Les sectes au Japon : une cohabitation périlleuse ?

Le Japon est un pays où les croyances se mélangent et dans lequel l’État n’a pas le droit de se mêler des affaires des institutions religieuses. C’est donc un lieu idéal pour les sectes, qui peuvent librement recruter et augmenter le nombre de leurs adhérents en même temps que leurs revenus. En 1995, l’attentat au gaz sarin perpétré par les membres de la secte Aum Shinrikyō aurait pu sonner le glas de ces mouvements souvent opaques, mais 23 ans plus tard, rien ne semble avoir changé. Journal du Japon vous propose un tour d’horizon de la situation des sectes au Japon.

secte au japon

Shōkō Asahara, le fondateur de la secte Aum Shinrikyō – image creative commons 2.0

Le Japon, une terre d’accueil pour les sectes

Au Japon, le nombre d’instituts religieux enregistrés dépassent les 180 000. Il se décompose ainsi : 84 868 institutions Shintō, 77 018 groupes bouddhistes, environ 4 000 mouvements chrétiens et 14 000 institutions n’appartenant à aucune des religions majeures dans le pays ou issus de minorité. Les croyants seraient plus de 172 millions – plus que la population totale du pays – pour la simple et bonne raison que les Japonais ne sont pas forcément liés à une seule croyance, sujet que nous avions évoquiez dans notre article Les Japonais sont-ils vraiment zen ?.

Un célèbre adage dit que les Japonais naissent shintoïstes et qu’ils meurent bouddhistes. Les rites sont désormais plutôt folkloriques et seront pratiqués lors d’évènements de la vie courante, comme les Matsuri, le nouvel an, à la veille d’un examen important ou en vue d’un heureux événement. Le culte n’est donc pas forcément lié à une foi profonde mais bien ancré dans des habitudes quotidiennes qui se transmettent de génération en génération.

Fujiwara-no Chikayasu sur Wikimedia Commons CC0

Fujiwara-no Chikayasu sur Wikimedia Commons CC0

Pendant longtemps, le shintoïsme fut la seule religion du pays et les Kami étaient les seuls dieux vénérés. Puis arriva le bouddhisme, qui sans remplacer les anciennes croyances s’est fait une place aux côtés du Shintô. C’est ainsi que les deux religions ont prospérés côte à côte, créant chez les Japonais une tolérance religieuse naturelle. Ce n’est qu’au moment de la restauration Meiji que le bouddhisme est férocement combattu, pour ne laisser place qu’au Shintô d’Etat. Une situation qui ne prendra fin qu’après la défaite lors de la Seconde Guerre mondiale et la proclamation de la nouvelle constitution en mai 1947, qui affirme que l’État ne doit plus se mêler des affaires religieuses.

C’est ainsi que de nouvelles religions ont pu émerger, qui sans ébranler les croyances ancestrales, se sont présentées comme des branches de chaque mouvement. Profitant de statuts juridico-fiscal avantageux et d’un manque de contrôle total, du fait de cette volonté politique de ne pas s’immiscer dans la sphère religieuse, les Shinshūkyō (« nouvelles religions », généralement datant d’avant la Seconde Guerre mondiale) et les Shinshinshūkyō (« néo-nouvelles religions », plus récentes) ont ainsi pu prospérer jusqu’à compter, pour les plus populaires, plusieurs millions d’adeptes.

Les principales sectes bouddhistes et shintoïstes du Japon

Le mot secte désigne, selon la définition du Larousse, « un groupement religieux, clos sur lui-même et créé en opposition à des idées et à des pratiques religieuses dominantes. »

Si en France, ce terme est péjoratif et ne laisse place à aucun doute, le mot Secte peut désigner au Japon un courant ou une école bouddhiste, mais également un mouvement sectaire tel qu’on l’entend en France.

Shisen-dō Buddhist Temple, secte Sōtō Zen in Sakyō-ku, Kyoto – creative commons 2.0

C’est dans le bouddhisme, et plus particulièrement dans le courant de pensée connu sous le nom de bouddhisme de Nichiren, que se trouvent les mouvements religieux les plus puissants. On citera la Sōka Gakkai, issue du Nichiren Shōshū, qui compterait près de 12 millions de membres à travers le monde, et la kofuku-no-kagaku (Happy Science) qui revendique 11 millions d’adeptes.

D’autres mouvements sont également assez populaires, comme l’association de l’amitié spirituelle (Reiyukai) et le Risshō Kōsei Kai créé par des anciens membres du Reiyukai. À elles deux, ces institutions totaliseraient une dizaine de millions de membres.

Du côté du shintō, on trouve l’Ōmoto-kyō fondée en 1892 qui prône une reconnaissance des kamis et la paix mondiale et le Konkokyo, un mouvement qui compte environ 450 000 membres et dont la médiumnité est la caractéristique principale. Regroupées sous l’appellation de Kyōha Shintō, ces formes d’enseignement shintoïstes se multiplient depuis l’après-guerre et prônent tantôt un shintō pur, tantôt un shintō teinté de bouddhisme ou de confucianisme.

Enfin, les nouvelles religions syncrétiques, qui mélangent donc plusieurs influences, sont également nombreuses. Le mouvement Tenrikyō est très populaire avec presque 2 millions de membres au Japon et une ville, Tenri dont le nom est un hommage à l’aide fournie par la secte dans son développement. On peut citer le Sūkyō Mahikari (« Organisation religieuse de la vraie lumière« ) dont le fondateur a consigné par écrit en 1959 les révélations du Dieu Su qui lui permettraient de purifier le monde (!) et la tristement célèbre Aum Shinrikyō dont les membres ont commis un attentat au gaz sarin dans le métro tokyoïte en 1995, secte sur laquelle nous reviendrons plus bas.

Les nouvelles religions, qui se comptent par dizaines de milliers, ne sont pas toutes à classer dans les mouvements à dérive sectaire. Toutefois, ce bref aperçu des différents mouvements religieux considérés comme des sectes au Japon nous montre que le pays, du fait de ses croyances, de ses lois et des spécificités de sa société, est une terre d’accueil pour ces institutions religieuses qui tentent d’imposer leur croyance au plus grand nombre, pour des motifs moins nobles que ce qu’elles prétendent. Elles peuvent recruter facilement en profitant des failles du système et possèdent des méthodes efficaces pour le faire.

Des méthodes de recrutement bien rodées

On pourrait penser qu’éviter les sectes est une chose aisée, puisque chez nous, elles n’ont pas forcément le droit de faire de la propagande librement. De plus, l’État français à travers La Miviludes et des associations approuvées permettent de prévenir et de soutenir les victimes (comme l’UNADFI). Mais au Japon, la frontière entre les mouvements religieux et les sectes à proprement parler est si étroite que le recrutement se fait de manière assez naturelle.

touriste proie des sectes au japon

Distribution de tracts en pleine rue – Wikimedia Commons

Il y a bien sûr les techniques classiques de diffusion du message de chaque secte via des prospectus laissés dans les boîtes aux lettres, des flyers distribués dans la rue et bien souvent accompagnés de tentative de prêche ou le porte-à-porte. Amener de nouveaux membres permet en effet d’évoluer rapidement dans la hiérarchie d’une secte et le prosélytisme est donc vivement encouragé.

Mais à la tête des sectes se trouvent souvent des hommes éduqués, aux positions sociales élevées. De ce fait, leur réseau peut être vaste et ils sont en mesure de diffuser leurs doctrines rapidement dans les milieux universitaires, dans des congrès,  dans les entreprises ou dans la rue par le biais des adeptes déjà recrutés.

Les témoignages d’anciens membres de secte permettent de comprendre les méthodes de recrutement les plus courantes et de constater que les mécanismes sont bien rodés. Certains clubs d’activités dans les universités sont dirigés par des membres de mouvements religieux qui profitent  des liens qui se nouent durant les pratiques sportives ou les activités et lors des regroupements pour diffuser les idées dans la tête de leurs camarades. Comme dans une secte, le sentiment d’appartenance à un groupe est fort dans ces clubs d’activité et c’est un terrain de chasse idéal pour les gourous et ceux qui les suivent.

kofuku no kagaku – Wikimedia Commons

Plus fourbe encore, l’organisation de cours de langue japonaise ou d’échanges linguistiques permet à certaines sectes, notamment la kofuku no kagaku, d’attirer dans son sillage de jeunes Japonais mais également des étrangers intéressés par la culture nippone.

Les touristes sont également des proies appréciées par les membres de la Sōka Gakkai qui n’hésitent pas à les inviter à découvrir la culture nippone via de brèves expériences au sein de leurs locaux. On trouve de nombreux témoignages de visiteurs qui expliquent comment ce type d’expérience est destiné à récolter des fonds via l’achat de livres liés à chaque courant ou d’amulettes et autres accessoires supposément mystiques, mais aussi à convaincre les nouveaux venus du bien-fondé de la pensée qu’on leur présente. C’est une façon d’étendre leur influence en dehors des frontières japonaises, avec des membres étrangers qui s’en iront prêcher chez eux.

Si les étrangers au Japon sont des cibles de choix pour les sectes, qui profitent de leur perte de repère et parfois de la grande solitude qui touche certains Gaijin, on est en droit de se demander pourquoi elles ont autant de succès auprès de la jeunesse du pays, qui vient garnir les rangs de ces nouvelles religions.

Pourquoi ces sectes attirent autant la jeunesse japonaise ?

La société japonaise a un rapport à la religion particulier, paradoxal et les croyances peuvent être difficiles à appréhender même pour un Japonais. Comment se repérer quand on prie au sanctuaire shintō, qu’on se marie à l’église et qu’on est enterré selon des rites bouddhistes ?

La confusion créée et le manque de culture religieuse servent les intérêts des sectes qui vont profiter des carences religieuses des jeunes Japonais pour les recruter. Elles leur font comprendre que s’ils sont perdus, c’est parce que les religions dîtes classiques n’ont pas pu leur apporter les bons éléments de réponse et qu’au sein de leur groupe, ils trouveront un sens à leur vie. Contrairement à l’occident avec sa culture judéo-chrétienne où Dieu est supérieur à toute chose, il est tout à fait acceptable pour un Japonais d’avoir une divinité incarnée dans un homme. Du pain-béni pour les gourous qui peuvent donc se prétendre dieu vivant.

Mais le manque d’enseignement religieux n’est pas la seule raison qui pousse un jeune vers une

Photo de Lance Cpl. Carlos Cruz Jr.

Photo de Lance Cpl. Carlos Cruz Jr.

secte. Certains traits caractéristiques de la société nippone peuvent également être tenus pour responsable.

D’abord, l’éducation que reçoivent les enfants japonais est formatée par la réussite imposée dans la société. Il faut être bon, dès le plus jeune âge, être compétitif et ne pas sortir du lot. Le but étant de se conformer aux attentes des parents, qui eux-mêmes suivent les règles dictées par le pays. Dans ce système, un enfant a du mal à s’affirmer tel qu’il est vraiment. Quand il en prend conscience, il peut potentiellement se mettre à l’écart (comme le font les hikikomori) et reprocher un manque d’amour et de considération de ceux qui l’ont éduqué. Il cherche alors l’acceptation au sein d’un groupe qui lui donnera ce sentiment d’être important.

individualisme société japonaise

Shibuya Station – Rezal Scharfe@gojirars

Chez les jeunes travailleurs, les liens attendus dans le monde du travail prônent également une certaine forme de lissage social. Il faut produire, obéir, participer aux sorties, sous peine d’être rejeté et dévalué en tant que travailleur. Le manque de temps pour les loisirs et l’épanouissement personnel entraînent chez certaines personnes un mal-être que les sectes savent exploiter.

Si votre présent ne vous convient pas, que votre avenir vous paraît sombre et que votre vie vous semble dépourvue d’intérêt, vous serez certainement bien plus réceptif aux paroles d’un collègue, d’un ami, d’une personne d’apparence bienveillante qui vous propose de vous tendre la main.

L’attitude de l’État face aux institutions religieuses

Avant et pendant la Seconde Guerre mondiale, l’État réagissait vite quand un groupe religieux grandissait trop vite, afin d’éviter les discours antimilitaristes et antinationalistes qui risquaient de troubler l’ordre public. Mais depuis la séparation État/Religion, il se montre bien plus frileux. Dans les décennies suivantes, seuls les Mass-media font sortir les affaires concernant les sectes (évasion fiscale, extorsion de fonds, suicides de membres, manipulations mentales, drogues…) et c’est l’une des raisons pour lesquelles peu à peu, les sectes infiltrent les milieux journalistiques et politiques pour se protéger des attaques.

Komeito parti politique

Collusion entre la politique et les sectes japonaises – US Department of State, Flickr

L’État japonais est bien conscient du problème mais ne semble pas vouloir intervenir, malgré les nombreux scandales en rapport avec ces groupes religieux. On pourrait penser que l’article 20 de la constitution qui affirme que « L’État et ses organes s’abstiendront de l’enseignement religieux ou de toutes autres activités religieuses » est appliqué à la lettre mais de nombreux faits viennent contredire cela.

Le fait que la Sōka Gakkai soit propriétaire du Seikyo Shimbun, le 3e quotidien le plus lu au Japon d’après les chiffres de tirages qu’elle donne (données contestées et à prendre avec précautions donc) donne une idée de la tolérance accordée à une telle institution, désormais richissime et puissante (sa fortune serait évaluée à environ 4 milliards d’euros). Ses liens avec le parti politique au pouvoir (le PLD) et avec le Komeito, le parti  qui émane directement de la Sōka Gakkai, permettent de comprendre que les intérêts de sectes et des partis politiques sont parfois communs. C’est également le cas pour la Reiyûkai, dont les liens avec de hauts dirigeants ne sont un secret pour personne.

Une politique de l’autruche qui semble avoir des racines profondes dans l’histoire japonaise mais qui permet aujourd’hui à ces institutions de prospérer à la tête d’énormes empires financiers. Pourtant, le Japon a déjà connu un drame : le 20 mars 1995, quand la secte Aum Shinrikyo a perpétré un attentat au gaz sarin dans le métro de Tokyo. Une situation gravissime qui a soulevé de nombreuses questions. Et pourtant rien n’a changé depuis…

Aum et l’attentat au gaz sarin de 1995 : un drame sans conséquence ?

Le 20 mars 1995, à 8 heures du matin, des membres de la secte Aum Shinrikyô (fondée par le gourou Shōkō Asahara) percent des poches de gaz sarin dans 5 rames du métro de Tokyo (sur les lignes Chiyoda, Marunouchi et Hibiya). Le carnage est évité grâce à un produit mal synthétisé et un manque de précision dans le geste de certains adeptes ; le gaz chimique, extrêmement toxique, aurait pu tuer des centaines de passagers. Le bilan final fait toutefois état de 13 morts et de 6300 personnes intoxiquées. Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes ayant respiré le gaz restent paralysées ou souffrent de séquelles irréversibles.

Le Japon est en état de choc face à cet attentat qui confronte la société à un problème qu’elle ne voulait pas affronter : certains souffrent d’un mal-être profond et préfèrent faire confiance à des prédicateurs plutôt que de se conformer aux attentes de la communauté.

Tokyo attaque au gas sarin

attaque au gaz sarin à Tokyo en 1995 – Wikimedia commons

L’analyse que fait Haruki MURAKAMI de la réaction du gouvernement et du peuple japonais dans son œuvre Underground est particulièrement intéressante. A la fin de son ouvrage, qui se compose dans la version française d’entretiens avec une trentaine de victimes de l’attentat et huit membres d’Aum, l’auteur livre un petit essai traduit par Cauchemar aveugle: où allons-nous, nous, Japonais ? Il critique le manque de recul et les jugements hâtifs émis à la suite de l’attentat, tant par les médias que par les Japonais. De plus, il incrimine l’attitude du gouvernement qui n’a pas assumé les erreurs qui ont mené à ce drame et qui n’en a tiré aucune conséquence.

À l’époque, on ne connaissait pas encore les antécédents d’Aum, qui avait pourtant déjà tenté à plusieurs reprises de commettre des actes terroristes avec des souches bactériologiques, qui avait caché la mort de certains de ses adeptes et commis plusieurs assassinats entre 1989 et 1995. Tous ces faits ne seront révélés qu’après le drame de mars 1995. Ils illustrent bien les dangers qu’un tel groupe peut représenter.

Quand on sait qu’aujourd’hui Aleph, le nouveau nom de la secte Aum Shinrikyô compte près deUnderground de Haruki Murakami 1 600 membres et que ces derniers vénèrent le gourou Shōkō Asahara comme un dieu, on peut partager les inquiétudes de MURAKAMI. D’ailleurs, d’autres mouvements découlent de cette même secte, comme celui du Hikari no wa (le « cercle de lumière »), fondé en 2007 par des anciens membres d’Aleph. Ces groupes recrutent principalement des jeunes qui n’ont pas malheureusement en mémoire l’attentat de 1995.

On peut se demander pourquoi le gouvernement ne prend pas de mesures drastiques face à ce type de sectes. De peur d’en faire des martyrs, ce qui pourrait accroître le nombre de fidèles ? C’est l’un des arguments donnés par ceux qui s’opposaient à la peine de mort pour les 12 membres d’Aum jugés responsables de l’attaque du métro. D’autres estimaient que si Shōkō Asahara méritait de mourir, il valait mieux garder les autres adeptes condamnées en vie avant de les interroger. Cela aurait permis de peut-être mieux comprendre cette attaque datant de plus de 20 ans et dont les séquelles sont encore présentes aujourd’hui.

Le 6 juillet 2018, le gourou a été exécuté par pendaison avec 6 autres membres de la secte, suivi le 26 juillet par les 6 membres condamnés restants. Une manière pour le Japon de clore un chapitre polémique de son histoire sans pour autant entamer de grands changements qui s’avérent nécessaires pour éviter qu’un tel drame ne se reproduise à l’avenir.

Si du fait de son histoire politique et de son rapport à la religion, le Japon est une terre d’accueil pour les sectes, on a pu voir que de nombreux facteurs expliquaient l’attrait qu’elles exercent sur une partie de la population. La société japonaise ne laisse peut-être pas assez de place à l’individu et les âmes perdues se laissent alors tenter par ces institutions parfois dangereuses pour eux-mêmes et la société. Bien que la tolérance soit de mise dans certains cas, il ne faut pas oublier les graves incidents qui peuvent découler d’un trop grand laxisme vis-à-vis de ces sectes.

Sources :

Mickael Lesage

J’ai découvert le Japon par le biais d’un tome de Dragon Ball il y a fort longtemps et depuis, ce pays n’a jamais quitté mon cœur…ni mon estomac ! Aussi changeant qu’un Tanuki, je m’intéresse au passé, au présent et au futur du Japon et j’essaie, à travers mes articles, de distiller un peu de cette culture admirable.

10 réponses

  1. louvet dit :

    Bonjour
    Je suis bouddhiste et membre de la soka Gakkai depuis 30 ans. Je ne comprends pas comment vous pouvez assimiler cette école bouddhiste à une secte. Le bouddhisme m’a beaucoup aidé dans ma vie. Jamais aucun membre de la soka gakkai ne m’a obligé à quoi que ce soit. Cette école prône la bienveillance, la paix, le dialogue. et une formidable philosophie de vie. Et moi, je suis bien heureuse que 12 millions de personnes puissent en profiter !

    • David Maingot dit :

      Bonjour,
      Je suis David Maingot, le responsable de la section Culture.
      Merci de nous avoir lu. Ce n’est pas nous qui avons classé la Sōka Gakkai (SG) comme mouvement sectaire mais bien des organismes experts en la matière : l’UNADFI par exemple (Union nationale des Associations de Défense des Familles et de l’Individu victimes de sectes) pour ne citer qu’elle. Voici une page de leur site qui explique pourquoi ils qualifient la SG de secte : https://www.unadfi.org/groupes-et-mouvances/la-soka-gakkai/
      D’ailleurs, en France, la SG n’est pas reconnu par l’Union Bouddhiste de France (UBF).
      Si la SG vous aide dans votre vie, nous sommes ravis pour vous. Il n’empêche que vous trouverez des témoignages contraires à votre expérience dans la Sōka Gakkai.

  2. Yujik dit :

    L’Ōmoto-kyō ( dont je ne suis pas un adhérent ) a été fondée, non pas en 1982, mais en 1892.

  3. Dysto dit :

    Bonjour votre sujet et très intéressant mais pourriez vous me dire d’ou vienne les sources cité concernant le nombre d’instituts religieux enregistrés.

  4. babel dit :

    Le Seikyo Shimbun n’est pas le 3e quotidien le plus lu au Japon, attention à ne pas répéter ici les mensonges de la SG à propos de son journal…
    https://fr.wikipedia.org/wiki/Seiky%C5%8D_shinbun

    • David Maingot dit :

      Bonjour et merci de nous lire. Nous avons précisé « d’après les chiffres de tirages qu’elle donne (données contestées et à prendre avec précautions donc) » pour une parfaite transparence donc.

  5. Anne De guernon dit :

    absolument passionnant, merci pour cet article de grande qualité, extrêmement bien rédigé et très éclairant.
    Anne professeur de FLE

  1. 14 juillet 2019

    […] : le Shōren-in (moins connu mais vraiment immanquable), le Chion-in et le Kenninji (le plus vieux temple zen du Japon). Noah, 20 ans, étudie l’économie. Il est accompagné d’Issey 19 ans, en […]

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Vous aimerez aussi...

Verified by MonsterInsights