[Japanime] Hiver 2018 : bonne année, bonne santé, bons animés !

Pour cette nouvelle année, vous avez pris comme bonne résolution de regarder moins d’animes ? Mauvaise nouvelle, cette saison hivernale s’annonce blindée de nouvelles séries alléchantes ! Alors si vous voulez vous accrocher à cette résolution impossible, passez notre chemin, vous pourrez tenir encore quelques semaines… ou au moins quelques jours… enfin peut être…

Ça y est, vous avez laissé tomber ces bêtises ?

Bien, alors passons aux choses sérieuses, et voyons un peu le programme des réjouissances qui nous attendent pour les trois prochains mois de binge-watching sur nos plateformes de simulcast préférées ! Et si cela ne suffit pas à vous donner envie, la rédaction est toujours là pour vous présenter en détail les principales attentes de ses membres.

Japanime Hiver 2018

 

Vos personnages préférés s’animent

Comme à l’accoutumée, ce sont les adaptations, et en particulier de mangas, qui se taillent la part du lion dans le nouveau line up de l’hiver. En effet, pas moins de la moitié des animés de la saison sont tirés de mangas, à peu près également répartis entre les licences déjà publiées dans l’hexagone et les titres encore inédits.

Kokkoku - AmazonDu coté des visages connus, on trouvera donc l’immanquable Cardcaptor Sakura : Clear Card Arc, suite de l’incontournable Cardcaptor Sakura édité chez Pika, ainsi que Hakumei to Mikochi a.k.a. le Minuscule de chez Komikku, qui seront tous deux diffusés par Wakanim. De son coté, c’est sur Citrus, la romance yuri de chez Taifu, que Crunchyroll a mis la main, mais aussi sur la Junji Ito « Collection », série qui adapte différentes histoires du fameux maître de l’horreur largement publié par Delcourt-Tonkam. Quand à Amazon Prime Vidéo, le dernier venu dans le simulcast s’est emparé également de deux nouveautés : Kokkoku et Après la pluie, respectivement édités chez Glénat et Kana. Enfin c’est ADN qui se chargera de School Babysitters, tiré du manga presque éponyme de chez Glénat aussi. Quant à Hakyu Hoshin Engi, alias Hôshin – L’Investiture des dieux dont les plus vieux se souviendront avec nostalgie car terminé depuis bien longtemps déjà, toujours chez Glénat (décidément), il n’a pour le moment pas trouvé de diffuseur pour un simulcast.

Dagashi Kashi 2 - ADNToujours dans les licences qui ne nous sont pas inconnues, faisons maintenant le tour des suites ! Cette fois, c’est ADN qui s’illustre le plus en nous proposant les secondes saisons de deux de ses séries : Dagashi Kashi 2, la tranche de vie toujours adaptée du « sucr-ulent » manga de KOTOYAMA encore inédit chez nous, et Overlord II, tiré du light novel de fantasy dont le 2e volume sortira chez Ofelbe la semaine prochaine. C’est ensuite Netflix qui apparaît enfin dans cet article avec la « vraie » 2e saison de Seven Deadly Sins – Revival of the Commandments, qui revient à l’adaptation fidèle du manga édité par Pika après une courte saison « 1.5 » qui présentait une histoire inédite. Crunchyroll, pour sa part, reprendra la licence d’action ninja-esque Basilisk avec Basilisk – The Ôka Ninja Scrolls, adaptée du manga éponyme inédit en France et qui fait suite à Basilisk – Kôga Ninpôchô, série éditée en anime chez Black Box et en manga chez Kurokawa, le tout étant tiré de romans bien sûr tous deux inédits chez nous (c’est bon, vous avez suivi ??).

Fate Extra Last EncoreCitons également les nouvelles saisons qui sont pour le moment sans diffuseur : la 2e saison de The Silver Guardian tiré d’un web-manhua (saison 1 chez Crunchyroll), la 2e saison de Touken Ranbu: Hanamaru (saison 1 chez Daisuki et diffusée sur J-One), la 4e saison du shônen sportif cycliste En selle, Sakamichi ! (saisons 1 et 2 chez ADN, saison 3 chez Crunchyroll), ainsi que The Seven Heavenly Virtues, suite/spinoff du très très ecchi Sin Nanatsu no Taizai – Seven Mortal Sins diffusé chez Crunchyroll.

Terminons avec Fate/Extra Last Encore, dernière série née de la prolifique (certains diront-ils bordélique ?) licence Fate bien connue dans nos contrées, et qui adapte cette fois le jeu vidéo Fate/Extra, avec le studio Shaft à la production. Mais malgré tout cela, elle n’a pour le moment aucun diffuseur.

Les licences inédites à découvrir

Voir bouger les personnages qu’on aime déjà, c’est bien, mais en rencontrer de nouveaux, c’est pas mal non plus. Place donc à un peu d’inédit, à ces séries que nous n’avons pas déjà vues ou lues, car elles n’avaient pas encore quitté le Japon !

Mitsuboshi Colors - WakanimÀ commencer à nouveau par le gros morceau, les adaptations de mangas. Crunchyroll en diffusera justement pas moins de cinq – Yuru Camp, Ms. Koizumi Loves Ramen NoodlesKarakai Jozu no Takagi-sanHow to Keep a Mummy, et le format court Mitchiri Neko – avec comme points commun beaucoup de comédies et une bonne dose de tranches de vie, agrémentées respectivement de camping, de gastronomie, de romance, de bestioles surnaturelles et bien sûr de nos impayables félins préférés ! Toujours avec le même mélange d’humour et de slice of life, Wakanim vous attendrira également grâce à ses écolières, au choix kawai ou moe, issues de Mitsuboshi Colors et Slow Start, que l’on doit aux solides studios Silver Link pour les premières et A1-Pictures pour les secondes. Quand à Amazon Prime, c’est dans le registre de l’action que l’on pourra découvrir le Killing Bites du studio Liden Films et ses combats d’hybrides humains-animaux. Terminons notre tour des adaptations de manga inédits en citant pèle mêle les séries qui n’ont pour le moment pas trouvé preneur : l’alcoolisé Takunomi, le bizarre Pop Team Epic, le très chaud (et très long !) 25-Sai no Joshi Kosei: Kodomo ni wa Oshierarenai Koto Shite Yaru yo, mais aussi la 2e saison du shônen Saiki Kusuo no Psi Nan.

Record of Grancrest War - WakanimSecond pôle privilégié pour les adaptations animées : les light-novels/romans, qui sont généralement inédits en dehors du Japon avant leurs adaptations – animées ou mangas (et le restent même souvent après). On en comptera ainsi sept cette saison, qui seront tous disponibles en simulcast ! Honneur cette fois à Wakanim qui proposera d’une part la série d’aventure heroic-fantasy Record of Grancrest War du prolifique studio A-1 Pictures, et d’autre part le très moe mais néanmoins fantastico-scolaire Maerchen Maedchen. Chez Crunchyroll, on pourra suivre Hakata Tonkotsu Ramens, dans lequel le studio Satelight nous fera découvrir les mystérieux bas fonds et la criminalité de Fukuoka, à moins de préférer être projeté par Silver Link dans un (énième ?) monde de RPG avec Death March to the Parallel World Rhapsody. Quant à ADN, c’est le shogi qui y occupera le devant de la scène grâce à la comédie tranche de vie The Ryuo’s Work is Never Done !.

Beatless - AmazonDu coté des romans, le projet qui attire forcément l’œil, c’est bien sûr Beatless, du studio Diomedea. Pourquoi ? Parce qu’il profite d’un chara design original de REDJUICE, vous savez l’illustrateur à qui on doit le chara design de Guilty Crown et du Projet Itoh ! Et ça, ce sera chez Amazon Prime. Ceci dit Netflix n’est pas non plus en reste puisqu’il s’est lui accaparé le KyoAni de la saison, à savoir Violet Evergarden. Détail amusant : l’une comme l’autre de ces adaptations de romans nous présenteront des androïdes à l’apparence féminine. Mais il y a fort à parier que le traitement du sujet différera grandement entre les deux séries, sans doute plutôt action pour Beatless et plutôt tranche de vie pour Violet Evergarden. Mais dans les deux cas, drame et science-fiction seront au rendez-vous !

Violet Evergarden - NetflixEnfin terminons avec les adaptations de produits divers. Le jeu vidéo smartphone d’abord avec Damepri Anime Caravan !, chez ADN, qui s’annonce du genre bien déjanté. Le jeu de rythme musical ensuite avec IDOLiSH7, chez Crunchyroll, qui laisse présager d’une bonne dose de bishônens avec ses beaux mâles designés par la mangaka Arina TANEMURA ! Plus étrange, le projet transmedia avec Sanrio Boys, toujours chez Crunchyroll, qui décline un univers peuplé de mascottes créé par Sanrio, firme à l’origine de Hello Kitty. Et pour finir Shinkansen Henkei Robo Shinkalion the Animation, sans diffuseur, qui comme son nom semble l’indiquer combine de façon improbable deux grandes passions des japonais : les trains et les mecha ?!

100% original

Last but not least, intéressons nous enfin aux œuvres originales. Elles représentent bien sûr la portion congrue des animes de la saison avec seulement quatre séries cet hiver, mais on y trouve régulièrement de vraies bonnes surprises (comme de beaux gâchis !).

A Place Further Than The Universe - CrunchyrollPremier candidat à ce titre : DARLING in the FRANXX, le Trigger sf-mecha de la saison, cette fois en coproduction avec le studio A1-Pictures, que l’on pourra voir chez Crunchyroll. Et pour l’anecdote, sachez qu’il fera d’ailleurs l’objet d’une adaptation manga par Kentaro YABUKI, l’auteur de la série To Love (et accessoirement aussi Black Cat). Viennent ensuite A Place Further Than The Universe de Madhouse et Katana Maidens du Studio Gokumi, tous deux à nouveau chez Crunchyroll. Un voyage en Antarctique façon comédie tranche de vie pour le premier, et  de l’action (et du ecchi ?) avec des filles et des katanas pour le second. Enfin, la seconde saison des Kaijû Girls, cette série humoristique au format court du Studio Puyukai avec des Kaijû tout mimi et dont la première avait été diffusée chez Crunchyroll, n’a pour le moment pas encore été reconduite.

 

Sélection japanime : les attentes de la rédaction

Cardcaptor Sakura Clear Card Arc - WakanimCharlène : Toute une génération se souvient de cette série de notre enfance où une jeune héroïne devait chasser des cartes qui s’étaient échappées d’un livre magique sacré. Oui, on parle bien de Card Captor Sakura. Souvenez-vous de Sakura, cette petite fille qui du jour au lendemain se doit de récupérer toutes les cartes éparpillées au quatre coins de sa ville et de tous lieux où elle se dirigeait. Eh bien le studio Madhouse revient dès janvier avec la suite de cette fameuse série !

Les CLAMP ont en effet réalisé un tout nouveau manga pour fêter les 20 ans de cette dernière : Card Captor Sakura – Clear Card Arc qui rencontre un certain succès au Japon. On y retrouve Sakura 3 ans plus tard, qui est à nouveau aux prises avec une incohérence magique : ses cartes disparaissent et une clé lui apparaît en rêve, clé qu’elle retrouve à son réveil. La voilà obligée, à nouveau, de chasser ces cartes qui créent de nouveaux phénomènes étranges… Morio ASAKA se retrouve à la tête de ce nouvel opus pour nous faire découvrir le nouveau quotidien de Sakura. Mais c’est un petit nouveau Kunihiko HAMADA qui s’occupe du chara-design. La série saura-t-elle captiver les initiés et les amateurs ? Ou au contraire ne sera-t-elle qu’un décevant bis repetita ? Rendez-vous sur Wakanim dès janvier pour le savoir !

 

Overlord 2 - ADN

Jean-Baptiste : Depuis un certain nombre d’années, catapulter un héros lambda dans un monde parallèle est devenu une mode. À chaque saison, on n’y échappe pas, à tel point que c’en est devenu plutôt lassant. C’est du moins ce que je me disais avant de regarder la première saison de l’adaptation d’Overlord, en 2015. D’épisode en épisode, j’ai découvert une série à l’humour efficace qui aborde le sujet sous un angle pour le moins inattendu, qui ne révolutionne pas non plus le genre mais reste très agréable à regarder et plutôt original. L’aspect non-humain du protagoniste et de son groupe, ainsi que leur statut d’ex-Personnage Non Joueur apportent quelque chose de rafraîchissant à un thème désormais usé jusqu’à la trame.

Pour être honnête, je n’espérais pas voir émerger un jour une seconde saison. La série finissait à l’époque sur un gros cliffhanger, et quasiment toutes les questions posées au fil de l’histoire étaient encore sans réponse, mais c’est quelque chose qui a tendance à être assez commun pour les adaptations de Light Novel, le but étant de rediriger les spectateurs vers les romans, pour qu’ils y trouvent les réponses à leurs questions. Alors imaginez ma joie lorsque j’ai appris que nous serions finalement gratifiés d’une suite ! Un beau cadeau de Noël, encore une fois entre les mains du studio Madhouse, à retrouver chez ADN !

 

DARLING in the FRANXX - CrunchyrollPierre : Si souvent les studios d’animation ne se reconnaissent pas par un style propre, il existait pourtant une exception notable : le studio Gainax. Certainement le studio le plus important de ces dernières décennies, ayant marqué les années 80 avec la réalisation de Daicon III & IV. Des films qui étaient déjà le signe d’une conception de l’animation toute particulière : l’animation par et pour des fans d’animation, via un esprit décomplexé et un style très reconnaissable. Malheureusement le studio est tombé depuis en désuétude, avec le départ de ses talents les plus emblématiques, qui ont toutefois profité notamment aux studios Khara et bien sûr, Trigger. Or si les productions du premier restent aléatoires, le second s’est bâti en quelques années une identité très forte, se positionnant aujourd’hui comme le principal héritier de Gainax.

Après quelques dérives avec l’affolante banalité de When Supernatural Battles Became Commonplace ou  Kiznaiver, on se réjouit de revoir enfin depuis quelques années le studio Trigger retrouver ses repères. C’est sur les traces de Space Patrol Luluco ou Little Witch Accademia que semble se présenter le nouveau travail de la firme : DARLING in the FRANXX. Si le projet est encore mystérieux, l’énonciation de ses participants, avec bien sûr tous les anciens de la Gainax, ainsi que les premiers visuels qui évoquent un contexte de science-fiction et de robots géants suffit à susciter l’enthousiaste des amateurs du genre. Entre ce DARLING in the FRANXX et la prochaine adaptation de Grindman, les amateurs de science-fiction, de robots, de Tokusatsu et surtout, les anciens fans de Gainax savent donc vers quoi se tourner !

 

Basilisk - CrunchyrollDorothée : Un son retentit… Mais c’est Onmyo-za ! Et ce style graphique, je le reconnais ! Il a été utilisé pour un clip du groupe, le clip illustrant la chanson thème d’un jeu de pachinko basé l’anime Basilisk, lui-même adapté d’un roman de Fûtarô YAMADA, Kōga Ninpōchō.

Pour être plus précis, l’anime était adapté d’un manga qui lui-même était adapté du roman. Le mangaka en était Masaki SEGAWA, qui est aussi responsable du design original de cette suite. Mais cette fois-ci, ce n’est pas un roman de Fûtarô YAMADA qui en est le terreau, mais les deux tomes du roman de Masaki YAMADA publiés en 2015, Ôka Ninpôchô : Basilisk Shinshô. L’histoire d’Ôka Ninpochô se déroule ainsi dans l’univers créé par Fûtarô, mais se situe quelques années dans le futur.

Ne nous le cachons pas, il est toujours compliqué d’écrire dans un univers créé par un autre. Il sera donc intéressant de voir si les qualités scénaristiques se valent entre Masaki et Fûtarô. De même concernant la conception de l’anime lui-même. Derrière Basilisk, il y avait le studio Gonzo, pour Ôka Ninpochô, ce sera le studio Seven Arcs Pictures, plutôt habitué aux Magical Girls et aux animes à tendance harem… Cette adaptation d’un Basilisk ainsi que celle de Saredo Tsumibito wa Ryū to Odoru: Dances with the Dragons marquent-elles un changement d’orientation au sein du studio ? Ce sera à vérifer chez Crunchyroll.

Bon et sinon dans un autre style, Netflix fait aussi bien envie avec l’adaptation anime du roman Violet Evergarden

 

Minuscule - WakanimPaul : J’étais passé à côté de l’info : Minuscule, le manga publié aux éditions Komikku arrive en anime. Mon cœur est déjà prêt à fooooondre ! Minuscule, c’est cette fable pleine de poésie et d’humour sur des êtres, minuscules donc, qui cohabitent dans la nature avec des animaux aux comportements humains. C’est aussi ce qui se fait de plus mignon et soigné en manga depuis un moment et chaque tome est une vraie bulle de douceur pour le lecteur, en plus d’être un régal sans fin pour les yeux.

Autant vous dire que la barre est vraiment haute pour cette adaptation, car la technique se devra de faire un sans faute, mais il faudra aussi recréer l’ambiance de la série : doublage, musique, choix des couleurs, chara design et rythme de la narration, c’est du travail d’orfèvre que l’on attend. Pour autant, et pour une fois, je ne vous parlerai pas du staff, car s’il est composé de membres qui ont tous plusieurs réalisations au compteur, les gens du studio Lerche sont pour moi des illustres inconnus. C’est donc avec un peu d’angoisse et les doigts croisés que j’attends de me faire mon propre avis bientôt grâce à Wakanim.

 

Yuru Camp - CrunchyrollLéonard : Si comme moi vous aimez les tranches de vie, et encore plus ceux à l’ambiance rustique, alors vous devriez jeter un œil à Yuru Camp. Nouvelle adaptation d’un manga des magazines Manga Time Kirara (d’où venait également le récent Blend S), la série devrait faire la part belle à la nature et aux activités en plein air puisque son thème principal est le camping. Avec Rin, la campeuse affirmée, Nadeshiko, qui adore le VTT, et leurs camarades du club d’activités en plein air, chaque épisode devrait offrir une bonne bouffée d’air frais en ce début d’année. À la vue des trailers, les décors semblent soignés avec une palette de couleurs sobres. Et personnellement, j’aime beaucoup le thème utilisé dans la première bande annonce, avec ses sifflements apaisants. Très clairement la série détente à voir cet hiver !

Et pour rester dans les tranches de vie mais dans un registre plus comique, Karakai Jôzu No Takagi-San devrait aussi vous intéresser. Ici, on suit deux collégiens, Takagi et Nishikata qui se taquinent mutuellement. Mais l’avantage est clairement du coté de l’espiègle Takagi, qui sait toujours comment faire tourner en bourrique son jeune camarade. L’ambiance se voudra certainement bon enfant, avec des gags cocasses pour des personnages qui devraient s’avérer attachants. Un autre titre de bonne humeur à voir donc.

 

 

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