City Hunter : Shinjuku Private Eyes – La justice s’appelle toujours Nicky !

Une adaptation live française reçue plutôt positivement, une rediffusion de la série animée sur TFX et le replay de TF1 (déjà disponible sur ADN d’ailleurs), la sortie de volumes spéciaux bonus chez Panini Comics, mais aussi la sortie d’une nouvelle série isekai qui revisite ses plus célèbres aventures (City Hunter Rebirth)… Nul doute que l’année 2019 est une année faste pour City Hunter. Un véritable festival pour les nostalgiques de la série de leur enfance, sur laquelle nous sommes revenus hier ici, et autant d’occasions pour les plus jeunes de découvrir les aventures de l’Etalon de Shinjuku.

Mais pour les fans du manga de Tsukasa HÔJO, le véritable cadeau de Noël en avance, c’était l’annonce d’un nouveau long métrage animé – Shinjuku Private Eyes – prévu pour février dernier au Japon. D’autant plus que la sortie – et le succès – du film Dragon Ball Super : Broly laissait espérer un engagement des distributeurs français pour une nouvelle sortie ciné à fort potentiel nostalgique.

Et comme pour Dragon Ball, c’est finalement Viz Media qui emporte le morceau.

Le film est donc annoncé en grande pompe pour une série de projections événementielles limitées (comme ça avait déjà été le cas pour le film My Hero Academia) à compter du 13 juin, et on suppose ensuite une distribution en streaming sur ADN. Une diffusion en VO et en VF pourvue d ‘un doublage français qui permet de retrouver les emblématiques voix françaises de Nicky par Vincent ROPION et Laura par Danièle DOUET.

Autant dire qu’ayant grandi avec l’anime puis le manga, nous étions pour le moins impatients de retrouver Ryo/Nicky sur Grand Ecran. C’est bien pourquoi nous n’avons pas pu attendre le 13 juin et étions à l’avant-première organisée au Grand Rex le 3 juin dernier.

Verdict ? Un film taillé sur mesure pour les fans, et voici pourquoi ci-dessous !

Nicky Larson - Private Eyes

Ryo, toujours aussi doué avec son Magnum
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

La Justice s’appelle toujours Nicky : Un plaisir pour les fans !

L’histoire ? Du classique : Nicky et Laura doivent protéger Iris Woods, un jeune mannequin pris pour cible par des mercenaires. Dans le même temps, Laura retrouve un ami d’enfance devenu le dirigeant d’une très puissante entreprise de nouvelle technologie (et doublé en Français par Philippe LACHEAU)…

C’est donc sur cette trame de départ assez habituelle pour la série que démarre cette nouvelle aventure du chasseur des villes. Elle permet de mettre en scène tous les principaux personnages de la série : Nicky et Laura bien évidemment, mais aussi Mammouth et Miki ainsi que Hélène/Saeko, sans oublier la cerise sur le gâteau : les Cat’s Eye qui se joignent à la bande le temps de quelques scènes.

Nicky Larson - Private Eyes

Les Cat’s Eye dans leurs légendaires justaucorps
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

On y retrouve ainsi les passages obligés qui font le sel de City Hunter : le comportement d’obsédé exubérant de Nicky, les massues, les pièges anti-Nicky qui ravagent l’appartement (qui, lui, a changé), les incartades du personnage dans les clubs du Shinjuku interlope, mais aussi ses prouesses au combat à main nue comme avec son fameux Colt Python 357 Magnum.

Pour autant, l’histoire n’est pas située dans le Shinjuku des années 80-90, mais dans le Japon d’aujourd’hui, comme en témoigne certains bâtiments du quartier (dont le cinéma Toho et son Godzilla mis en scène dans l’ouverture), mais aussi la présence des smartphones et drones inclus dans le scénario. Ainsi le grand méchant est un génie de la tech, sorte de Mark Zuckerberg/Bill Gates au caractère de méchant Bondien, période Demain ne meurt Jamais. Un ennemi tout droit sorti du passé de Laura et qui n’aura de cesse de la ravir à Nicky Larson, ce qui permet d’exploiter le petit jeu de « je t’aime/moi non plus » habituel entre les deux protagonistes principaux, pour le plaisir du spectateur (on se sent un peu comme pour l’héroïne de City Hunter Rebirth).

Nicky Larson - Private Eyes

Nicky entre dans la modernité !
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Malgré cette modernisation, les personnages, eux, n’ont pas vieilli d’un iota. Niveau visuel, le nouveau design des personnages leur donne même un aspect un peu juvénile légèrement surprenant au début mais auquel on s’habitue rapidement.

On a donc là un véritable juke-box visuel, mais aussi musical pour les amoureux de Ryo Saeba. On vous conseille d’ailleurs de bien tendre l’oreille car de nombreuses chansons emblématiques de la série sont disséminées tout au long du film, parfois à un volume trèèès réduit ( trop faible à notre goût, ou était-ce spécifique au mixage de la VF ?).

Nicky Larson - Private Eyes

Le chasseur et sa ville !
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Le film est aussi une véritable visite touristique dans Shinjuku, de Kabukicho à Golden Gai en passant par le cinéma Toho et son Godzilla. Le quartier a été reconstitué avec soin et devient un personnage à part entière du film. On s’y croirait !

Enfin, au rayon des réussites : une mention spéciale au générique de fin qui retrace les moments marquant de City Hunter avec un design ultra stylisé qu’on rêverait d’admirer tout le temps d’une aventure complète !

Nicky Larson - Private Eyes

Pas la massue !!!
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Évidemment, tout n’est pas non plus parfait et le film souffre par moment d’une animation sommaire, mais elle reste globalement satisfaisante pour ce type de film de divertissement, d’autant que le travail sur les décors cités plus haut est lui très réussi. De même, la présence des Cat’s Eye, si réjouissante qu’elle soit, reste finalement assez peu exploitée et c’est bien dommage tant on aurait aimé les voir réellement intégrées au scénario !

Nicky Larson - Private Eyes

Nicky aurait bien aimé passer plus de temps en compagnie des Cat’s Eye !
©TSUKASA HOJO/NSP, 2019 CITY HUNTER MOVIE COMMITTEE

Mais ces points de détails n’entravent aucunement le plaisir que l’on prend à retrouver les personnages le temps d’une nouvelle aventure et une chose est sûre : aujourd’hui encore, Nicky Larson ne craint personne ! Une fois sortie de la salle on a qu’une envie, se replonger dans le manga et l’anime pour prolonger le plaisir…

 

2 réponses

  1. 2 février 2020

    […] notre critique ici […]

  2. 12 avril 2020

    […] limitée à des soirées de type événementielles comme les CGR Events pour One Piece: Stampede ou Nicky Larson Private Eyes par […]

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