Pokémon, l’art dans tous ses états : la sortie familiale de cet automne !

Jusqu’au 12 novembre, venez rencontrer Pikachu et ses amis au centre commercial Val d’Europe ! Sautez dans le prochain RER A en direction de Disneyland Paris et partez à l’aventure en famille ou entre amis. C’est ce que l’équipe de Journal du Japon a réalisé, et nous vous livrons aujourd’hui nos impressions.

Au programme : une chasse aux indices, une rencontre mémorable et des mini-jeux à gogo, très instructifs. 

Tout le nécessaire pour partir à l'aventure Pokémon !
©Marie jenck pour Journal du Japon

Le jeu de piste

L’aventure débute à la place des étoiles. A partir de 11h, le personnel vous remet un carnet (disponible en français ou en anglais), un crayon et un magnifique serre-tête jaune. Le centre commercial ouvrant à 10h, vous pouvez commencer à repérer des indices avant de mettre la main sur votre carnet. Votre mission : retrouver 10 cadres éparpillés dans les couloirs de Val d’Europe. Levez les yeux ; ne loupez aucun recoin ; regardez bien autour de vous et n’hésitez pas à revenir sur vos pas… Aucun détail ne doit vous échapper !

Une fois tous les indices récoltés, rejoignez les magasins Fnac, Auchan et Micromania (ou Zing) pour récupérer vos trois précieuses récompenses. Le tout dans le calme et dans la convivialité. En effet, sur le stand et dans le carnet, des règles rappellent aux plus jeunes aventuriers que l’expérience doit être plaisante pour eux et pour les autres visiteurs. Ce rappel est agréable, invitant les enfants téméraires à ne pas courir ou bousculer dans les couloirs ni à s’éloigner de leur accompagnateur. 

Notre avis : Une initiative plaisante et on apprécie le fait d’encourager les aventuriers à être respectueux des autres visiteurs (participant ou non à l’évènement). On pouvait facilement se mettre dans l’ambiance de la licence : certains participants étaient venus avec des vêtements Pokémon (casquette, pull, sac…), voire des peluches ! La majorité des enfants devaient avoir entre 6 et 10 ans, mais les familles faisaient aussi participer les petits frères et sœurs. Les plus grands aidant leur fratrie ou celles des groupes voisins. Il y avait aussi pas mal d’adultes, surtout des groupes de deux ou trois amis. Tous le monde cohabitait dans Val d’Europe sans juger les âges des participants et c’était agréable.

Pokémon, l'art sous toutes ses formes
©Marie jenck pour Journal du Japon

Les mini-jeux, l’art et les Pokémon

L’objectif premier de l’évènement est d’initier son public aux courants artistiques. Il ne s’agit pas de présenter des dates historiques ou citer les fondateurs des mouvements artistiques, mais de comprendre leurs intentions. On nous présente dans les grandes lignes ce qui caractérise chaque courant artistique (pop art, impressionnisme) et chaque support d’expression (vitraux, sculptures sur pierre). Ce qui peut permettre au jeune public de s’initier à l’art avec leurs créatures préférées.

De plus, l’événement peut rappeler l’ambiance du dernier jeu en date : le deuxième volet de Détective Pikachu. Comme la mascotte jaune, nous cherchons des lettres et des chiffres éparpillés sur place. L’objectif est de les combiner judicieusement pour créer un code. Les mini-jeux invitent les détectives en herbe à les associer aux œuvres concernées, de faire le lien entre leur carnet et leur environnement. 

L’événement peut aussi évoquer la quête principale des jeux classiques de la licence Pokémon : partir à l’aventure dans l’inconnu en étant à l’affût des moindres détails. Vous ne devez pas récolter des badges mais des lettres et des chiffres. Vous ne devez pas capturer des pokémons mais plutôt profiter des instants précieux sur le moment présent.

Notre avis : Comme nous l’indiquions juste avant, l’ambiance entre les aventuriers était très conviviale : les enfants interagissant entre eux pour s’échanger des cartes Pokémon à la Place des Étoiles ou des indices pour leurs carnets. Parfois, des adultes interpellaient des familles pour les inviter à diriger leur regard vers un tableau ayant échappé à leur attention. Les grands enfants étant aussi de la partie, se mêlant à la nouvelle génération dans les investigations. L’évènement mettant en avant les 151 premiers Pokémon, ceux de la région de Kanto, les personnes familières avec cet univers s’arrêtaient souvent pour essayer de tous les reconnaître. Toutes les créatures étant mis en avant, même les moins populaires.

Pokémon, l'art sous toutes ses formes
©Marie jenck pour Journal du Japon

Pikachu & Evoli : la rencontre

Si Evoli était seulement présent la première semaine, Pikachu continue d’animer la Place aux Etoiles jusqu’à la fin de l’évènement. Les créneaux de rencontre avec la mascotte jaune sont disponibles ici. Nous vous recommandons de débuter la queue au moins une demi heure en avance, les fans étant nombreux. Si vous souhaitez le croiser dans les couloirs de Val d’Europe, sachez qu’il limite ses déplacements à son stand et qu’il est très vite entouré par la foule.

Notre avis : Même si Pikachu est la star de la licence, c’était agréable qu’il ne soit pas mis en avant absolument partout. Dans les affiches mettant en avant l’évènement Salamèche, Bulbizarre et Carapuce étaient présents. Même s’il s’agit tout de même de Pokémon tout aussi célèbres, dont Evoli, les grands affiches ne comportaient pas forcément des créatures très connues : Dracolosse, Ptéra, Magmar… De même pour les cadres avec les indices : Flagadoss et Kadabra côtoyaient Ronflex et Psykokwak. Parfois, les accompagnants semblaient les reconnaître, et arboraient une certaine fierté de pouvoir les nommer et les présenter aux enfants.

C’est dommage qu’il y ait seulement Pikachu en mascotte « vivante » mais difficile de se passer du personnage phare de la licence pour le grand public, le pokémon électrique ramenant en enfance ceux qui ont connu les débuts de la série ou les jeux. Peut-être que ça leur donne l’occasion de parler avec les plus jeunes de leurs souvenirs en lien à cette licence. Peut-être en profitent ils, aussi, pour découvrir ou redécouvrir celle-ci par le prisme des yeux passionnés de leurs enfants. En tout cas, tout le monde savourait pleinement l’évènement, tandis que d’autres ne se doutait pas que la licence reste aussi populaire et qu’elle réussisse toujours à ramener autant de fans. Certains s’étaient même déplacé depuis d’autres régions !

©Marie jenck pour Journal du Japon

Enfin l’évènement peut être mis en lien avec celui qui a actuellement lieu au Musée Van Gogh. À Amsterdam, jusqu’au 7 janvier 2024, vous pouvez admirer des œuvres d’arts du célèbre peintre réinterprétés par les Pokémons. Les tableaux ayant été spécialement réalisés pour cette exposition par les artistes réalisant les cartes à jouer (Naoyo KIMURA, SOWSOW et Tomokazu KOMIYA), le tout à côté des autres œuvres, les tableaux Pokémons avoisinant les œuvres postimpressionnistes. A Val d’Europe, les illustrations cohabitent, elles, avec le quotidien (boutiques, restaurants, stands…).

L’initiative est donc à saluer, et on espère bien qu’elle sera renouvelée, dans d’autres régions de France, avec de nouvelles aventures et de nouvelles affiches. On vous encourage donc à aller jouer en famille et découvrir les quelques œuvres d’arts disséminées ça et là à Val d’Europe. Comme les œuvres d’arts, l’exposition peut se prêter à plusieurs interprétations, aussi à vous de voir sur place et de nous dire après, en commentaire : quelle est la vôtre ?

Pokémon, l'art sous toutes ses formes
©Marie jenck pour Journal du Japon

Informations complémentaires

  • Depuis Châtelet-Les-Halles, Val d’Europe est accessible en RER A (Est) en une heure.
  • Préférez les déplacements le matin, le centre commercial grouillant vite de touristes et de visiteurs.
  • Les goodies sont en libre service dans la limite des stocks disponibles. Il en est de même pour les récompenses.
  • Tous le monde peut participer aux activités, en sachant que le niveau de difficulté est surtout adapté pour un jeune public.
Pokémon, l'art sous toutes ses formes à Val d'Europe
©Marie jenck pour Journal du Japon
Pokémon, l'art sous toutes ses formes à Val d'Europe
©Marie jenck pour Journal du Japon
Pokémon, l'art sous toutes ses formes à Val d'Europe
©Marie jenck pour Journal du Japon

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