Street Fighter – 30 ans après, un anniversaire fou

Capcom est l’un des concepteurs de jeux vidéo les plus prolifiques de ces dernières années, à la tête de nombreuses sagas mondialement connues aujourd’hui. L’un de leur projet ? Street Fighter ! Qui ne connait pas Street Fighter ?!

À l’occasion des 30 ans de la saga, Capcom sort pour ses fans une version anniversaire qui recense 12 des meilleurs jeux de la licence. Journal du Japon s’est penché sur l’histoire du jeu et y a inclus le test du pack offert aujourd’hui au grand public.

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De 1987 à 1997 : naissance & montée en puissance

En 1987, Capcom, le célèbre concepteur de jeu prend le pari de lancer un jeu de combat sur bornes d’arcade. Et ceci alors que le marché en possédait déjà un certain nombre depuis quelques années, pourtant il ose et sort Street Fighter.

Test : Présent sur bornes d’arcade, peu de possibilités sont offertes en terme de jouabilité sur la version Switch. Il suffit d’enchaîner un maximum de combats. Deux choix possibles d’univers, le Japon ou les USA, mais quoiqu’il arrive, seul Ryu est jouable. Mêmes graphiques qu’à l’époque, ce qui est appréciable si on aime le rétro, et la maniabilité est basique : coup de poing léger, moyen, fort, et la même chose concernant les pieds. Les coups spéciaux sont indiqués, mais pas forcément simple à reproduire. Le petit plus réside dans la taille de l’écran adaptable : écran de base arcade, et donc ne prenant pas toute la taille de la console (ou la tv) ou un plein écran.

© C. Hugonin

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Avec ce projet, le géant du jeu vidéo est persuadé que leur nouveau soft, simple dans son utilisation, peut conquérir le public. Il prend pourtant un risque, qui est de permettre de combattre en se défoulant sur six boutons uniquement (restant plus intéressant que sur PC à cette époque). Fort de ce lancement, c’est en 1988 que Capcom imagine une sortie sur cartouche, qui ne verra jamais le jour. À l’inverse c’est sous forme de cd-rom que le jeu sort sous le nom Fighting Street. Un an plus tard, il est utilisable sur ordinateur.

Mais c’est bien en 1991 que tout va se jouer pour Capcom puisque cette année-là on voit l’apparition du jeu Street Fighter II The World Warrior sur bornes d’arcade.

Test : L’innovation du jeu se passe au niveau du choix des personnages, dorénavant Ryu n’est plus le seul utilisable et on a ainsi 8 possibilités. Si votre choix se porte sur un personnage autre que Ryu, c’est bien contre lui que vous combattrez. Niveau décor cela évolue avec un peu plus de détails, et l’espace où se déplacer paraît plus grand. La maniabilité s’améliore un peu aussi mais la fluidité n’est pas encore optimale. Néanmoins, les enchaînements et coups spéciaux sont plus accessibles.

© C. Hugonin

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C’est à cet instant précis que la célèbre firme de jeu vidéo remporte son pari qui sera le point de départ de la série de jeux de combat la plus vendue au monde. Ce deuxième volet est véritablement celui qui a séduit le plus grand public car c’est sur ce dernier que l’on retrouve les héros emblématiques de la saga : Ryu, Ken, Chun-Li ou encore M. Bison. Malgré sa sortie en bornes d’arcades, et donc en format 16bit à ce moment-là, les illustrations et les décors sont soignés et d’une bonne qualité.

Pour autant, c’est l’année suivante en 1992, avec la sortie de Street Fighter II sur console, que les ventes et l’engouement décollent : 6,3 millions d’exemplaires vendus. En parallèle, Capcom commence à vendre des produits dérivés qui, à leur tour, partent très rapidement. Fier de ce résultat, en 1993, le joueur voit la naissance de Street Fighet II : The New Challenger qui permet d’ajouter 4 nouveaux personnages : Cammy White, Dee Jay, Fei Long et T. Hawk.

Test : La nouveauté indéniable de cet opus est cet ajout de personnages, et le nombre de pays à visiter. On voit aussi que le design évolue nettement : aussi bien niveau chara-design que décor ! On se dirige vers quelque chose de plus cadré avec un dessin plus réaliste. Niveau jouabilité, rien de notable mais la diversité paie et le jeu semble un peu plus réactif aussi en terme de vitesse.

© C. Hugonin

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Cette nouvelle panoplie de personnages permet de donner naissance à un film en 1994 et à une série animée japonaise de 29 épisodes, dont 26 diffusé en France et aux USA où la série est sortie, Street Fighter II V en 1995. Dix ans après la sortie du tout premier opus (1997), on voit le premier Street Fighter Collection sur console, qui apparait pour la toute première fois aussi en Occident, grâce à une sortie simultanée jamais vu jusqu’ici. Capcom s’essaie également au format pour enfant avec Super Gem Fighter Mini Mix sur bornes d’arcades proposant beaucoup plus de personnages féminins que masculins.

Du côté des tests osés par le concepteur, en parallèle du produit pour enfant et des goodies, on y retrouve aussi les cross-over issus en majorité de leur catalogue : X-Men vs Street Fighter (1996), Marvel Super Heroes vs Street Fighter (1997), Marvel vs Capcom (1998), Capcom vs SNK (1999), Marvel vs Capcom 2 (2000) et d’autres encore.

 

De 1998 à 2008 : d’innombrables versions

À partir de 1998, on peut presque croire que Capcom a fait le tour concernant sa saga fétiche. De nombreux jeux ont en effet vu le jour, tout comme de nombreux projets alentours : le film, l’anime ou encore les produits dérivés. Pourtant, loin d’être rassasié, le concepteur sort Street Fighter Collection Vol 2 sur console qui compile ainsi diverses versions du second volet de la saga. Un an plus tard, c’est même une nouvelle version du jeu qui sort avec Street Fighter III 3rd Strike sur bornes d’arcade uniquement, signant le retour de Chun-Li comme personnage jouable.

Test : Ici dans ce volet, 19 personnages jouables en tout dont Chun-Li ! Dans la liste, pas mal de petits nouveaux et grosse nouveauté : le choix de l’attaque spéciale (nommée super art), et de l’adversaire parmi 2 proposés. On change de niveau en terme de design qui est beaucoup plus agréable à regarder et les animations sur les combattants sont revues. Rapidités et fluidité sont les maîtres-mot de ce volet avec une barre d’énergie des enchaînements plus grande. À chaque fin de partie, suivant le nombre de points engrangé, un système de grade s’ajoute, et un autre choix parmi 2 adversaires apparaît pour continuer. (Test fait sur Street Fighter III : 3rd Strike – Fight for the Future)

© C. Hugonin

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La même année, double bonus avec Street Fighter III : Double impact qui offre la possibilité de jouer Gill et Shin Akuma : deux autres personnages emblématiques.

Test : Même jeu que le précédent, mais avec des personnages supplémentaires (14 en tout à présent). Niveau qualité à l’écran, cela s’améliore encore et la rapidité d’utilisation et d’enchaînement des attaques s’est accrue. La réalisation des enchaînements et coups spéciaux se veut plus précise aussi à faire donc ils sont moins simples à utiliser, tandis que le niveau des décors montent d’un cran. On se sent en immersion presque comme dans un anime (Test fait sur Street Fighter III : 2nd Impact – Giant Attack).

© C. Hugonin

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Mais mis à part cet ajout de personnage, Street Fighter III – pourtant attendu par les joueurs ! – n’a pas le succès escompté. Plusieurs raisons peuvent l’expliquer, dont l’absence de personnages connus autres que Ryu et Ken, et ces mêmes nouveaux personnages qui ressemblent beaucoup à des anciens déjà éprouvés. Niveau maniabilité, rien de plus que ce qui existait sur la version de transition (Street Fighter Zéro). Néanmoins, Street Fighter III remonte le niveau et offre un jeu à la qualité irréprochable et à la technique intéressante, avec le retour de Chun-Li comme dit plus haut.

Cette version sur bornes d’arcade, qui est disponible en 2000 sur console sous le nom de Street Fighter III 3rd Strike, propose les mêmes nouveautés que la version Double Impact : à savoir utiliser Gill et Shin Akuma. Capcom, avec l’essor d’internet, s’essaie ainsi à son premier jeu online puisqu’avec la venue de Super Street Fighter II X for Matching server sur console, le concepteur du jeu y propose un mode versus en ligne : gros inédit à l’époque. Il faut néanmoins attendre 3 ans avant qu’un titre regroupe tous les personnages jouables des versions Street Fighter II : Hyper Street Fighter II The Anniversary Edition.

Tout comme la décennie précédente, en 2005, un film d’animation voit le jour avec Street Fighter Alpha : Generations.

Test : En parlant d’alpha, 3 volets possibles dans ce pack anniversaire, dont le Alpha 3. Présence d’une cinématique façon anime au lancement du jeu qui remplace la cinématique mis en place précédemment. Le design des personnages est encore plus épuré et se rapproche d’un 2D d’anime sympathique. Ici, 25 personnages jouables, avec un niveau plus élevé qu’on ressent tout de suite. Une option supplémentaire après la sélection du personnage : le choix du coup spécial ! (Test fait sur Street Fighter Alpha 3)

© C. Hugonin

 

© C. Hugonin

Ce dernier est réalisé et créé au Japon mais est destiné pour le marché occidental, montrant ainsi que l’on s’intéresse aux joueurs du monde entier. Et c’est finalement en 2008 seulement qu’on voit apparaître Street Fighter IV sur bornes d’arcade : soit 9 ans après le dernier vrai nouveau jeu de la saga et 8 ans après le premier versus en ligne possible.

 

De 2009 à 2018 : Street Fighter s’essaie à d’autres supports

En 2009, le jeu Street Fighter IV paraît cette fois sur console en apportant avec lui des personnages supplémentaires à jouer et le fameux mode en ligne, qui persiste et signe. C’est aussi cette année-là que les fans ont le droit au film sur Chun-Li au cinéma : Street Fighter : The Legend of Chun-Li. Un bon moyen pour ces derniers de découvrir le passé de cette héroïne. Un an plus tard, en 2010, ce même jeu sort sur mobile avec 8 personnages seulement avant de s’en voir ajouter au fil du temps. Là aussi c’est une grande nouveauté car le marché est encore instable pour le mobile. Résultat, en 2010, sort également Super Street Fighter IV sur bornes d’arcade et Super Street Fighter IV Edition sur console avec un nouvel ajout : Yun et Yang en personnages jouables.

© C. Hugonin

Ces versions de ce dernier opus se voient agrémenter en 2011 d’une sortie en 3D edition sur console portable. Concernant les produits dérivés et autres projets parallèles, c’est en 2013 que Capcom s’essaie aussi au jeu de cartes sur mobile avec Street Fighter X All Capcom comprenant plus de 500 personnages de l’univers Capcom dont une majorité de Street Fighter, mais cela ne prend pas et il est retiré. Cet échec laisse le champ libre pour la venue de Ultra Street Fighter IV sur bornes d’arcade en 2014 avant sa disponibilité sur console portable. Ce dernier né apporte à son tour un lot de nouveaux personnages conséquent.

Les sorties s’espacent néanmoins, car il faut attendre de nouveau deux ans, en 2016, pour voir un nouveau jeu rejoindre la saga : Street Fighter V propose un mode histoire unique consacré à chacun des personnages. Et qui dit histoire, dit nouveaux personnages ! Afin de saluer ce nouveau mode et le reste, le jeu offre pour la première fois un prologue sous forme d’anime.

Street Figther 30th Anniversary Collection – En mode Switch

Si vous connaissez la saga Street Fighter et y avez déjà joué, vous devez vous souvenir qu’en Europe, nous l’avons eu sur ces différents supports : borne d’arcade, SNES, Game Boy, Playstation, Saturn, Master System, PC, Megadrive, Dreamcast, Game boy color, PS2, Game Cube, X-Box et la X-Box 360. Les dernières consoles sorties depuis ont également eu leur part du gâteau puisqu’on a vu le Street Fighter V sortir sur PS4 en 2016, et mis à jour depuis concernant les modes jouables. 
Mais jamais un jeu de la saga n’avait été sortie sur une console du type nouvelle génération comme la Nintendo Switch avec une manière de jouer totalement différente. Cette console propose en effet une autre façon de manier un jeu, avec des joy-con indépendants en guise de manette par exemple.

Tous les tests présents sur cet article ont été réalisé sur la Switch justement, en mode arcade, mais vous pouvez aussi retrouver ce pack anniversaire sur PS4 et PC. 

Notez néanmoins que si vous n’êtes pas familier de la Switch, vous risquez de vous perdre dans les différents boutons et d’avoir du mal pour manier votre personnage. Un temps d’adaptation sera en effet nécessaire pour vous habituer aux joy-con, et au reste, surtout si vous les utilisez pour jouer sur l’écran de votre télévision. À vous de bien régler les commandes de votre personnage pour ne pas vous perdre. Mais en guise de conseil, prenez directement la manette de la Switch pour un meilleur confort, du moins si vous jouez en solo. En duo, il vous faudra donc être patient et apprivoiser les contrôles !

Capcom sort avec Street Fighter 30th Anniversary Collection un bel objet à avoir chez soi pour tous fans de la saga car on y retrouve une mine d’informations concernant l’histoire de la saga, de ses débuts à aujourd’hui, un making-off, des informations détaillées sur chaque personnage du jeu, et un accès à 12 des meilleurs jeux Street Fighter. Pour résumer, Capcom fait donc plaisir à ses fans en offrant un produit à cheval entre le making-off et les jeux qui ont fait son succès. On retrouve les design de chaque époque, les personnages débloqués au fil des années, et on apprivoise une nouvelle console pour cela. Un objet entre le jeu et l’encyclopédie avec du HD grâce à la Switch ! Si vous êtes un aficionados, alors ce titre est pour vous ! Et si vous êtes simplement curieux de découvrir un jeu culte qui a traversé les ans alors… foncez aussi !

 

Charlène Hugonin

Rédactrice à Journal du Japon depuis quelques années, je suis un peu une touche-à-tout niveau mangas, anime et culture. Mais j'ai une jolie préférence pour tout ce qui a trait à la gastronomie japonaise, et ce qui tourne autour et même le sport ! Peut-être pourrons-nous même en parler ensemble ?

5 réponses

  1. dit :

    Enormément de coquilles (titres, aspects techniques pourtant basiques…) dans cet article, ce qui est assez inhabituel pour le site ; que se passe-t-il ?

    • Bonjour,

      Merci d’avoir lu cet article.
      Auriez-vous des exemples des coquilles que vous mentionnez ?
      L’article a été relu à plusieurs reprises mais nous ne sommes jamais à l’abri d’un oubli.

      Concernant ensuite les titres et autres aspects techniques : un exemple là aussi, s’il vous plait ? Car tout est tiré et retravaillé de ce pack 30th anniversary, à l’intérieur se trouve en effet un historique complet, noms à l’appui, ils ont donc été réutilisés, et confirmés après recherche internet. Un exemple afin d’y remédier pourrait grandement nous aider à y voir plus clair.
      De la même façon tous les test ont été réalisés à partir de cette version anniversaire, le terme « super art » par exemple y apparaît ainsi sur l’un des jeux comme mentionné.

      Ensuite si ce sont les termes comme « barre d’énergie », ou « combo » qui vous gênent, n’hésitez pas à le signaler. Mais cet article a bien été réalisé pour le plus grand nombre, y compris ceux qui ne joueraient pas aux jeux ou ne les connaîtraient pas. Ils ne visent pas les joueurs avertis en priorité.
      Quant à la forme de l’article lui-même (alternance de point historique et de test), c’est un nouvel essai de notre part. Nous prenons donc en compte tout avis potentiel la concernant.

      Merci beaucoup pour votre retour.

  2. dit :

    Concernant les coquilles, je vous livres les plus grosses :

    « En 1987, jamais personne n’aurait parié sur un jeu de combat à mettre sur bornes d’arcade, et pourtant c’est ce que Capcom ose avec Street Fighter. »

    Le premier jeu de combat en arcade datant de 1977, suivi par une multitude d’autres tant en arcade que sur ordinateurs et consoles. Citons notamment Karate Champ, Yie Ar Kung Fu (énorme succès de Konami) et Typhoon Gal (premier jeu de combat avec une femme comme héroïne), pour rester juste dans l’arcade. Pour les ordinateurs et consoles, on peut multiplier la liste par dix, au minimum.
    Lancer un jeu de combat en arcade, un temps où le genre était plus que populaire (Karate Kid 2 était sorti l’année suivante aux E.U.A.) et où le jeu en réseau n’existait pour ainsi dire pas (les salles d’arcade restaient un haut lieu de rencontre et de rassemblement) n’était pas un pari risqué.

    « Il prend pourtant un risque, qui est de permettre de combattre en se défoulant sur six boutons uniquement. « 
    Là où les ordinateurs n’avaient au mieux que deux boutons à leur manette… Au passage, une version de la borne existe avec deux gros boutons analogiques, dont la pression influe sur le niveau de puissance dans le jeu, mais cela a été un flop, la mécanique étant trop fragile et le contrôle peu précis, le jeu étant déjà très délicat de ce côté là.

    « Fort de ce lancement, c’est en 1988 que Capcom imagine une sortie sur cartouche, qui ne verra jamais le jour. À l’inverse c’est sous forme de cd-rom que le jeu sort sous le nom Fighter Street. Un an plus tard, il est utilisable sur ordinateur. »
    C’est Fighting Street, sur la PC Engine. Il reprend son nom original avec les adaptations sur ordinateur, qui sortent la même année que la version Nec, en 1988, et non pas un an après.

    « Malgré sa sortie en bornes d’arcades, et donc en format 8bit, les illustrations et les décors sont soignés et d’une bonne qualité. »
    Sorti en arcade sur CPS1, un sytème 16 bits. A noter que les jeux d’arcade étaient systématiquement de qualité supérieure (techniquement, du moins) aux jeux console et ordinateur. Les jeux d’arcade faisaient littéralement office de vitrine technologique.

    « Pour autant, c’est l’année suivante en 1992, avec la sortie de Street Fighter II sur console, que les ventes et l’engouement décollent »
    Dès l’arcade, cela a été la folie et l’adaptation sur Super Famicom était plus attendue que le Messie et un nouvel album de Michael Jackson réunis. Les nouvelles versions du jeu sont toutes sorties en arcade en premier lieu, pour justement entretenir l’intérêt croissant des joueurs (Jamie Lee Curtis elle-même ne peut vivre sans ce jeu).

    « une série animée américaine de 26 épisodes, Street Fighter II V »
    La série est japonaise et compte 29 épisodes (en France, par contre, 26 seulement ont été diffusés).

    « on voit le premier Street Fighter Collection sur console, pour la toute première fois en Occident, puisque jusqu’ici réservé aux japonais. »
    Cette compilation est à ma connaissance la première de Street Fighter et elle a bénéficié d’une sortie mondiale.

    « Ce dernier est réalisé et créé au Japon mais est destiné pour le marché occidental, montrant ainsi que l’on s’intéresse aux joueurs du monde entier. »
    C’est assez ambigu, mais je crois que vous parlez ici bien de Street FIghter Alpha: Generations. Ce qui me permet de préciser que Street Fighter Alpha est sorti sur système CPS2, avant Street Fighter 3 (CPS3), ce que votre article ne reflète pas vraiment.

    Concernant vos remarques : « Car tout est tiré et retravaillé de ce pack 30th anniversary, à l’intérieur se trouve en effet un historique complet, noms à l’appui, ils ont donc été réutilisés, et confirmés après recherche internet. »
    Si c’est le cas, c’est inquiétant, mais finalement peu étonnant : j’ai connu les services de Pathé qui m’expliquaient qu’ils avaient jeté leurs visuels d’Akira par manque de place…

    Barre d’énergie me convient, mais « combo » pourrait être remplacé par enchaînement, un terme plus parlant pour les béotiens et autres profanes.

    Enfin, pour la forme de l’article, l’idée est bonne mais la réalisation problématique ; un test au format citation de WordPress pose un problème de forme. Un encadré serait trop lourd, mais peut-on imaginer un découpage qui traiterait des jeux au cas par cas, chronologiquement, avec trois paragraphes à chaque fois : historique du jeu, test du jeu, historique autour du jeu (un exemple parmi d’autres).

    Tout cela pour dire que rien ne vaut un châshûmen en hiver, à part un chahan en été.

    • Paul OZOUF dit :

      Bonjour Yû,

      Paul OZOUF, rédacteur en chef de l’article. Enchanté, merci d’avoir lu l’article et de nous suivre visiblement 🙂

      Bon déjà ravi de voir qu’il ne s’agit pas de coquilles de français, nous avions un doute au vu de votre premier commentaire.

      Merci pour les précisions, donc, et nous sommes allés vérifier vos remarques, puis fait de légères modifications quand cela nous semblait important ou opportun au vu du public visé. Pour ce qui est des erreurs qui seraient imputables à l’historique contenu dans le jeu, on choisira plutôt de se fier à eux, source officielle (no offense évidemment) et nous n’avons corrigé pour le moment que ce qui a pu être croisé à travers d’autres sources.

      Pour la forme, comme l’a bien dit Charlène, on essaie des choses nouvelles et la version actuelle est d’ailleurs le résultat de plusieurs essais préalables. On note vos idées, pour un futur test de grande licence, même si ça se trouve nous tenterons quelque chose de totalement différent une fois de plus… ou pas, qui sait ?

      A bientôt

      • dit :

        La source officielle reste quand même biaisée, car assurée par un service commercial dont le travail est de vendre, pas de documenter les faits avérés. Si vous l’assumez en ce sens là, c’est-à-dire en tant qu’héritiers de Bel Ami, grand bien vous fasse ; après tout, cela a bien réussi à Duroy.

        Après, je reste attaché aux faits : j’ai vécu l’époque et je reste très investi dans la conservation du patrimoine numérique (je dispose des cartes originales de quasiment tous les Street Fighter sortis), et tout cela fait de moi un vieux con qui défend des valeurs aussi ringardes que l’intégrité et la justesse. 🙂

        Alors, forcément, je trouverai toujours des choses à corriger, et en cela, je vous invite à simplement acquiescer à mes propos avec un sourire ; cela me rappellera le Japon et ce sera déjà immense. 😉

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