Jump Force : le jeu vidéo manga ultime ?

Cinq ans après la sortie de J-Stars Victory VS, Bandai Namco propose aux amateurs de mangas une seconde adaptation en jeu vidéo d’un crossover entre les personnages les plus emblématiques du Jump magazine avec Jump Force. Au programme : les incontournables Dragon Ball, One Piece, Naruto mais aussi les populaires Hunter X Hunter, Bleach, Saint Seiya ainsi que les prometteurs Black Clover et My Hero Academia. Le jeu propose aux joueurs d’en découdre avec leurs héros préférés dans un univers aux graphismes ultra réalistes dans lequel ils peuvent créer un avatar à l’image de Dragon Ball : Xenoverse. Teasé depuis plusieurs mois avec le dévoilement progressif des personnages jouables, Jump Force s’est-il montré à la hauteur des attentes des fans ? Journal du Japon s’est chargé de répondre à cette question.

Un roster All-Star

L’un des points forts de Jump Force est sans aucun doute sa liste de personnages jouables. En effet, le jeu n’en comporte pas moins de 40 et le jeu a été les piocher dans 16 mangas différents. En figure de proue, on retrouve six personnages de One Piece (Monkey D. Luffy, Roronoa Zoro, Sanji Vinsmoke, Sabo, Marshall D. Teach, Boa Hancock), six personnages de Dragon Ball (Sangoku, Vegeta, Trunks, Piccolo, Freezer, Cell) ainsi que six autres tirés de l’univers de Naruto (Naruto Uzumaki, Sasuke Uchiha, Kakashi Hatake, Kaguya Ôtsutsuki, Gaara, Boruto). Hunter X Hunter et Bleach suivent ensuite en ce qui concerne le nombre le plus élevé de personnages tirés d’une même licence (quatre) et proposent aux joueurs d’utiliser leurs personnages les plus emblématiques tels que le shinigami remplaçant Ichigo Kurosaki, son ennemi juré Aizen Sosuke ou encore les attachants Gon Freecs et Killua Zoldick.

On notera également la présence de deux chevaliers du zodiaque (Seiya, Shiryu), des emblématiques Jotaro Kujo et Dio Brando sortis tout droit de la troisième saison de Jojo’s Bizarre Adventure. Yu Yu Hakusho, du même auteur d’Hunter X Hunter, a eu droit également à deux représentants (Yusuke Urameshi, Toguro) tout comme Kenshin le Vagabond. Enfin, Black Clover, My Hero Academia, Dragon Quest, Ken le Survivant, Yu-Gi-Oh et City Hunter se sont tous illustrés avec un personnage jouable pour chacun, même si d’autres sont annoncés dans pour les DLC qui seront disponibles au mois de mai. On soulignera aussi l’effort qui a été fait avec l’apport de petits dialogues originaux avant le début des combats qui changent en fonction des personnages en opposition et l’accès aux 40 personnages après avoir commencé le mode histoire. Il vaut quand même mieux le terminer pour avoir accès à toutes les techniques spéciales lorsque l’on customise son avatar.

C’est la guerre !

Le jeu utilise un système de combat 3 vs 3, donc il est également possible de changer de personnage au cours du combat ou de le faire intervenir en tant que personnage de soutien qui lancera une attaque brève et se retirera immédiatement. Les personnages disposent de plusieurs jauges : une jauge de vie, une jauge d’énergie qu’il est nécessaire de charger pour utiliser les (trois) attaques spéciales mises à la disposition de chaque personnage, une jauge de déplacement qui permet notamment d’esquiver des attaques ou de se rapprocher de l’adversaire, ainsi qu’une jauge d’éveil qui se remplit à mesure que l’on accumule les dégâts. Il est nécessaire qu’elle soit remplie à plus de la moitié pour utiliser l’attaque ultime et qu’elle soit rempli au maximum pour que le personnage s’éveille (et dans certains cas, change d’apparence). Tous les personnages disposent des mêmes commandes de base, à savoir :

– Deux touches pour attaquer
– Une projection
– Se mettre en garde
– Sauter
– Charge de l’énergie

Jump Force : Seiya en mode éveil

Seiya en mode éveil

Le gameplay du jeu faisait peut-être partie des principales interrogations des fans qui se demandaient comment rester cohérent au vu de toutes les licences et de la variété de personnages disponibles. Au final, Jump Force s’en tire extrêmement bien, avec un gameplay certes quelque peu répétitif mais qui s’avère surtout être très dynamique, au point qu’il soit difficile au début de comprendre les combos très rapides qui sont effectués. De plus, il y a un certain manque de visibilité lorsque les personnages sont trop éloignés les uns des autres et la caméra est mal cadrée en fonction de ceux avec qui l’on joue (comme Barbe Noire) mais le jeu reste cependant facile à prendre en main et très intuitif.

Les Jump faiblesses

Jump Force est composé de deux modes : un mode de jeu en ligne et un mode de jeu hors-ligne. Si dans One Piece : Burning Blood et Naruto Ultimate Ninja Storm 4 notamment, il était possible de recommencer presque immédiatement un combat lors d’une partie en ligne avec un ami, les fans seront déçus de constater que c’est une option que les concepteurs du jeu n’ont pas décidé de reproduire ici. Il est certes possible de choisir en amont le nombre de manches que l’on veut disputer (soit 3 ou 5) mais les joueurs doivent systématiquement envoyer une nouvelle invitation après chaque combat. Les temps de chargement interminables constituent le point le plus faible du jeu. Bien que des mises à jour aient eu lieu depuis le jour de sa sortie, cela contribue à rendre l’expérience un peu moins agréable.

Le mode histoire, introduit de façon originale et qui justifie la création d’un avatar, est également un peu faible en terme de contenu. Dans celui-ci, le monde réel et le monde de Jump ont fusionné et ont été envahis par des vilains. Pour contrer cette menace, le directeur Glover a décidé de créer la Jump Force, un groupe constitué des combattants les plus puissants de l’univers manga. Après la création de l’avatar, il sera demandé aux joueurs de rejoindre l’une des trois équipes qui la composent, l’équipe Alpha, Bêta ou Gamma et de remplir un certain type de mission en fonction du choix qui aura été fait. Ils pourront alors déambuler librement dans la base de l’alliance des héros du Jump, dans laquelle se trouvent les différents modes de jeu.

Les indications pour poursuivre le mode histoire sont assez faibles (la seule présence d’un point d’exclamation au-dessus d’un personnage ou à un endroit) et font en sorte que le joueur sera quelques fois perdu quant à la prochaine démarche à suivre. Si les graphismes réalistes constituent un point fort du jeu lors des combats, ils constituent au contraire une faiblesse lorsque les personnages interagissent entre eux à cause du manque d’expressivité flagrant sur leurs visages.

Ultime… Pour les fans surtout !

De manière générale, Jump Force répond aux nombreuses attentes des fans en ce qui concerne le jeu à proprement parler. Bien qu’il présente quelques défauts, il leur offre une expérience unique avec une large gamme de personnages jouables et une certaine diversité dans les styles de combat. La panoplie de missions disponible représente aussi un atout pour ceux qui seront en quête d’un challenge. Sans être le jeu ultime qui regroupe tous les héros du Jump, il procurera cependant beaucoup de bons moments aux fans !

Jump Force PS4

1 réponse

  1. 16 juin 2019

    […] et c’est un peu dommage. Ryô apparait aussi dans le récent Jump Force (critique disponible ici) en tant que personnage […]

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