Apprentissage du japonais : kanji, mots et règles de base, phrases utiles en voyage …

Comme tous les ans, Journal du Japon vous présente différents moyens d’apprendre le japonais, que vous soyez novices, voyageur, curieux … Choisissez les outils qui vous conviennent et lancez-vous !

 

Cours sur le web : apprendre le japonais chez soi

Preply.com : trouvez votre tuteur en ligne !

image-preplyPreply est une plateforme permettant d’apprendre des matières scolaires, des langues ou des hobbies avec les tuteurs de votre choix… Y compris dans la langue de Tezuka !

Après un rapide questionnaire pour cibler vos besoins, vous choisissez vous-même un tuteur parmi une base de données d’enseignants certifiés, sur des critères de besoin et de budget. En japonais, ce sont 333 tuteurs qui vous attendent par exemple, dont beaucoup de Japonais d’ailleurs, soit natifs soit résidents à l’étranger. Vous pouvez choisir votre spécialisation, votre fourchette de prix, votre horaire préféré pour les cours, etc.

Vous pouvez ensuite envoyer un message au tuteur avant tout engagement, si vous avez besoin de clarifier certains détails avant de prendre votre décision par exemple. Pendant la première leçon vous pouvez également choisir de faire machine arrière. Si le tuteur ne vous convient pas, Preply vous offre cette première heure en vous la remboursant. Le test réussi avec votre tuteur, les cours suivants fonctionnent sur un système de forfait de 5, 10, 15 ou 20 heures.

Enfin, vous pouvez aussi envisager Preply en tant qu’enseignant et devenir l’un de leurs tuteurs pour enseigner le japonais de chez vous. Donc que vous vouliez l’enseigner ou que vous vouliez essayer des cours privés de japonais directement en ligne, allez jeter un œil à leur plateforme sans plus tarder, ici.

 

Cours-de-japonais.com : un site et une chaîne YouTube pour débuter en douceur

Sophie ThomasSophie Thomas est professeur particulier de japonais depuis 2013 et elle propose sur son site internet tout un tas d’outils pour apprendre le japonais : notes détaillées avec de nombreux contenus gratuits de vocabulaire et grammaire (comment se présenter, expressions courantes etc.), ainsi que des trucs et astuces pour apprendre de chez soi même quand on n’a pas beaucoup de temps à y consacrer (utiliser des moyens mnémotechniques, faire des fiches, utiliser anki etc.).

Vous pourrez également télécharger gratuitement un guide du débutant qui vous permettra de savoir comment bien débuter votre apprentissage, d’acquérir rapidement des notions de base pour des conversations et pour vous débrouiller lors d’un premier voyage au Japon. Vous y trouverez les hiragana, katakana sous forme de tableaux, des explications sur les kanji, la prononciation. Vous apprendrez comment composer une phrase, dire le nom de pays et de métiers, et bien sûr quelques éléments indispensables pour se faire comprendre au restaurant et à l’hôtel. Et pour finir 20 mots en kanji à connaître, que vous croiserez souvent lors de votre voyage. Un petit guide très bien fait à toujours avoir sous la main.

Et pour compléter le site, Sophie fait des vidéos (chaîne YouTube) pour acquérir les 100 mots de vocabulaire les plus courants (par petites cessions de quelques minutes pour pouvoir en regarder une par jour même si on manque de temps). Chaque mot est écrit (kanji, hiragana, rômaji) et prononcé deux fois, puis une petite phrase ou expression très simple vient l’illustrer, elle aussi écrite en kanji et hiragana ou katakana, accompagnée de sa lecture rômaji et prononcée deux fois. L’élève peut ainsi écrire, mais également répéter les mots et phrases.

Une très bonne méthode pour démarrer le japonais à votre rythme.




 

Les Kanjis dans la tête d’Yves Maniette : faire travailler les deux hémisphères du cerveau pour mémoriser les kanjis

Les Kanjis dans la tête d'Yves Maniette : couvertureVoici un livre original pour mémoriser les kanjis, qui s’appuie sur les lois de la mémorisation efficace : neurophysiologie des processus cognitifs avec fonctions de chacun des deux hémisphères cérébraux et principes de la gestion mentale avec des évocations mentales visuelles ou auditives prenant appui sur le réel, sur des signes du langage écrit, sur des raisonnements logiques, des rapprochements inédits ou créatifs pour mémoriser.

Mais n’ayez pas peur, la méthode présentée, créée par James W. Heisig et adaptée en français par Yves Maniette est à la fois efficace et amusante. Elle respecte les mécanismes selon lesquels le cerveau mémorise (à l’opposé des méthodes globales qui sont vouées à l’échec). Chaque kanji est décomposé en sous-éléments par l’hémisphère cérébral gauche, et l’imagination créative de l’hémisphère droit est ensuite sollicitée. Cette méthode permet également de mémoriser des kanjis par « grappes ». Les résultats sont impressionnants !

Le livre permet d’apprendre les significations et écriture de chacun des kanjis présentés. On trouve dans le livre 2223 caractères (2136 kanjis d’usage courant et quelques autres utiles également). Les éléments graphiques, composants des kanjis, permettent de constituer un alphabet graphique :
– des éléments de base qui ne sont pas des kanjis proprement dit
– des kanjis faisant fonction d’éléments de base au sein d’autres kanjis
– des kanjis dont nous modifions la signification lorsqu’ils interviennent au sein d’autres kanjis. A cette seconde signification d’un kanji, nous donnons le nom de sésame, car il ouvre l’éventail d’une nouvelle richesse sémantique
– des kanjis dont la forme change lorsqu’ils interviennent au sein d’un autre kanji.

Dit comme cela, vous trouverez peut-être que c’est obscur mais en résumé, pour chaque élément, un mot-clé est assigné (une des significations principales, les autres significations étant également mentionnées et expliquées).

Voici la méthode d’apprentissage pour chaque caractère :
– lire le ou les mots-clés
– observer attentivement le caractère, afin d’en repérer les composants. Clairement indiqués au début du livre, ils ne sont ensuite que simplement mentionnés dans la phrase qui décrit la « saynète » menant à la mémorisation
– une fois les composants reconnus, retrouver les sésames correspondants : dans la pratique, le composant est un élément graphique et le sésame n’est autre que le nom désignant l’objet que nous lui avons associé
– après ce travail rationnel, mené par le « cerveau gauche », vient l’étape créatrice, où toute liberté est laissée au « cerveau droit » de choquer, dégoûter, enchanter, amuser ou taquiner l’esprit, afin de permettre l’association des sésames aux mots-clés, sous la forme d’une image mentale dans laquelle les composants doivent apparaître dans le bon ordre (…)
– ne reste plus ensuite qu’à tracer le caractère, une fois, en respectant l’ordre des traits qui sera aussi assimilé au fur et à mesure et de façon naturelle, sans nécessiter d’effort particulier.
De nombreux caractères, peut-être même la majorité, seront ainsi mémorisés dès la première rencontre, à condition toutefois de consacrer suffisamment de temps à la construction et à la fixation de l’image proposée. D’autres demanderont à être révisés : il faudra alors se concentrer sur les images fournies par les sésames. En tout état de cause, il ne sera jamais question d’écrire plus d’une fois chaque caractère dans le seul but d’en retenir le tracé. Libre au-delà à chacun de travailler à parfaire son écriture, mais en faisant d’une pierre plusieurs coups : récitez-vous des séries de mots-clés, et exercez-vous à écrire le kanji correspondant à chacun d’entre eux, en retrouvant à chaque fois les sésames, puis à partir des sésames les composants, et enfin en traçant le kanji. De cette façon, le travail de mémoire visuelle brute est tout simplement éliminé.

Les conseils de l’auteur sont de ne pas partir trop vite, d’aller pas à pas, sans vouloir en faire trop par jour. Un crayon en main sera toujours utile pour tracer les caractères, même si il est également possible de le faire avec son doigt dans la paume de la main. Aller du mot clé au kanji par étapes est important. Et enfin apprendre dans l’ordre du livre, certes, mais également faire des fiches pour des révisions de façon aléatoire (afin de vérifier que les choses sont acquises quel que soit le caractère qui se présente à l’élève).

Une fois ces explications comprises (plus ou moins car cela peut paraître un peu difficile en lisant la théorie), place à la pratique. Les chapitres sont construits pour présenter les caractères dans un ordre logique, utilisant de page en page les composants et sésames acquis au fur et à mesure. Et si cela commence simplement avec les nombres, très vite viennent les premières associations, les composants bâton de marche, goutte, jambes et pattes, droite et gauche, enfant et mère … qui permettent ensuite de créer une quantité impressionnante de kanjis et de les mémoriser le plus naturellement du monde ! Il faut pratiquer pour se rendre compte que les deux hémisphères du cerveau travaillent en complémentarité et que l’apprentissage devient fluide, ludique et même joyeux !

Une méthode atypique mais qui vous fera progresser de façon impressionnante dans l’univers a priori terrifiant des kanjis… Un investissement qui sera vite rentabilisé !

Plus d’informations sur le site de l’auteur.

Nihongo Ippo Ippo : le japonais pas à pas

Voici un livre parfait pour les débutants et faux débutants (il faut rapidement maîtriser les hiraganas et katakanas pour lire les textes) qui veulent apprendre les bases de la grammaire japonaise tout en maîtrisant du vocabulaire usuel.

Après des rappels sur l’écriture japonaise et la prononciation (avec tous les tableaux des hiragana, katakana y compris les petits caractères et les consonnes sonores), déjà accompagnés d’exercices simples mais très utiles (qui permettent d’apprendre des premiers mots de vocabulaire), sur la grammaire de façon générale (particules, ordre des mots, omission des mots, pas d’accord du verbe en nombre et en genre, absence d’article, de genre, de nombre, temps, niveaux de politesse, deux directions de texte, signes de ponctuation et expressions quotidiennes – qui donne déjà une bonne vision de la langue japonaise et de ses spécificités), les 50 leçons se succèdent, toujours construites de la même façon, abordant un, deux ou trois (sur des sujets liés) points particuliers de la fabrication de phrases. La progressivité est très bien pensée, ainsi la leçon 1 permet de dire « A est B », de savoir dire « et » et « M., Mme, Mlle ». La leçon 2 aborde ensuite la question « Est-ce que A est B ? » et la particule « no » d’appartenance … pour arriver dans les dernières leçons sur le passif ou l’énumération d’activités par exemple.

Chaque leçon commence par des phrases en japonais (avec furiganas pour les kanjis : kanas écrits au-dessus des kanjis pour savoir plus facilement les lire) traduites en français. Ce sont des phrases simples utilisant les notions abordées dans la leçon. Ensuite les points à étudier sont expliqués (textes d’explication, tableaux pour plus de clarté), avec notes, petites phrases d’exemples. Le vocabulaire nécessaire pour comprendre la leçon se trouve en page de droite (kanjis et furiganas, traduction en français). Juste après, le lecteur trouve des encadrés « zoom » qui permettent de découvrir les couleurs, les jours fériés ou bien d’autres thèmes de la culture japonaise (un temple, le mariage, le jeu de go et bien d’autres). Sur la page suivante, des exercices variés permettent de vérifier si les connaissances sont bien acquises : remplir des textes à trous, traduire des phrases japonaises ou françaises, corriger des phrases japonaises. Tout le vocabulaire utile pour les exercices se trouve dans les listes de vocabulaires de la leçon (ou des leçons précédentes), de même pour les notions (celles abordées dans la leçon et celles des leçons précédentes).

Cela démarre doucement, mais très vite, le niveau progresse grâce aux nombreux exercices et au riche vocabulaire fourni (très concret et très utile au quotidien).

Une excellente méthode pour débuter et progresser rapidement et solidement !

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

50 règles essentielles en japonais : les bases expliquées, illustrées par des exemples et des exercices corrigés

50 règles essentielles en japonais, Studyrama : couvertureRéviser au quotidien les règles fondamentales du japonais est indispensable pour ne pas perdre les bases acquises lors de l’apprentissage. Ce livre s’adresse donc à ceux qui ont déjà une bonne connaissance de la langue et souhaitent l’entretenir. 50 règles toutes importantes sont présentées : particules, formes des verbes, des adjectifs, expression de la permission, de l’interdiction, compteurs et bien d’autres.

Chaque notion fait l’objet d’un rappel détaillé dans un encadré rouge (notion classique et subtilités). Puis plusieurs exemples sont présentés : phrase en japonais (kanas et kanjis avec furiganas), traduction et surtout explication de la phrase et de la notion qu’elle intègre.

En page de droite, place aux très nombreux exercices. Traduire du français au japonais, mais également du japonais au français (les kanjis étant ici encore surmontés des furiganas pour plus de facilité), transformer des verbes pour exprimer une obligation, une demande négative, choisir la forme adéquate d’un verbe, compléter les pointillés dans des phrases, réponde à des questions.

Nul besoin d’avoir avec soi une feuille blanche ou un cahier, il y a de la place pour écrire la traduction juste à côté de chaque phrase, comme dans un cahier de vacances pour enfants. Et naturellement, les corrigés se trouvent en fin d’ouvrage !

Un indispensable pour réviser régulièrement toutes les règles importantes.

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

Guide de conversation japonais, lonely planetEt comme tous les ans, idéal pour le voyage : le guide de conversation japonais de Lonely Planet !

Ce petit guide en format poche est un indispensable pour votre prochain voyage, que ce soit pour affaire ou pour tourisme. Nous vous l’avions présenté dans cet article. Il ressort dans une onzième édition, avec une belle couverture printanière de cerisiers en fleurs.

Du vocabulaire, des phrases, des questions-réponses, sur tous les thèmes de la vie quotidienne (prendre un train, louer une voiture, se présenter pour le travail, commander au restaurant … toutes les situations font l’objet d’informations et de formules claires et simples pour se débrouiller lors de son voyage).

Plus d’informations sur le site de l’éditeur.

Vous avez ici différents outils pour démarrer ou poursuivre votre apprentissage du japonais. Bon courage !

3 réponses

  1. Sophie dit :

    Merci beaucoup pour cette recommandation ! Je suis ravie que mon travail vous plaise et puisse aider les débutants à se lancer dans le japonais 🙂

  2. Vincent LECOQ dit :

    Et Julien fontanier alors ? Ses cours sont gratuits et tes bien faits aussi !

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