[Attentes Manga] En novembre et décembre, des nouveautés manga, découvrez l’antichambre !

Et voici qu’arrivent, tranquillement mais surement, les deux derniers mois de l’année !

Qui a dit « ah, ça rime avec Mariah Carey » ? Qui ?!

Bref… Le mois de décembre étant habituellement plus calme niveau sorties, nous regroupons les deux mois dans notre sélection. En effet, si novembre comprend près de 340 nouveaux mangas et « juste » 25 nouveautés, décembre ralentit la cadence avec environ 130 mangas et presque aucun nouveau titre si ce n’est l’habituel défilé de one-shot BL aux éditions Hana. Sur ces deux mois, on se rapproche donc des 500 nouveaux tomes mais avec seulement une grosse trentaine de nouveaux mangas.

Et donc, dans le lot, est-ce qu’il y en a qui peuvent valoir le coup ? Nous vous proposons notre habituelle sélection de nouveautés, parmi celles qui ont retenu notre attention. C’est très short-list de 7 titres que nous vous suggérons ce mois-ci : du yokai qui parle des humains, de la romance à différents parfums, du Tezkua, du Kakizaki et un artbook en bonus.

Bonnes lectures à toutes et tous !

Novembre et décembre 2025 : les nouveautés mangas

Yôkai Giga

Yokai Giga – Le Lézard Noir

Le Lézard Noir qui fait du shônen, tiens, ça m’intéresse ! Un titre entre histoire et fantastique, dans le Japon ancien comme contemporain, ça m’intrigue. Un manga entre humour, mignonnerie et horreur, pour enfants et adolescents, où les yokai nous racontent les humains, forcément, ça finit nos attentes mangas.

Satsuki Satô nous narre donc des rencontres et des liens entre yokai et humains, où les premiers manipulent parfois les seconds, quand ce n’est pas l’inverse. Dans ces nouvelles qui voyagent entre les époques, on croise souvent Kuro, petit yokai attachant et maladroit que vous apercevez ci-contre, en couverture. Il soutient sans relâche le garçon à qui il s’est lié enfant, même si ce dernier a perdu, en grandissant, la capacité de le voir. Un être à qui la série doit une partie de son succès et qu’on a hâte de rencontrer nous aussi.

Cette série en 11 tomes, terminée au Japon, nous vient de l’éditeur Shôgakukan et de son magazine phare Weekly Shônen Sunday, connu pour sa pléthore de titre de Mitsuru Adachi ou de Rumiko Takahashi (rien que ça, ça calme) pour Call of the Night, pour Détective Conan… De la pointure !

Le premier tome est attendu le 5 novembre, en format 15 x 21 cm, au prix de 12 euros. Serez-vous curieux ? Nous, très probablement !

Les fleurs se maquillent aussi – Akata

Une femme est assise devant un miroir, l'air très surpris, des produits de maquillage posés devant elle. Derrière elle, se tient une autre femme à l'expression douce tenant un pinceau à poudre épaiis

C’est l’heure du yuri ! Et pas n’importe quel yuri. Celui-là a été très remarqué sur les réseaux sociaux pour ses personnages peu communs dans le paysage manga.

Hanayo vient d’enterrer son époux et erre dans la ville après les funérailles. Ses pas la mènent vers la boutique de Yoshiko, une femme de son âge, qui vend des cosmétiques. Passées ses réticences, Hanayo accepte que Yoshiko la maquille… et c’est le choc. La veuve se rappelle de la joie que lui apportait les rouges à lèvres et les fards, avant d’y renoncer. Et peut-être que cette joie retrouvée peut en appeler une nouvelle, qui sait…

Les fleurs se maquillent aussi est une rareté à bien des niveaux. Récemment sur les réseaux sociaux, nombre de personnes de ma génération s’agacent de voir des personnages de jeux ou de mangas être qualifiés de « vieux » dès qu’ils ont passé la trentaine, et à raison ! Et de fait, on croise bien peu de personnages principaux dépassant les 60 ans décidés à vivre une nouvelle aventure et à se rappeler de leurs rêves ou de leurs passions. On pensera bien sûr à Umiko, la mamie cinéaste de Ocean Rush.

À cela, Schwinn ajoute de la romance lesbienne et de belles illustrations de femmes portant fièrement leurs rides. Car oui, les retraité.es continuent d’aimer, peu importe le genre, et même si leur entourage peut s’en inquiéter. Ippei et Kotoko de Les temps retrouvés (Ki-oon) en savent aussi quelque chose. Et c’est pour ça que ce manga me parle. Je veux lire des histoires différentes, menées par des personnes différentes des petits jeunes qui dominent même dans un magazine de prépublication comme Comic Flapper, qui a édité Les fleurs aux côtés de titres comme Mûsoku Tensei ou Young ladies don’t play fighting games.

Prévu en trois tomes, dont le premier est prévu le 6 novembre, soit pile pour la YCon, chaque tome de Les fleurs se maquillent aussi coutera 8,05 €. (Albine).

Nos étoiles polaires – Nobi Nobi

Deux jeunes filles en uniformes se tiennent cote à cote tête bèche.

Nobi Nobi continue son installation parmi les mangas destinés aux jeunes adolescents. Une orientation plaisante, qui promet de bons titres comme Nos étoiles polaires.

Amies distantes au collège, sœurs par alliance à la maison. Mizuki et Hikari sont très différentes l’une de l’autre. Réunies sous le même toit par le remariage de leur parent, elles vont s’entraider, essayer de se comprendre et révéler des caractères plus surprenant que ce qu’elles montraient jusqu’alors.

Publiée dans Ribon en même temps que Honey Lemon Soda, Mizuka Yuzuhara, l’autrice de Nos étoiles polaires met en lumière une dynamique intéressante – deux enfants réunies par alliance – et qui, plutôt que de se détester ou s’ignorer, cherchent à construire une relation saine. À cela s’ajoutent le passage à l’adolescence et les problèmes qui vont avec, le harcèlement, l’estime de soi, le rapport aux autres, mais également les relations familiales et les difficultés liées à la communication.

J’ai personnellement un grand faible pour cette couverture, regardez-moi ces couleurs et ces traits délicats, on en mangerait !

Prévu pour compter 5 tomes, le premier daté pour le 19 novembre, Nos étoiles polaires coutera 7,20 €. (Albine)

Yomotsuhegui : Le Fruit des Enfers – Pika

Yomotsuhegui : Le Fruit des Enfers

Alors que Noël approche, Pika nous propose une belle intégrale de Yomotsuhegui : Le Fruit des Enfers, thriller horrifique signé Masasumi Kakizaki. Récompensé en 2005 par le prix Shōgakukan dans la catégorie générale pour Rainbow, titre dont il assurait le dessin, l’auteur nous invite ici à explorer la part la plus sombre de son protagoniste.

Nawa Kanetsugu, policier brisé, a tout sacrifié pour venger sa femme et sa fille assassinées. Emprisonné pour sa vendetta, il ressort avec un seul but : éliminer le dernier meurtrier encore en vie. Mais celui-ci est devenu un monstre immortel après avoir avalé le fruit des enfers. Pour atteindre son but, Nawa doit s’allier à une mystérieuse déesse de la mort, quitte à plonger plus sombrement encore dans les ténèbres.

Avec ce synopsis dans lequel se croisent des créatures surnaturelles, sublimées par le style quasi photographique de Kazizaki, je ne peux qu’être intrigué par cette œuvre. Est-ce que l’on va se rapprocher des visions lovecraftiennes de Gou Tanabe, ou bien des horreurs organiques de Junji Itō ? Et pourquoi pas les deux à la fois…

Prépublié à partir de 2021 dans le Gekkan Young Magazine, Yomotsuhegui : Le Fruit des Enfers arrive en France dans une édition luxueuse, exclusive à notre marché. Les trois tomes japonais sont réunis dans un volume unique, grand format et couverture rigide avec effets relief.

Yomotsuhegui : Le Fruit des Enfers sera disponible le 19 novembre, au prix de 25 € chez Pika. (Sylvain)

Princesse Saphir – Delcourt Tonkam

Une jeune fille aux courts cheveux bouclés portant une longue jupe est assise sur le sol

« Princesse Saphir, tu as des habits de prince, tu es notre petit prince, mais tu es née princesse, pour le meilleur et pour le pire. »

Si ces quelques couplets du générique français de Princesse Saphir ne vous donnent pas mon âge (canonique), alors rien ne le pourra. Mais trêve de plaisanterie, Delcourt-Tonkam, toujours dans sa volonté de ressortir les œuvres phares du grand Osamu Tezuka dans une édition prestigieuse, propose enfin ce pilier du shojo.

Lors de sa conception, un bébé se voit doté d’un cœur masculin et d’un cœur féminin, la faute à Tink, un angelot quelque peu espiègle. Sommé par le Très Haut de récupérer le cœur masculin, l’ange va suivre Saphir, élevée comme un garçon malgré son allure féminine afin de succéder à son père sur le trône du Silverland. Mais le duc Duralmine soupçonne quelque chose et cherche constamment à mettre la princesse en difficulté afin de mieux usurper le trône au nom de son fils Plastic.

Tezuka n’est plus quelqu’un que l’on présente. Il a redéfini les contours du manga, a touché à tous les genres. Il a déjà commis Astro Boy et le Roi Leo, avec le succès que l’on sait. Princesse Saphir, Ribon no kishi de son nom original, est une nouvelle étape dans sa carrière. Initialement prépublié dans Club Shojo entre 1953 et 1956, ce manga a connu plusieurs versions, et même une suite, Les Enfants de Saphir.

Inspiré du conte européen, de Disney, mais aussi du théâtre takarazuka que Tezuka affectionnait particulièrement, Princesse Saphir est aussi considéré comme le premier shojo doté d’un scénario au long cours, se distinguant des publications de l’époque, plutôt orientées vers l’éducatif et au format court. Avec le temps, la nature duale de Saphir et les difficultés qu’elle a à contenter les différents aspects de sa personnalité en a aussi fait une icône queer.

Comme dit précédemment, ce manga a connu plusieurs versions, notamment celle paru dans Shojo Friend, et celle de Nakayoshi. C’est cette dernière que Delcourt reprend dans cette réédition, en y incluant Les Enfants de Saphir.

Prévue en deux gros pavés de 440 pages, le premier devant sortir le 12 novembre, cette nouvelle édition vaudra 29,90 €. Peut-être pourrez-vous l’envisager comme cadeau sous le sapin ? (Albine).

Ventes aux enchères à Tokyo – Hana

Ventes aux enchères à Tokyo - Hana

L’automne est maintenant bien installé et les températures chutent drastiquement. Quoi de mieux alors que de se poser sous un bon plaid, une tasse de thé à la main et de lire quelque chose d’un peu caliente pour bien se réchauffer ? Un petit BL pour le plaisir des mirettes, y a pas mieux dans ces circonstances. Et pour le mois de novembre, Hana propose plein de nouveautés alléchantes dont le titre de ces attentes : Ventes aux enchères à Tokyo.

Ce one shot signé Kanenari Tokiha nous plonge dans l’univers dérangeant des enchères clandestines. À Tokyo, loin des regards indiscrets, se déroulent des ventes d’humains. Satomi, parieur endetté jusqu’au cou, est alors mis aux enchères mais malheureusement, il ne trouve pas d’acquéreur. C’est donc le propriétaire de la salle, un certain Tsubame, qui choisi de l’acheter pour une misère (2 yens c’est pas cher payé) et le libère ! Mais face à ce geste, Satomi se prend d’affection pour son « propriétaire » et se met d’office à son service. Il fait alors toutes sortes de tâches… même les plus coquines. Au grand désarroi de Tsubame qui doit un peu regretter sa « bonté d’âme ».

Si vous aussi vous voulez savoir comment évolue cette relation entre les deux hommes, allez acheter Ventes aux enchères à Tokyo dès le 14 novembre au prix de 7,95 €. (Andres)

Un Artbook en bonus !

Pandora Hearts Artbook – Ki-oon

Pandora Hearts - Artbook

Le phénomène Pandora Hearts n’est pas terminé. Alors que la mangaka Jun Mochizuki publie actuellement son nouveau carton, Les Mémoires de Vanitas, Ki-oon profite de l’engouement autour pour proposer une version deluxe de son œuvre phare : Pandora Hearts. Mais ce n’est pas tout… En effet, dès le 6 novembre 2025, il sera possible de mettre la main sur un objet de collection : le nouvel artbook !

Redécouvrez les illustrations en couleur d’Oz, d’Alice et de tous les autres personnages de Pandora Hearts et de tout son univers. Croquis et images inédites ainsi que découpes seront au rendez-vous. Objet somptueux livré dans son fourreau noir, cet artbook est un incontournable pour tous les fans de la série ou du travail de Jun Mochizuki. Alors n’attendez plus et rendez-vous dès maintenant chez votre libraire pour le commander. Mais faites attention en marchant dans les rues, ce serait dommage de se faire attaquer par une Chain belliqueuse avant d’avoir l’artbook en main. Mais tout fan sait qu’il est protégé par Oz, Raven, Alice et consort, il est donc bien serein et n’attend qu’une chose, avoir cet objet de collection chez lui. En bonus, des images inédites tirées du one shot qui a donné naissance à la série. Un vrai must have qui n’a qu’un seul problème… son prix. Artbook collector oblige, il est bien cher (55,20 €) et ferait un parfait cadeau de Noël avant l’heure ! (Andres)

Et voici que se termine cette nouvelle sélection. On vous reparlera d’artbook début décembre, car les éditeurs nous ont gâtés et cela méritait bien un article à part entière. D’ici là, pour cette fin d’année quelle est LA nouveauté que vous comptez acheter finalement ? En avez-vous remarqué d’autres ? N’hésitez pas à venir nous le dire en commentaires !

Rendez-vous aussi fin novembre pour notre habituelle sélection des meilleures nouveautés de l’année !

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