The Sixth Lie : direction la jeune génération du JRock

Ayant réalisé l’ending de la saison 1 de l’anime tiré du manga Golden Kamui, Hibana, The Sixth Lie était de retour cette année sur Japan Expo après une première visite en 2018. Le jeune quatuor japonais nous propose une musique mêlant de nombreuses mélodies dont le rock et l’électro. 

A l’occasion de cette nouvelle visite en France, Journal du Japon a eu l’occasion de rencontrer le groupe.

Qui sont les Sixth Lie ?

Groupe formé en 2015, il est composé de quatre membres : Arata, le chanteur, Ray, le batteur, Reiji, le guitariste et Ryusei, le bassiste. Ray et Reiji s’occupent également de la composition des musiques. Dès leurs débuts, le groupe se démarque avec des sonorités rock et electro qu’eux-mêmes qualifient comme rock futuriste. Leur premier mini-album, The Sixth Lie, sort le 30 mai 2015 et n’est disponible qu’en concert et limité à 3000 exemplaires. Trois albums suivront : Integral, en 2016, Differential, en 2017 et SINGularity, en 2018.

Le groupe sortira deux singles, Go On, en 2017 sur lequel le groupe fait un cover de la chanson Oh No du groupe Bring Me The Horizon, et Hibana, en 2018 et dont la chanson du même nom est utilisée comme ending pour l’anime Golden Kamui.

Le groupe a connu ses débuts avec Hiroto, l’ancien bassiste qui quitte le groupe fin 2018. Ryusei, qui était au départ le bassiste de support, a été officiellement intégré à la formation en 2018. Voilà la présentation, place désormais à l’interview…

 

Journal du Japon : Bonjour, bienvenue en France. C’est la deuxième fois que vous venez à Japan Expo puisque vous étiez déjà présent l’année dernière. Pouvez-vous nous raconter comment s’est construite l’histoire du groupe The Sixth Lie ?

Reiji : Arata, Ray et moi nous sommes rencontrés sur le web. Ryusei lui était dans le groupe avec qui on faisait souvent des concerts. Son groupe s’est dissout et suite à cela il a rejoint The Sixth Lie.

The Sixth Lie - Japan Expo 2019 - Journal du Japon © Juliet Faure

The Sixth Lie – Japan Expo 2019 – Journal du Japon © Juliet Faure

Initialement vous êtes un groupe catégorisé d’électro/métal, en tout cas de l’électro/rock. La chanson Hibana, composée pour l’anime Golden Kamui, a des sonorités plus douces. Comment avez-vous composé la chanson ?

Arata : Golden Kamui se déroule à l’époque de l’ère Meiji (entre 1868 et 1912), donc juste avant la seconde guerre mondiale. On a eu la liberté de faire du rock mais on avait à cœur de proposer quelque chose qui corresponde à l’univers de Golden Kamui. Nous avons donc voulu mélanger le rock avec l’époque Meiji. 

Comme le groupe l’a expliqué à CKJPop News lors de leur interview de 2018, le fait de composer une chanson pour un anime s’est révélé assez compliqué et contraignant. En effet, le style de musique de The Sixth Lie étant un mélange entre le rock et l’électro, il a fallu que le groupe s’adapte au genre et à l’époque de l’anime. Ils ont donc dû diluer la présence de l’électro de façon à ce que la musique corresponde le plus possible à Golden Kamui.

 

Cette année c’est votre deuxième visite à Japan Expo. Vous avez gagné en popularité justement grâce à la chanson Hibana. Quel a été l’accueil du public ?

Arata : C’est vrai que l’année dernière, le public ne nous connaissait pas forcément. Mais depuis, sur Instagram, on reçoit pas mal de messages de français. Quand on est revenu, cette année donc, on a revu pas mal de têtes qu’on avait déjà vu l’année dernière, ça nous a vraiment touché.

Est-ce qu’après avoir écrit ce titre pour Golden Kamui, vous n’avez pas peur que votre image soit constamment rattachée à cette partie de votre carrière ?

Arata : On a fait pas mal de différents genres, on fait de l’électro mais pas que. Pour Golden Kamui, on a bien sûr respecté l’univers de l’anime, mais pour notre prochain titre, ce sera différent. Comme on joue pour différentes œuvres, nous n’avons pas peur que notre image soit trop rattachée à un anime en particulier.

 

Quels sont vos projets pour la suite, comment souhaitez-vous évoluer ?

Arata : Aujourd’hui on est à Japan Expo mais dès ce soir on reprend l’avion pour le Japon pour un événement en lien avec Golden Kamui. Ça c’est pour les projets imminents, sinon à l’avenir, on aimerait jouer un peu partout dans le monde.

 

D’un point de vue musicale, quels sont vos inspirations, car en soit, le plus grand groupe japonais qu’on rattache à de l’électro/métal, c’est Crossfaith. Quelles sont vous vos inspirations musicales ?

Arata : C’est vrai que Crossfaith m’a particulièrement influencé depuis leur concert de 2016 ainsi que leur clip. Par contre, j’écoute uniquement des musiques étrangères comme Chainsmokers ou Skrillex par exemple.

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Une dernière question, qu’est-ce qu’on peut vous souhaiter pour l’avenir ? Qu’attendez-vous de la suite ?

Arata : On va bientôt sortir notre deuxième musique d’animé, le 13 juillet, et c’est quelque chose d’assez différent. On attend le retour du public là-dessus.

On leur souhaite beaucoup de succès et d’aller loin ! En attendant, vous pouvez les rejoindre sur les réseaux sociaux, FacebookTwitter, Instagram et vous pouvez même faire un tour sur leur site officiel.

Remerciements au groupe pour le temps qu’ils nous ont accordés ainsi qu’à notre interprète et au staff de Japan Expo pour la mise en place de l’interview.

Juliet Faure

Tombée dans la culture japonaise avec le célèbre "Princesse Mononoké" de Miyazaki, je n'ai depuis jamais cessé de m'intéresser à ce pays. Rédactrice chez Journal du Japon depuis 2017 et Responsable de la section Jeux Vidéo depuis peu, je suis devenue la yakuza de l'équipe. Plutôt orientée RPG et Seinen, je cherche à aiguiser de nouvelles connaissances aussi bien journalistiques que nippones.

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