une touche personnelle de l’auteur, une personnalité identifiable. Des manga que l’on aime lire, et dont on se souvient parce qu’ils sont beaux, bien faits, passionnants et enrichissants.

Peut-être est-il encore un peu tôt mais quel accueil pour ces 3 premières séries ?

Trois mois c’est en effet un peu tôt pour un bilan chiffré, on a encore besoin de se faire connaitre, que le public identifie nos titres, que le buzz se développe. Mais on a déjà un très beau bilan presse, notamment sur Peleliu sur lequel la presse s’est beaucoup penchée. Survivant a été aussi très apprécié par ceux qui l’ont lu, et Magmell est plébiscité par le lectorat. Les titres à venir que nous avons annoncés intéressent beaucoup, je pense qu’on a bien réussit notre lancement et que le public nous regarde avec un réel intérêt.

En 2019 le catalogue Vega s’élargit avec 4 nouvelles séries : Kakushigoto, le Bateau de Thésée, Journal d’une vie tranquille et Zo-zo-zo-zombie-kun. Pouvez-vous nous présenter ces titres ?

journal-une-vie-tranquile-vegaLe journal d’une vie tranquille, par le maître Tetsuya CHIBA paraîtra en janvier (titre original Hinemosu notari nikki). C’est un titre assez unique en cela qu’il est en couleurs et que l’auteur propose une biographie de différents moments de sa longue existence. Sa vie actuelle, avec beaucoup d’humour, sa vie professionnelle, via ses rapports avec les autres monstres sacrés du manga, ses débuts de mangaka, son travail sur Ashita no Joe, mais aussi des séquences sur son enfance marquée par la guerre et la misère. C’est un titre très fort, très honnête et très touchant, et en même temps perlé d’humour, très léger et passionnant, car l’auteur y parle sans fard et se révèle via bien des aspects inconnus d’une époque mouvementée.

Mars et avril verront sortir Le bateau de Thésée (Theseus no fune) et Kakushigoto deux titres très différents de l’éditeur Kodansha. Le premier est un thriller fantastique où le héros tente de découvrir la vérité sur son père qui fut accusé de crimes abominables. Par un truchement fantastique, il va se retrouver projeté à l’époque où les crimes ont été commis et mener alors sa propre enquête. Dans Kakushigoto, titre humoristique, on va suivre les déboires d’un auteur de manga qui n’assume pas son métier et déploie des trésors d’ingéniosité pour le cacher à sa fille. C’est burlesque, plein de quiproquo et de comique de situations. Zozozo Zombie est un titre pour enfants qui sera proposé dans le second semestre 2019, où on va suivre les aventures d’un drôle d’enfant zombie qui désire aller à l’école, avoir une vie comme les autres enfants, et il va avoir besoin de toute l’aide de son meilleur ami humain pour se faire, car sa nature de zombie le rend très inadapté aux choses de la vie courante. C’est très drôle, très frais et très léger.

 Kakushigoto-1-jp    zo-zo-zo-zombie-kun-1-jp 

Il y a un genre qui n’est pas encore annoncé au sein du catalogue c’est le shôjo, un segment qui éprouve de grandes difficultés à retrouver sa période faste Nana – Fruits Basket, même si des éditeurs comme Akata ou Kana tire bien leur épingle du jeu. Comment vous comptez l’aborder chez Vega, quel type de shôjo vous recherchez ?

J’étudie pas mal de shôjo pour Vega, et je cherche des œuvres qui se distinguent des habitudes que l’on a pu connaitre. J’aimerai proposer des shôjo mettant en scène des personnages féminins forts, des héroïnes ayant une personnalité affirmée, avec des relations vraies, modernes, un traitement valorisant. Nana m’aurait très bien convenu par exemple. Après je n’ai pas de choix sur le type d’œuvre shôjo, c’est plus l’histoire et le traitement des personnages et des relations entre eux qui me motive dans le shôjo.

Dernière question pour clôturer cette première interview Vega : c’est quoi, au final, un manga Vega ?

Au vu de l’éventail de proposition que nous voulons mettre en place c’est une question difficile, mais je dirai qu’un manga Vega ce serait un titre inscrit dans la modernité de notre époque, suivant les thèmes ou les questions actuelles, les aspirations nouvelles du lectorat qui n’est plus celui que nous avons connu il y a 30 ans. Le titre doit pour moi avoir un contenu, une histoire, des personnages qui présentent une originalité et qui soit accessible pour le public français

Un manga Vega se caractériserait également par une exploration de la richesse et de la diversité graphique du manga, j’aime que les titres aient une personnalité graphique et que le trait soit adapté au propos que les deux fonctionnent bien ensemble, au-delà des habitudes techniques induites par le genre. Enfin j’espère qu’un manga Vega ce sera un manga qu’on aime lire, mais aussi relire, conseiller à ses amis, offrir comme un beau cadeau ; un manga qui a sa place dans sa bibliothèque.

C’est tout le mal qu’on lui souhaite en tout cas, merci Stéphane Ferrand et longue vie à Vega !

 

Vega : les trois premiers manga

Deep Sea Aquarium Magmell
de Kiyomi SUGISHITA 

MAGMELL SHINKAISUIZOKUKAN © by Kiyomi Sugishita

MAGMELL SHINKAISUIZOKUKAN © by Kiyomi Sugishita

Vous souvenez-vous lorsque vous étiez enfant et qu’on vous racontait l’histoire de 20 000 lieux sous les mers de Jules Verne ? C’est exactement l’effet que vous aurez en lisant Deep Sea Aquarium Magmell de SUGISHITA Kiyomi.

L’histoire tourne autour de Keitaro AMAGI, un jeune homme qui a hérité de la passion de son père pour les abysses marins. Arrivé à l’âge adulte, il trouve un emploi à temps partiel au sein du Magmell Deep Sea Aquarium. Premier complexe du genre, le MDSA plonge ses visiteurs aux fonds des océans et leur permet de découvrir certaines des créatures qui s’y cachent. Keitaro va vite attirer l’attention du directeur qui semble voir en ce jeune homme un passé bien lointain. 
 
Inconnu parmi les éditeurs de manga, la maison d’édition Vega ne veut proposer que du seinen qui se veut de qualité. Avec un titre comme Deep Sea Aquarium Magmell, c’est le gros lot. Derrière un design fin et reprenant des thèmes connus du grand public, ce titre peut se vanter de vous renvoyer en enfance, à l’époque où vous étiez autorisés à rêver de l’inconnu. Alors que le manga nous emmène dans un monde à la fois doux et délicat, nous découvrons de nouvelles sensations au travers d’un univers toujours méconnu malgré les avancées technologiques : les fonds sous-marins. SUGISHITA Kiyomi nous invite alors à faire travailler notre imagination à l’image des enfants qui ouvrent un livre d’images. A travers le quotidien de Keitaro, l’auteur nous renvoie à notre propre condition : choisir un métier que l’on aimera et qui nous passionne au point de prendre de nombreux risques.
 

Peleliu
de Kazuyoshi TAKEDA 

PELELIU -RAKUEN NO GUERNICA- © KAZUYOSHI TAKEDA 2016 / HAKUSENSHA, INC., Tokyo

PELELIU -RAKUEN NO GUERNICA- © KAZUYOSHI TAKEDA 2016 / HAKUSENSHA, INC., Tokyo

Les mangas sur la Seconde Guerre Mondiale, sans être légion, sont tout de même assez nombreux et il est probablement difficile de leur donner une originalité qui va les démarquer du lot. C’est pourtant le pari réussi de Peleliu.

La bataille de Peleliu, nom de code Operation Stalemate II (« impasse » en français), s’est déroulée entre les États-Unis et le Japon dans le Pacifique de septembre à novembre 1944 sur l’île du même nom, dans l’archipel des Palaos. Rappelant le film La bataille d’Iwo Jima, Peleliu raconte l’extraordinaire résistance de l’armée japonaise à conserver cette île le plus longtemps possible, même s’ils savent leur cause perdue d’avance devant l’incroyable et inépuisable armada américaine.

Les débats sont encore nombreux sur le choix américain de poursuivre pendant deux mois une opération qui devait durer quatre jours, tout ça pour un aéroport pas si stratégique que ça au final. Mais on reste cramponné à l’espoir que le soldat héros de l’histoire, transformé en mangaka pour rendre compte de la mort héroïque de ses camarades à leur famille, s’en sortent physiquement… et mentalement aussi car la guerre, ses horreurs et ses choix impossibles lui écorche l’esprit page après page. Le choix du graphisme enfantin créé d’ailleurs le contraste parfait pour ouvrir l’empathie du lecteur avant de le frapper d’effroi, aussi bien devant les charniers que devant l’inhumanité de chaque prise de décision.

Un manga difficile à oublier, une fois la lecture terminée.

Survivant – L’histoire du jeune S
de Akira MIYAGAWA et  Takao SAITÔ

SURVIVAL ~SHONEN S NO KIROKU © Akira Miyagawa / © Takao Saito

SURVIVAL ~SHONEN S NO KIROKU © Akira Miyagawa / © Takao Saito

Le titre le plus divertissant des trois. Suite à une catastrophe naturelle, le jeune Satoru se retrouve seul au milieu d’une île et d’une nature à l’état brut, et donc hostile. Satoru va devoir apprendre une nouvelle vie de A à Z, aidé par un précieux guide et une bonne dose de chance. Tout ne sera pas pour autant facile pour trouver de la nourriture, éviter celle qui pourrait vous tuer aussi, mais surtout combattre ses nouveaux voisins, comme un ours redoutable et des hordes de rats pillant son garde manger. Sans compter la solitude pesante, le mystère sur la survie éventuelle d’une civilisation…

Entre action et survival Survivant L’histoire du jeune S est donc un seinen plaisant et sans prise de tête, où Satoru survit au jour le jour, un problème à la fois. Le titre utilise intelligemment quelques sauts dans le temps qui nous permettent de le voir évoluer sans tomber dans la redondance. Le tome 2 présente d’ailleurs un rebondissement majeur qui pourrait emmener notre héros sur une autre voie… Mais pour le moment le lecteur s’amuse de voir comment il franchit chaque étape, d’autant que le graphisme est assez fin et agréable à l’œil. Seul la voix off, assez (trop ?) emphatique et la chance assez improbable du héros sont des points qui peuvent rompre l’immersion du lecteur, mais on s’y replonge volontiers.

Enfin pour la petite histoire sachez qu’il s’agit d’un remake du titre quasi éponyme et en 10 tomes de Takao Saitô, l’auteur de Golgo 13. Il devrait se terminer en 6 tomes, son premier arc tout du moins car les dernières pages semblent présager d’une suite

Vous en savez désormais assez sur les éditions Vega pour vous lancer dans l’une de leurs séries. On leur souhaite une bonne aventure et on attend de pied ferme leurs nouveautés 2019 !

D’ici là, si vous hésitez encore, vous pouvez toujours tenter de participer à nos Winter Games car, dans quelques jours, nous vous feront gagner les trois premiers volumes de l’éditeur !

 

Remerciements à Stéphane Ferrand pour son temps et aux éditions Vega.

Paul OZOUF

Rédacteur en chef de Journal du Japon depuis fin 2012 et fondateur de Paoru.fr, je m'intéresse au Japon depuis toujours et en plus de deux décennies je suis très loin d'en avoir fait le tour, bien au contraire. Avec la passion pour ce pays, sa culture mais aussi pour l'exercice journalistique en bandoulière, je continue mon chemin... Qui est aussi une aventure humaine avec la plus chouette des équipes !

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