Dans la hotte du Père Noël, beaux livres pour petits et grands, polar et agendas !

Comme tous les ans, Journal du Japon vous propose une belle sélection d’idées cadeaux pour un Noël japonais. Dans ce premier épisode : des estampes, des voyages, des livres pour petits et grands et des agendas !

Les beaux paysages d’Utamaro pour les amateurs d’estampes japonaises

Utamaro Paysages de neige, éditions Picquier : couvertureLes éditions Picquier proposent toujours de magnifiques livres d’art, avec, sous la belle couverture, des estampes sur papier épais, et des textes qui mettent en mots la beauté qui s’en dégage.

Cette fois-ci, c’est un grand peintre, Utamaro, qu’il nous est proposé de découvrir ou plutôt redécouvrir sous un angle moins connu, celui des paysages. En effet, il est surtout connu pour ses élégantes courtisanes mises en scène dans leur vie quotidienne au fil des jours et des saisons, un parfait représentant du style Ukiyo-e. Mais c’est également un paysagiste virtuose qui joue avec les matières des objets et les lignes d’horizon, qui donne vie aux moindres détails et compose des atmosphères tout en délicatesse. Dans les paysages de neige, de lune ou de mer qui sont présentés ici, il joue avec les personnages qu’il dispose sur les pages dans des attitudes élégantes ou naturelles, travaille la matière d’un vêtement aussi bien que les ridules d’un fleuve.

C’est au grand couturier Jacques Doucet que nous devons ces trésors issus de sa fabuleuse bibliothèque d’art et d’archéologie constituée entre 1906 et 1918 : 110 albums illustrés japonais du 17e au 19e siècles. Utamaro est entouré d’Hirsohige, Hokusai, Kuniyoshi, Masanobu, Morunobu, Shunshô et Sukenobu. Une sélection admirable de paysages, scènes de rues, faune et flore, iconographie bouddhiste. Et c’est un bonheur d’ouvrir ce livre et de découvrir des paysages qui s’étalent sur chaque double page ! Ils sont accompagnés de poèmes de style kyôka, « poèmes burlesques », comportant des jeux de mots à doubles ou triples tiroirs (la langue japonaise étant très riches en homophones), très difficiles à traduire. Mais l’esprit est retranscrit dans la traduction, et les pages calligraphiées sont un régal pour les yeux !

« Sur la tête des monts
où tombe la neige,
bien qu’il ne soit pas un peigne,
le soleil levant
lance ses rayons
et dénoue leurs cheveux »

Le tout donne un mélange original, entre contemplation et lecture rafraîchissante.

Pour les lecteurs qui aiment comprendre ce qu’ils voient, la préface du livre est une véritable splendeur, la plume admirable d’Élisabeth Lemirre met en mots ce que les yeux voient. Lisez plutôt :

« Voici donc des hommes, des femmes et des enfants qui se promènent, pêchent, jouent, font des boules de neige. ils ouvrent et ferment le théâtre de la nature. ils nous convient toutefois à autre chose. Certes, ils nous conduisent à la baie de la Sumida, au bord d’une rivière à demi gelée, sur la terrasse d’une maison baignée de lune. Mais ces hommes et ces femmes regardent et écoutent. ils écoutent le silence : le silence de la neige, le silence de la lune, le silence du sable déserté par la mer. Regarder, c’est écouter et se taire. ils ouvrent des pages à cet au-delà des mots. »

Décrivant la seconde estampe : « C’est un large paysage frontal, totalement ouvert. L’hiver a lessivé la terre. Les arbres et les roseaux épars marquent de leurs bâtonnets frêles les plans successifs jusqu’à l’envers du monde argenté. Un saule fantômal aux doigts de glace guide le regard vers l’oiseau, insolite étoile polaire, minuscule jalon jeté en ciel.« 

Dans cet ouvrage, tout est beauté sereine, le lecteur est comme nimbé de brumes. Une idée de cadeau originale pour les amateurs d’art !

Plus d’informations (et un extrait à feuilleter pour découvrir quelques estampes) sur le site de l’éditeur.

Momoko une enfance japonaise de Kotimi : tranches de vie pleines de tendresse pour petits et grands

Momoko une enfance japonaise de Kotimi, éditions Rue du Monde, couvertureChez Journal du Japon, on adore le trait enfantin de Kotimi. Cette fois-ci, il sert une histoire personnelle, son enfance à Tokyo dans les années soixante-dix. Des souvenirs marquants croqués avec humour et tendresse dans un gros livre qui plaira aux petits comme aux grands.

Huit chapitres livrent un kaléidoscope coloré de l’enfance de Momoko. Cela commence par son « inoubliable entrée en CP ». Elle se fait une joie d’assister à la cérémonie d’entrée à la grande école, avec sa belle robe et son superbe cartable. Elle a même attaché un teru teru bozu à la fenêtre pour qu’il ne pleuve pas … Et le jour J, il ne pleut pas, mais Momoko est couverte de boutons, elle a attrapé la varicelle et reste à la maison ! Une tristesse bien vite oubliée lorsque sa copine Midori lui apporte les affaires qu’elle aurait dû recevoir et lui dit qu’elle a eu de la chance car la cérémonie était longue et Midori a eu mal aux fesses à rester assise aussi longtemps !

Et chaque tranche de vie est dans le même esprit : des petits ou grands soucis, mais une façon positive de voir les choses, de sourire malgré les chagrins. Et surtout une joie intense à chaque nouvelle découverte, à chaque petit événement du quotidien souvent anodin pour les adultes mais qui prend chez les enfants une dimension magique !

Momoko une enfance japonaise de Kotimi, page intérieureAinsi le cimetière devient un grand terrain de jeux pour une partie de cache-cache avec les copains, la venue du vendeur de poissons rouges est l’événement de la semaine, surtout quand maman achète deux poissons, un pour Momoko et un pour sa petite sœur. Même un dimanche passé à l’entraînement de golf avec son père qu’elle ne voit jamais est un souvenir précieux : « J’ai l’impression qu’aujourd’hui on est devenu moins timides tous les deux ». Chez sa grand-mère, elle a des fourmis dans les jambes à rester trop longtemps assise pendant la cérémonie du thé (qu’elle trouve affreusement amer), mais quel bonheur ensuite d’ouvrir la boîte de pâtisseries !

Dans ce quotidien, il y a Minako, la petite sœur qui est toute petite, ne dit que quelques mots, ne va pas à l’école et se déplace en poussette alors qu’elle n’a qu’un an de moins qu’elle … qui va une fois par an à l’hôpital pour qu’on examine son cerveau, qui est souvent malade, qui démolit ses constructions, déchire ses livres et emmêle les cheveux de ses poupées … à tel point qu’elle la surveille en cachette pour voir si elle ne joue pas un rôle … Mais elles finissent toujours par danser ensemble, faire des boulettes de terre mouillée et bien d’autres choses qui font oublier le handicap.
Et même si, lors de la journée de la visite des parents à l’école, sa petite sœur se met à hurler au point que sa mère doit sortir de la classe avec elle, Momoko sèche ses larmes avec les mouchoirs Hello Kitty que lui tend son instituteur attentionné.
Lorsqu’elle doit rester au stand de taiyaki sur le marché avec Minako pendant que maman fait les courses et que celle-ci échappe à sa vigilance, elle retourne tout le marché et interpelle tous les vendeurs … car l’amour qui unit ces deux petites filles est plus fort que tout, et le goût du taiyaki après cette mésaventure est le meilleur du monde !

Beaucoup de tendresse, de rires et de douceur dans cette famille aimante, et un bonheur de lecture à partager pour parler du quotidien, celui d’une petite fille japonaise, qui n’est pas si éloigné de ceux de tous les enfants du monde. Jouer, rire, pleurer, s’amuser, avoir peur, câliner, et finalement grandir dans l’amour des siens.

L’occasion également de découvrir une culture différente de la sienne : l’intérieur d’une maison japonaise, l’école, le cimetière, la cérémonie du thé, le marchand de poissons rouges, le stand de taiyaki, les terrains pour l’entraînement au golf et plein d’autres choses (en particulier les snacks japonais dans les pages bonus de la fin du livre qui évoquent les goûters préférés de Momoko et Minako, gyoza, calamar séché et bien d’autres encore !).

Un très beau livre et une petite fille attachante dans laquelle chacun reconnaîtra l’enfant qu’il est ou a été.

Soul of Tokyo : 30 expériences à découvrir … et à vivre dès que ce sera à nouveau possible !

Soul of Tokyo, éditions Jonglez : couvertureCe n’est pas un guide ordinaire que nous proposent les éditions Jonglez, mais un recueil d’expériences à faire pour découvrir Tokyo autrement : « Car ce guide n’est pas fait pour ceux qui viennent pour la première fois à Tokyo, mais la deuxième. Ceux qui veulent pousser ses portes secrètes, capter les battements de son cœur, phosphorer ses moindres recoins pour atteindre son âme. »

Avec sa belle couverture et ses très nombreuses photos, c’est un guide qui se lit comme une succession de petites histoires, des plongées dans des lieux inédits et fascinants. Il y en a pour tous les goûts : salon de thé au milieu des fleurs, onsen, déjeuner dans un jardin japonais, street-food, head spa, nuit dans un hôtel capsule ou parmi les livres, jus de yuzu au musée Nezu, et bien d’autres choses encore.

Les textes sont le récit détaillé de ces expériences : description précise du lieu, de l’ambiance, des émotions ressenties. Le lecteur a vraiment l’impression de partager cette découverte. Et les photos qui s’étalent parfois sur une double page permettent de s’immerger encore davantage. On croise de nombreuses personnes passionnées, on voit les plats fumer, on sent frémir le vent dans les feuilles des jardins. C’est un voyage qui titille tous nos sens … et qui donne envie d’entrer dans le livre pour se retrouver de l’autre côté, à Tokyo !

Entre les lieux présentés, le lecteur trouvera des interviews (cuisinière, chef étoilé, critique gastronomique, artiste culinaire), le mode d’emploi pour aller au onsen, des japonaisies (ces mots qui n’existent qu’au Japon pour décrire un état, une humeur, un sentiment).

Soul of Tokyo, page intérieureCôté pratique, vous aurez des informations sous forme de pictogrammes : budget (moins de 40 euros, de 40 à 80 euros, et plus de 80 euros), si les personnes parlent anglais ou non, à faire en amoureux, ou pour vivre un Japon 100% traditionnel. Les informations pour chaque expérience sont détaillées : adresse (en français, mais également en japonais pour montrer au chauffeur de taxi ou au passant si on est perdu), horaires, site web, téléphone pour la réservation. Et en fin d’ouvrage, vous aurez des adresses pour faire une tournée shopping, beauté et kawaii !

Une façon originale de sentir l’âme de Tokyo et de préparer son prochain voyage !

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

Le requin de Shinjuku pour ceux qui aiment les polars bien ficelés !

Le Requin de Shinjuku d'Arima Ôsawa, éditions Atelier akatomboLes éditions Atelier akatombo nous font découvrir titre après titre toute la richesse et la diversité du monde du polar japonais. Avec Le Requin de Shinjuku, nous plongeons dans le Tokyo du début des années 90. Samejima (Same veut dire requin en japonais) est un excellent flic, mais il il a été ostracisé car avant de se suicider, un de ses amis, flic également, lui a laissé une lettre qui est une vraie bombe sur le milieu policier et toutes les magouilles et conflits internes qui s’y déroulent. Il est donc capitaine en poste à la prévention des crimes dans le commissariat de Shinjuku. Il travaille donc en solo depuis trois ans, avec d’excellents résultats et des arrestations nombreuses. Son supérieur le laisse faire, n’étant plus que l’ombre de lui-même après un drame familial qui l’a laminé.

« Il avait donc été nommé à la section Prévention criminelle sous la responsabilité du directeur du commissariat. Aux yeux de ses nouveaux collègues, Samejima faisait figure d’idole déchue. Une idole qui plus est porteuse d’une machine infernale pouvant exploser à tout moment et ébranler les bases de l’édifice policier.
L’intéressé lui-même n’entendait pas désamorcer cette bombe. Il ne l’avait pas exprimé ouvertement, mais avait toutefois laissé entendre à son entourage que le policier en lui n’était pas « fini ».
« Le gars est dangereux. » »Ouais, je me demande s’il ne va pas se faire dézinguer un jour ou l’autre. »
Ces murmures pêchés dans les vestiaires avaient accentué progressivement sa solitude.
Ce qui avait fait de lui l’unique enquêteur du commissariat à agir en franc-tireur. À première vue, il était leur collègue, avait son bureau dans la salle des inspecteurs ; mais en fait il était seul.
La majeur partie des enquêtes et arrestations qui comportaient un danger, c’était lui qui les opérait, en solo. »

Dans ce premier volume d’une longue série (qui a rencontré un immense succès au Japon), Samejima enquête sur Kizu, un armurier clandestin qui fournit les yakuzas en armes sur mesure originales et uniques en leur genre. Kizu voue une haine féroce à ce flic qui l’avait mis derrière les barreaux quelques années plus tôt. Une enquête minutieuse et très prenante, qui se télescope avec le meurtre de gardiens de la paix. Abattus en pleine rue avec une arme étrange … qui doit avoir été fabriquée par Kizu. Mais qui a tiré ? Qui en veut à ce point à la police ? Pas les yakuzas que les policiers laissent plutôt tranquilles.

Lorsque d’autres policiers sont abattus, Samejima se voit contraint d’intégrer le QG d’enquête, même si le commandant Kôda le méprise et lui fait bien comprendre en le rabaissant continuellement. Il en faut plus pour perturber le Requin de Shinjuku qui poursuit son travail en solo, quitte à prendre des risques démesurés !

Samejima est le genre de flic solitaire qu’on aime : intelligent, vif, patient, qui n’a pas peur de se mettre à dos les grands pontes de la police et se moque de ce qu’on peut dire de lui dans son dos. Droit dans ses bottes, il se bat contre les criminels mais également contre une organisation policière dévoyée.

La seule personne pour laquelle il a peur, c’est Shô, sa petite amie rencontrée lors d’une affaire, dont il est tombé follement amoureux et qu’il tente de tenir éloigner de ses problèmes de flic. Il forme avec cette jeune rockeuse talentueuse un duo original et touchant, bien loin de flic célibataire coureur de jupon ou passant ses soirées dans l’alcool.

Le lecteur s’attache à eux et a hâte de les retrouver dans les autres volumes de la série !

Ce qui marque particulièrement à la lecture de ce roman policier très bien ficelé, c’est la précision avec laquelle l’auteur décrit l’ambiance des bureaux, des salles d’interrogatoire ou du QG d’enquête de la police. On a parfois même l’impression qu’il y a été policier ! C’est impressionnant de réalisme et de détails très fouillés. De même sur les armes fabriquées par Kizu, on pourrait presque les visualiser. Chaque personnage fait l’objet de descriptions tant physiques que psychologiques. Du passant bizarre au lieutenant violent en passant par les musiciens du groupe de rock de Shô.

Un polar dans lequel on rentre facilement pour en sortir en regrettant que ce soit déjà fini … Vivement la suite !

De beaux agendas pour 2021 !

L’agenda des Nouvelles éditions Scala : les animaux japonais dans de superbes estampes

Agenda japonais 2021 des Nouvelles éditions Scala : couvertureDepuis plusieurs années, cette maison d’édition qui publie des livres sur l’art (dont des ouvrages sur les jardins japonais, le Japonisme, les maîtres de l’estampe, les yokai et bien d’autres encore) propose un agenda pour passer une année au milieu des estampes japonaises. Pour 2021, le thème est animalier, car est sorti en octobre un livre sur Les animaux dans la peinture japonaise par Brigitte Koyama-Richard (que nous vous conseillons vivement !).

L’agenda est découpé en saisons et commence en hiver le 28 décembre 2020. Chaque saison est illustrée par une estampe en double page, puis chaque semaine se déploie en page de gauche (avec noms des mois et des jours en français et japonais et journée découpée de 8 à 20 heures pour pouvoir noter tous ses rendez-vous, avec en bonus un petit encart To-Do List) avec en page de droite une superbe estampe animalière (avec nom du peintre, dates de naissance et de mort, titre de l’œuvre, technique et support de peinture si besoin et dimension).

Vous vous émerveillerez à chaque page devant la beauté des décors et des animaux peints, devant la finesse des traits et la pureté des couleurs. Il y a de nombreux oiseaux (un pic épeiche dans les cerisiers en fleur au printemps, une mésange perchée sur une vigne-vierge au rouge hypnotique en automne) mais également des insectes estivaux (mante religieuse, lucioles, cigale), et même des tigres, des éléphants … et un tanuki (issu de la transformation d’une bouilloire).

Les estampes sont de styles et d’époques variés, ce qui crée une diversité réjouissante au fil des semaines et des mois ! Un vrai bonheur de travailler avec un si bel agenda. Et en bonus, un planning trimestriel pour 2021 en début d’ouvrage et pour 2022 dans les dernières pages. Ainsi que les jours fériés et vacances (français, belges, québécois et suisses) et surtout les fêtes et jours fériés du Japon expliqués en début d’agenda et notés au fil des pages.

Un petit bijou très bien réalisé (reliure asiatique au fil, papier d’excellente qualité qui permet un excellent rendu des couleurs et des détails) … à offrir ou à s’offrir.

Mon agenda aquarelle 2021 par Marie Boudon : pour les passionnés de loisirs créatifs qui veulent se lancer dans l’aquarelle

Mon agenda aquarelle 2021 par Marie Boudon aux éditions Mango : couvertureDans un autre style, ceux qui aiment être créatifs tout au long de l’année seront ravis de découvrir l’agenda aquarelle qu’a créé la talentueuse Marie Boudon pour les éditions Mango.

Tout au long de l’année, elle donne des conseils, des tutos en textes pas à pas et en photographies (c’est toujours plus clair avec les photos de son pinceau en action), des citations inspirantes, le tout accompagné par des motifs végétaux qui égaient les semaines de l’agenda.

Chaque semaine s’étale sur une double page, avec un petit espace pour les Notes, et est délicatement ornée de motifs dans les tons verts, avec quelques touches d’autres couleurs.

Les plantes peintes changent au fil des mois et des saisons, chaque mois a également sa couleur aquarellée. Cela donne une ambiance douce, aquatique et végétale. C’est relaxant et inspirant.

Et grâce aux explications progressives de Marie au fil de l’année (on démarre avec la présentation de différentes palettes de couleurs, on apprend ensuite à maîtriser la transparence en dosant la concentration de pigments, les effets mouillé sur mouillé, l’usage du sel pour faire des motifs étoilés, le dégradé, la gestuelle, puis on peint des végétaux des plus simples aux plus élaborés), le temps passe vite et on devient de plus en plus à l’aise avec son pinceau.

Une belle idée pour tous les créateurs en herbe, une réalisation très soignée, un papier bien épais, un élastique pour le maintenir fermé et un ruban pour marquer le jour …

À vos pinceaux !

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

Toute l’équipe de Journal du Japon vous souhaite un beau mois de décembre… et un merveilleux Noël !

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