Dragon Ball FighterZ, le meilleur jeu de la licence ?

Il y a quelques mois nous sortions un premier aperçu de ce jeu tant attendu qu’est Dragon Ball FighterZ. Il est désormais temps de passer aux choses sérieuses et de vous proposer un test grandeur nature.

Sorti le 26 janvier dernier sur PS4, Xbox One et PC et développé par Arc System Works, ce jeu a commencé à faire parler de lui dès son annonce. Sa fidélité à l’anime et le niveau détail de l’animation en ont fait très rapidement un des jeux les plus attendus de 2018. En effet, il faut bien l’avouer, depuis la série des Budokai développé par le studio Dimps, le public attend toujours une adaptation digne de ce nom. Mais cette fois-ci tout semble là pour en faire LE jeu ultime de la saga, celui que les fans espéraient depuis tant d’années !

 Dragon Ball FighterZ est-il le jeu tant attendu ? C’est ce que nous allons voir dans ce test. 

L’hommage à l’œuvre originale

Paru pour la première fois en 1984, l’œuvre de Akira TORIYAMA a connu un très grand nombre d’adaptations, certaines totalement ratées, et d’autres déjà cultes. Cette année nous avons la chance d’accueillir un petit nouveau dans cette longue série. Bandai Namco s’est associé à Arc System Works pour le développement de ce nouveau titre, et connaissant les antécédents du studio (Les plus que bons Guilty Gears et BlazBlue), on ne pouvait qu’espérer du bon voir du très bon, et le premier trailer qui nous a été dévoilé nous faisait déjà saliver d’avance en voyant le niveau de détails et de fidélité.

Tous les personnages sont reproduits à l’identique de haut en bas, jusque dans les mouvements, mais aussi, et c’est une très bonne surprise, via leurs voix. Le studio a en effet fait appel aux doubleurs de la série et le résultat fait mouche : on se croirait presque devant un épisode… sauf que le joueur décide désormais de l’issue du combat ! Le tout est très fluide, et très agréable à prendre en main. Le savoir-faire du studio se ressent dans le titre, les petits détails, l’animation soignée, la fluidité et le dynamisme des combats. La réalisation technique de Dragon Ball FighterZ est bluffante et montre toute l’expérience d’Arcs System Works dans les jeux de combats en 2.5D. Le souhait des développeurs étant de rendre le jeu le plus fidèle possible à l’oeuvre originale. La plupart des cinématiques de coups spéciaux sont des reproductions de scènes de l’anime ce qui est loin d’être déplaisant. Le site américain GameSpot a d’ailleurs sortie le 18 janvier dernier une vidéo comparant le jeu à l’anime, et le résultat est plutôt impressionnant de part la ressemblance des deux.

Une histoire inédite, C-21 à l’honneur

Dragon Ball FighterZ a tout d’un jeu parfait (ou presque) et pour l’occasion, TORIYAMA a dessiné et écrit une histoire inédite, chose rare dans un jeu de combat. Celui-ci possède des cinématiques et un vrai avancement dans l’histoire avec trois arcs narratifs : un premier avec les héros de la saga, le second avec les ennemis emblématiques et le troisième avec les cyborgs. Ce dernier met à l’honneur le personnage de C-21, un nouvel Android spécialement créée par le mangaka pour le jeu et qui prend place pendant les événements de Dragon Ball Super.

C-21 à l'honneur

C-21 © BANDAI NAMCO Entertainment

Celle-ci possède un look autoritaire un peu caricatural de la scientifique, et se situe au centre de l’intrigue. Ce personnage se révèle très intéressante et s’implante parfaitement dans l’univers comme on pouvait l’espérer. Si jamais vous voulez jouer avec et donc la débloquer il vous faudra pour cela terminer les trois arcs.

Malgré les bonnes intentions de créer quelque chose d’unique et de développer un synopsis inédit, l’histoire du jeu est un peu décevante de par son manque d’originalité et surtout par sa narration très old-school et répétitive. La mise en scène fainéante et sans dynamisme fait peine à voir, alors que l’on pouvait espérer, au vu du moteur de jeu et de la direction artistique, quelque chose d’abouti. Mais c’est bien le contraire : tout est statique et les dialogues sont longs et très peu intéressants. 

La difficulté n’est pas très élevée ce qui accentue l’ennui ressenti devant le premier arc. Les deux autres arcs proposent une difficulté un peu plus relevée où il faudra faire preuve de stratégie mais, même avec ça, le jeu reste relativement long puisqu’il s’agit en fait que d’une succession de combat et de petite scénette assez mal écrites dans l’ensemble. Il vous faudra compter une bonne dizaine d’heures pour le terminer. 

L’attaque des clones ! © BANDAI NAMCO Entertainment

Il y a heureusement d’autres modes qui s’avèrent plus prenants, comme le mode arcade qui propose un challenge plus relevé. Vous pouvez y enchaîner 3, 5 ou 7 combats simultanés au cours desquels une note vous sera attribuée. Selon ce résultat vous gagnerez plus ou moins de Zénis (la monnaie du jeu), ce qui vous permettra d’acheter des skins pour le hub et d’autres éléments purement esthétiques. Egalement, pour débloquer Vegeta et Son Goku en Super Saiyan Blue, il vous faudra obtenir une note minimum de A dans deux niveaux du mode arcade et obtenir un nombre de Zénis minimum. On retrouvera également les modes VS local, et l’entrainement libre assez classique. Un mode tournoi est aussi présent et permet comme son nom l’indique de participer à des compétitions qui contiendront jusqu’à 16 joueurs. 

Un roster incomplet mais pertinent

Actuellement composé de 21 personnages dont 3 à débloquer au fil de l’aventure la liste des personnages du jeu est vraiment limité, et vu le potentiel global du jeu cela n’aurait pas été de trop. Où sont passés Vegetto, Radditz, Bardock ou encore Broly ?

Faite votre choix ! © BANDAI NAMCO Entertainment

On sait déjà que l’on pourra compter sur l’arrivé de futurs DLC en ajoutant 8 personnages supplémentaires pour étoffer la liste ce qui est encourageant pour l’avenir, même si ceux-là seront évidemment payants comme on pouvait s’y attendre. Cela ne vous empêchera pour autant pas de vous amuser, bien au contraire. Le choix possible permet déjà d’avoir une multitude de combinaisons et également de faire des équipes bien équilibrés.

Il est important tout de même de noter que Arc System Works a fait attention à ne pas proposer de doublons de gameplay parmi les personnages : ils possèdent chacun leurs propres coups, et caractéristiques, ce qui vient combler ce manque. L’absence de certains peut donc se justifier par le fait que les développeurs ont pensé qualité avant quantité.

Beerus prend la pose !

Beerus prend la pose ! © BANDAI NAMCO Entertainment

Simplicité, efficacité

Lors des combats, Dragon Ball FighterZ se base sur un système similaire à celui de Marvel vs Capcom. Le joueur choisi trois personnages pour partir au combat, il faut donc choisir une équipe équilibré. Le joueur pourra alors échanger de personnages au cours de la partie, ou réaliser des combos puissants à plusieurs, ce qui laisse place à des séquences assez spectaculaires.

Il faudra, comme avec un majorité de jeu de combat, apprendre à maîtriser la panoplie de coups offerts grâce à un mode entraînement. Un multitude de coups sont possibles en passant des classiques coups légers, moyens et lourds par des techniques un peu plus de maîtrise comme la téléportation, envoyer ses adversaires dans les airs, et effectuer des attaques spéciales dévastatrices. Les combos sont relativement simples à effectuer, se limitant à quelques arcs de cercles suivi d’une pression de deux autres touches pour réaliser des techniques puissantes. Arc System Works a mis l’accent sur l’accessibilité et la prise en main. 

Dragon Ball FighterZ © BANDAI NAMCO Entertainment

En dehors de son mode histoire, Dragon Ball FighterZ ne laisse pas de côté les joueurs un peu plus chevronnés et professionnels puisque malgré une prise ne main assez simpliste, la courbe de progression, les combos et la gestion des timings pour bloquer les coups ou en infliger permettront aussi de jouer plus finement sur le plan tactique et technique. Les développeurs ont réussi le pari d’avoir un jeu accessible pour les non-initiés  et donc facile à prendre en main et à la fois assez pointu pour réellement le maîtriser de bout en bout, avec une courbe d’évolution assez importante pour être joué en compétition. 

Depuis son annonce Dragon Ball FighterZ a créer une hype comme jamais un jeu Dragon Ball l’avait fait auparavant : une vidéo à suffit pour réveiller l’esprit des fans. Et ceux-là ne devraient pas être déçus puisque le titre répond à beaucoup de nos attentes. La fidélité au manga avec sa direction artistique aux petits oignons, la fluidité et le dynamisme du titre ne vient que nous conforter sur le talent de Arc System Works dans ce domaine.

On nous avait promis le meilleur jeu Dragon Ball à ce jour et c’est chose faite avec ce FighterZ qui pourrait bien devenir une référence pour ces prochaines années. Le titre n’est pas exempt de défauts : son scénario, mal réalisé, mal écrit et ennuyeux,  son roster un peu maigre… Mais ne faisons pas la fine bouche, le mode multijoueur ainsi que les autres modes viennent remonter le niveau, et sa qualité globale fait oublier ces mauvais points. Ainsi le plaisir du jeu domine, d’autant que Arc System Works a fait la prouesse d’attirer aussi bien les publics plus jeunes et moins experts que les joueurs plus hardcore avec un côté plus technique, on ne peut que féliciter le travail réalisé.

Dragon Ball FighterZ est donc une réussite et, foi de fan, que ça fait du bien d’avoir un jeu qui rend enfin hommage à l’œuvre de Akira TORIYAMA !

3 réponses

  1. 19 février 2019

    […] que l’année 2018 a ravi les amateurs de Dragon Ball, avec l’excellent jeu de baston Dragon Ball Fighter Z  et une fin de saga épique pour DB Super, l’arrivée de ce Dragon Ball Super : Broly  […]

  2. 2 avril 2019

    […] que l’année 2018 a ravi les amateurs de Dragon Ball, avec l’excellent jeu de baston Dragon Ball Fighter Z  et une fin de saga épique pour DB Super, l’arrivée de ce Dragon Ball Super : […]

  3. 12 avril 2020

    […] cette licence depuis des dizaines d’années), avant de finir avec 40 challengers. Face à un Dragon Ball Fighterz du même studio, qui proposait à son lancement 21 personnages jouables, il aurait été judicieux […]

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